Je parlais de cette frange d'intellectuelset de politiciens qui n'ont pas jugé convaincants les arguments présentés sur la dangerosité d'Hitler, et qui à l'époque ont préféré, pour les raisons que vous évoquez, d'ordre politique et économique, évacuez l'hypothèse. c'est assez classique : face à certains intérêts et devant la faiblesse supposée de la possibilité, on fait comme si cette possibilité était nulle. L'attitude sceptique quant à elle refuse de négliger une possibilité, même de faible probabilité, et en tient compte dans ses calculs et ses agissements, ce qui est moins risqué. de tels exemples sont nombreux. Effectivement on ne fonde pas une philosophie sur des évènements historiques et ces exemples n'étaient pas là pour fonder le raisonnement mais l'illustrer puisqu'on me demandait de donner des exemples pratiques et que lldefonse affirmait que mon scepticisme était impossible à mettre en pratique (ce qui n'a aucun sens puisque j'ai dit qu'il doit être aménagé dans la pratique : c'est une position épistémique que l'on tient dans le champ de l'élaboration de la connaissance et la prise de décisions aux enjeux importants : il s'agit de ne pas évacuer une possibilité, même faible, lors d'une prise de décision dont les enjeux sont forts, et de ne pas fonder de pseudo-connaissance sur de simples possibilités indémontrées, mêmes fortes).
Lldefonse, les deux premiers exemples que j'ai cité, en tout cas, me suffisent au sens ou, la première personne étant ma propre mère, si elle n'avait pas été sceptique je ne serais pas là pour en parler ; quant à la seconde, j'en étais très proche et je regrette vraiment que le manque de remise en question de nos pratiques habituelles aie eu sa peau.
Maintenant, indépendamment de l'aspect purement émotionnel de ces exemples, d'autres font foison et il m'apparait évident que l'on ne doit jamais avoir une confiance aveugle en un diagnostic, surtout lorsqu'il concerne une pathologie possiblement sérieuse. Le principe de précaution sceptique s'applique à tous les domaines de la vie qui pourraient être importants, et il n'empêche pas dagir mais oblige à tenir compte de tous les paramètres.
Dans les deux cas, je ne suis pas d'accord. Dans le premier cas, à moins que vos proches aient eu la facheuse habitude de vous monter des histoires de tueurs chaque semaine, il me parait plus déraisonnable de ne pas prendre leur avis en compte (et surtout leurs raisons de penser ça) que le contraire.
Dès les années 30, une fraction substantielle des populations européennes et de ses dirigeants démontraient la dangerosité d'Hitler. C'est la priorité démocratique donnée à la paix "à tout prix", qui a été choisie, contre un raisonnement pessimist
Donc vous croyez en Dieu ? Il est plus raisonnable de faire confiance à la mise en garde concernant le grand Psychopate si je suis votre avis concernant mon premier exemple.
Pour le second exemple, je ne conteste pas ce fait bien entendu. Ce qui est certain c'est que sa dangerosité a été sous-estimée ce qui a permis de privilégier cette paix à tout prix. Aurait-on accepté de voir le danger en face et peut-être aurons-nous accordé moins de valeur à cette « paix ».
Le doute, toujours le doute. Cessez de foncer tête baisser dans une direction donnée avant de savoir si elle est la bonne. Commencez par analyser les possibles.
Nikopol : premièrement je sis tout sauf un croyant. Deuxièmement, ce que je vous recommande, c'est de ne pas tenir votre croyance irrationnelle en l'inexistence de dieu pour une déduction rationnelle. Vous avez analysé de l'information, soit. En clair vous avez réfuté les arguments des croyants... Pas compliqué ça vu le niveau de ces arguments ! Ça n'invalide malheureusement en rien la possibilité de l'existence de l'objet dieu, indépendamment des pseudo-preuves avancées jusqu'ici pour tenter maladroitement de démontrer son existence (entreprise futile). Donc bien sur vous pouvez, tout comme je le fais moi-même, croire qu'il n'existe pas, mais vous ne pouvez tenir cette croyance pour une certitude « scientifique », rationnelle, relatant un fait certain.
tu sous-entends que je devrais réserver mon jugement vis-à-vis de l’existence de dieu (ou de l’âme) pour des raisons d’humilité ?
Vous venez de donner la définition précisément admise du scepticisme. Vous-en revendiquez-vous toujours ?
Denis :
Quelques points, seulement.
LHG a écrit:
Alors une question simple : pour le sceptique scientifique, dieu existe-t-il ?
À cette question, je réponds habituellement par cette citation d'Einstein.
Quels sont les attributs du machin auquel vous demandez si nous croyons (ou à quel point, de 0% à 100%, nous y croyons) ? Est-il personnel? intelligent? bon? aimant? juste? miséricordieux? gentil? modeste? ? ? ?
Je suppose que vous serez d'accord avec Einstein qu'avant de répondre à votre question, il faut définir de quoi l'on parle. Je suppose aussi que vous serez d'accord avec moi que plus on lui accole d'attributs, au machin-dieu, et moins il a de chances d'exister. Si nous ne sommes pas d'accord sur ce principe général, on pourra essayer de tirer l'affaire au clair. Si nous sommes d'accord, on pourra s'épargner cette peine.
Nous sommes jusqu'ici parfaitement d'accord. J'avais d'ailleurs évoqué ces points un peu plus haut, quoi que très rapidement.
Il est certain que pour croire ou ne pas croire en un objet, il faut en avoir une définition, et que les objets métaphysiques reçoivent typiquement des définitions vagues, que plus ces définitions sont précises plus il est aisé de les réfuter, et que moins elles sont précises moins elles définissent. C'est probablement une des raisons pour lesquelles je ne crois pas en dieu : la plpart des définitions qui lui ont été données ont été réfutées, et celles qui restent sont trop larges pour cerner un objet qui pourrait m'intéresser car je pourrais en avoir quelque connaissance. Reste que ma croyance n'a rien de rationnelle ni d'objectif, et que l'existence d'un objet dieu au sens le plus large ne peut être réfutée, pas plus qu'elle ne peut être démontrée. En l'occurence il me faut donc suspendre mon jugement.
Il y a donc au moins un sceptique sur ce forum, puisque vous semblez adopter la même démarche (si je vous ai bien compris).
Concernant les fondement, je suis globalement d'accord : on ne peut creuser àl'infini. Croyez-moi j'en suis loin. Jusqu'ici j'en suis resté à la surface des choses pour ainsi dire, disons que j'ai à peine commencé à creuser, et déjà des contradictions dans la méthode revendiquée ici se font jour sans que ceux qui l'appliquent n'envisagent de la remettre en question. Alors je ne pense pas qu'on creuse beaucoup plus de toute façon. Ce qui est certain, c'est que la science ne s'est jamais construite toute seule, qu'elle n'a jamais refusé de réfléchir sur ses fondements et de se remettre en cause, ce qui est plus que sain, et qu'il n'y a que sur ce forum que je vois un tel rejet des apports philosophiques et un tel mépris venant de certains participants pour ce qui fonde la norme de la discipline dont ils entendent pourtant se faire les réformateurs (en pure perte à mon avis vu qu'ils refusent de réfléchir vraiment à la question).
@ mon cher Jean-françois :
Je passe sur le début de votre message qui est à côté, comme toujours.
Peut-être, mais pas dans un sens aussi strict que votre "position épistémique" vous permettrait de l'envisager. C'est plutôt une "démonstration pragmatique", qui ne satisfera certainement pas tout le monde. Je n'ai pas à assurer que ce dont rien n'appuie l'existence existe, c'est aux partisans de l'âme de démontrer l'existence de leur truc. C'est à ce niveau qu'interviennent - sérieusement - les découvertes scientifiques: elles rendent de plus en plus incertaines, de moins en moins plausibles les démonstrations de l'existence de l'âme. Et sans démonstration, c'est kif-kif si l'âme n'existe pas.
Nous sommes d'accord sur les « démonstrations » de l'existence de l'âme, rendues caduques par les découvertes scientifiques, et encore une fois je ne dis rien d'autre lorsque j'affirme, depuis le départ, que l'âme est indémontrable.
En revanche cette « position épistémique » qui vous agace tant, et constitue précisément la position sceptique, exige en effet que le partisan d'une thèse la démontre, prouve ses dires, mais dans les deux sns : car si vous niez la possibilité de l'existence d'un objet, alors vous affirmez tout ce qui découle de sa non-existence. Vous affirmez bien l'existence d'un monde possible sans le démontrer, et vous faites une faute. Le sceptique conçoit de façon forte cette nécessité de la preuve, d'une façon plus rigoureuse que vous.
Parce que c'est une manière détournée de prétendre que l'âme existe. Au moins, vous êtes honnête en avouant ne pouvoir en faire la démonstration.
Pas de manière détournée d'affirmer quo que ce soit, et je vous prie de cesser de me prêter des intentions malhonnètes. Si je voulais ici affirmer que l'âme existe, je le dirais franchement (et probablement j'essaierais de démontrer en vain son existence comme tous les abrutis qui pensent qu'ils peuvent prouver l'existence de faits métaphysiques ou magiques).
Ce dont je peux affirmer l'existence, c'est d'une idée (une représentation si vous préférez, puisque le terme d'idée a pour vous une connoation mystique que je peux comprendre vu son passif, et qu'il vous effraie), plus que vague et confuse, de l'âme, dans mon esprit. En revanche je n'affirme, ni de front ni de façon détournée, que cette idée correspond à un objet réel, puisque je n'en sais rien. J'ai une croyance subjective, non une connaissance que je pourrais présenter. Cela concerne mon for intérieur et n'entre pas en ligne de compte dans les connaissances que je peux avoir sur le monde et organiser entre elles : l'idée de l'âme demeure à côté, bien rangée dans son carton d'où je n'ai nulle envie de la tirer, avec les idées fausses sur mes parents qu'étant enfant j'ai construit artificiellement et autres nuages en barbapapa. E n'accorde aucune réalité à l'objet corespondant à ce qui n'est qu'une croyance infondée. Je me reconnais faillible, comme tout homme, et admets au plus qu'il est possible qu'il existe une âme, comme il est possible qu'il existe un dieu, sauf que l'idée de dieu me semble bien plus absurde. Encore une fois c'est du même ordre que croire que mon voisin a invité ses potes parce que j'ai cru voir par la fenètre des voitures garées devant chez lui. Je n suis pas certain d'avoir vu ces voitures. Elles peuvent être celles de gens venus pour la kermesse de l'école et non celles d'amis de mon voisin... Et de toute façon ça ne me concerne pas. Donc j'ai une raison vague de croire que mon voisin a invité ses amis. Cette croyance peut tout à fait être remise en question. Je ne l'utiliserai pas dans un raisonnement pour produire de la connaissance, car cela biaiserait de fait le raisonnement et invaliderait toute possibilité de connaissance déductive. Je n'entrerai pas dans un débat avec quelqu'un qui voudra me démontrer que mon voisin n'a pas ses amis chez lui. D'autant que dans le cas de l'âme, il n'y a pas de porte à la maison de mon voisin qui nous permettrait d'aller vérifier... alors ça reste une belle croyance, mais qui peut tout aussi bienêtre purement hallucinatoire, et le Grand Barbu à Triple Personnalité me garde d'y accorder foi ou de construire quoi que ce soit sur ces fondations bien précaires ! Rien à voir, donc avec notre discussion.
Même si je ne suis pas responsable de l'appellation de l'asso, je vous signale qu'on est ouvert à la discussion: si vous avez à passer par Montréal, vous pouvez proposer de faire une conférence pour démontrer aux membres l'erreur magistrale qui, selon vous, consiste à utiliser "sceptique" dans une acceptation un peu particulière. (Partagée par de nombreuses assos sceptiques un peu partout dans le monde
Je rectifie cette dernière affirmation : « partagée par de nombreuses assos
sceptiques scientifiques un peu partout dans le monde », et constate au passage que c'est un peu facile. D'ailleurs les cathos font de même en disant que la croyance en leur dieu est reconnu par de nombreuses églises un peu partout dans le monde. C'est facile d'être d'accord tant qu'on reste entre soi, mais je ne suis pas certain que de vrais sceptiques réagissent de la même manière. En tout cas ceux à qui j'ai montré votre site ont manqué de s'étrangler devant tant de confusion.
Je pense sincèrement que vous auriez tout à gagner à revendiquer votre identité au lieu de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas en cherchant à utiliser la réputation d'une philosophie conséquente.
je le serais sans doute un peu plus si vous n'aviez pas avancé la "psychanalyse". Là, je me dis que vous ajoutez la pseudo-science à la philosophie un peu creuse.
Vous tenez donc la psychanalyse pour une pseudo-science ?
Je n'irais pas aussi loin que vous, même si je pense également qu'elle s'égare souvent.
Cela dit je ne l'étudie pas pour la pratiquer mais la critiquer et tenter de la rationaliser, comme d'autres l'ont partiellement fait auparavant (William James notamment, scientifique des plus sérieux), afin de la nettoyer des résidus pseudo-scientifiques qui la minent, de son illusion d'objectivité alors qu'elle s'insère dans un cadre psycho-culturel donné, et la confronter à un système de philosophie critique.
N'étudiez-vous pas vous-même ici l'ufologie ? Je pense que nous pouvons nous comprendre sur ce terrain.
Pour que je ne les confonde pas, faudrait déjà démontrer qu'il existe un objet. Sinon, confondre l'objet et l'idée de l'objet n'a pas vraiment d'effet... et séparer les deux peu d'intérêt, à moins d'aimer la rhétorique oiseuse et les régressions futiles à n'en plus finir. (Avez-vous essayé de ne pas confondre l'"idée de l'objet" et l'"idée de l'idée de l'objet", ou "l'idée de l'idée de l'objet" et "l''idée de l'idée de l'idée de l'objet"? Vous auriez sûrement une piste de recherche "épistémique" de première* ) Pour reprendre les termes que vous utilisez un peu plus loin: si l'existence objet n'est pas démontrée, la tentative de distinction entre objet et idée de l'objet tourne pas "à vide".
Là encore, vous me faites me souvenir ce que je reproche à certaines approches philosophiques: des mots mais pas grand chose d'autre. Je préfère beaucoup Bouveresse ou Dennett qui, au moins, raccrochent leur discours à du concret.
* Même si ça fait une ritournelle moins amusante que les papous papas à poux.
Bien. J'ai cette fois compris. Vous me demandez des références (que je vous ai fournies mais qui ne vous plaisent pas). Mais je pense que ce qu'il vous faut pour commencer c'est un manuel de philo pour débutants, pour saisir l'intérêt de ce que vous assimilez à des discours creux. Sachez que ces distinctions « vides », « stériles »sont à la base de toute votre science,et que sans ces réflexions nous en serions encore à compter les étoiles et à nous demander comment elles restent fixées à la voûte céleste.
Cela démontre magnifiquement la passive stérilité de votre approche. Dans le réel, il y a des moyens de savoir si cet enfant existe (demandez à votre interlocuteur son adresse ou un moyen de le trouver et vérifiez).
Maintenant, quand vous dites que vous "savez" que l'idée "existe". Qu'est-ce que cela veut dire? Qu'il y a une "idée" (un objet immatériel au même titre que l'"âme") qui existe réellement, au même titre que les objets physiques/sensibles?
Nus étions dans un cas de figure ou je n'ai pas et ne pourrai avoir accès à l'information, comme je l'ai développé plus loin. Votre envie de vous raccrocher au « monde réel » vous empêche d'envisager toute situation qui sort un tant soit peu de votre quotidien. En fait de réel, vous vous cantonnez à un petit vécu étriqué bien loin de considérations scientifiques actuelles. Encore une fois ces distinctions qui vous paraissent si mesquines sont le fondement de la recherche scientifique, et quelqu'un qui voudrait discuter de cette méthode devrait au moins s'y intéresser.
Je ne parlais pas d'idée platonicienne flottant dans le vide (c'est joli mais totalement absurde) mais de la présence dans mon esprit d'une image mentale associée à un nom et la définition qui lui correspond : le concept pour moi de l'enfant/objet. Merci une fois de plus de ne pas avoir fait l'effort de comprendre. Étonnant que vous soyez le seul à rester à la traine comme ça.
D'accord, vous vous étiez mal exprimé quand vous disiez que des définitions rationnelles de l'âme pouvaient être données.
Je ne le pense pas. Mais une fois de plus vous avez compris de travers, comme vous aviez envie de le comprendre.
À vos propos hautains et votre manière de considérer ce forum comme un lieu de discussion "épistémique" digne de vous. Mais, puisque vous me dites avoir fait une erreur (parce que vous n'avez pas pensé à vous renseigner avant), je vous excuse.
Libre à vous de me trouver hautain. J'ai la même impression à votre égard, quoique « méprisant » sonnerait mieux mais la nuance est faible. Quant à avoir pris ce forum pour un lieu de discussion épistémique... Et bien si vous ne faisiez pas tout pour le faire passer pour tel et vous donner une apparence de sérieux et de profondeur que vous n'avez pas, ce genre d'erreur n'arriverait pas, messieurs les sceptiques non sceptiques s'intéressant aux normes de la recherche scientifique sans s'y intéresser.
En ce qui me concerne, si. Vous ne m'en avez certainement pas démontré l'intérêt. Vous m'avez montré un discours qui tourne à vide, faute de raccords avec le réel.
Ce qui montre une fois de plus l'inutilité profonde de ce lieu où l'on entend donner des conseils de rigueur scientifique sans être capable d'avoir la moindre réflexion d'ordre méthodologique en sciences. Vous me trouvez creux. Quant à moi je vous trouve bien vide pour un « libre penseur ».
Pour affirmer cela, c'est que vous avez aussi une définition assez stricte de "concret"? Je serais curieux de savoir quel exemple vous apparait concret. Pour moi, vos analogies et vos exercices de pensée n'ont rien de concre
1 - dénigrer l'expérience de pensée ne fait que dénoter votre mépris total pour la raison et la pratique philosophique, alors que vous vous faites passer pour un de leur défenseur (« esprit critique », « sceptique », « exigence de rigueur scientifique »...).
2 – Par exemple concret je n'entendais pas « expérience de pensée ». Je parlais d'exemples concrets, de ces faits empiriques qui vous plaisent tant comme l'exemple des macrovirus.
Principe de non-contradiction
Dans un système formel, bien entendu. Ce n'est pas le cas ici.
Voulez-vous dire que lorsque l'on sort d'un système strictement formel les règles formelles ne s'appliquent plus, ce qui signifierait que votre système matériel n'est QUE matériel, échappe à toute forme ? Chouette alors, si la raison n'a plus cours on peu dire ce qu'on veut. Les croyants vont vous faire la fête savez-vous ?
Un système formel, un fois sa validité purement formelle établie, n'xiste pas pour tourner à vide mais s'applique à l'univers matériel. Mais vous voulez pouvoir « analyser » l'univers matériel en vous passant d'y appliquer des formes valides de raisonnement probablement ce que vous appeler « tourner à vide dans de stériles discussions de philosophie de fauteuil » et autres réparties amsantes du même acabit dénotant votre profond mépris pour la pensée, le rationnalisme, le scepticisme et la rigueur épistémologique qui vous fait tant défaut et vous fait de plsu en plus passer pou un pseudo-scientifique.
En somme votre univers se résume à de la matière chaotique, et la connaissance qu'on en a à ce qu'on en voit... Pas besoin de raisonner. Très bien, 1500 ans de philosophie jetée à la poubelle et la science mise à mort. Je vous félicite pour votre entreprise d'« esprit libre » et de réhabilitation du sens commun qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes !
Jamais affirmé cela. Par contre, puisque vous dites ne pas aller emmerder les chrétiens en leur disant que dieu n'existe pas, pourquoi venez-vous sur un forum sceptique prétendre que vous avez des raisons de croire en l'âme?
1 – relisez-vous. Notamment vos deux premiers messages dans lesquels, me faisant passer avec la plus grande mauvaise foi pour un défenseur de l'âme, vous vous évertuez à « démontrer » que 'âme ne peut exister... sans jamais l'affirmer de but en blanc en effet. Pour le coup la prudence vous honore, si on n'y voit pas une forme de malhonnêteté.
2 – relisez-moi : je ne suis pas venu ici pour cela.
Pas spécialement, vous attribuéez à tort une valeur unique à l'idée de "dieu" puis faites comme s'il s'agissait d'un système formel, ce qui vous mène à certaines erreurs de compréhension. On ne peut, éventuellement, récuser totalement l'affirmation "dieu existe nécessairement" pour certaines valeurs de dieu (ou, si vous préférez "idées de dieu(x)").
Je suis d'accord. 0N en vient alors à réfuter des idées rendues caduques par la science ou la philosophie de dieux particuliers, de conceptions particulières de l'objet dieu.
C'est un bon début. Comment cela vous mène-t-il à la conclusion que dieu ou l'âme n'existent pas, au sens de n »ne peuvent exister », comme vous le prétendiez au départ ? (je constate que vous avez mis de l'eau dans votre vin ce qui fait que j'ai moins de choses à vous reprocher mais puisque vous faites comme si vous n'aviez pas varié,j'ai peur que le débat ne puisse que continuer à s'enliser.
OK! "Sceptique" pour vous, cela veut dire "qui accepte de voir les choses comme LHG". C'est nettement plus clair Parce qu'autrement, je ne vois pas comment vous pouvez prétendre que dieu n'existe pas (ou "ne peut pas exister") tout en prétendant qu'on ne peut pas dire la même chose de l'âme.
C'est très amusant car je savais d'avance que vous me feriez cette réponse avec la mauvaise foi ou l'aveuglement qui vous caractérisent, en inversant la relation causale :
donner une réponse non-sceptique cause :
l'impossibilité pour moi, sceptique, d'être d'accord avec vous ;
l'impossibilité de vous considérer comme sceptique.
Il ne s'agit nullement de dire que vous n'êtes pas sceptique parce que nous ne sommes pas d'accord, mais ces deux faits découlent d'une même cause : vous ne raisonnez pas en sceptique.
Maintenant je n'y suis pour rien. Je e suis pas l'auteur de la définition de ce terme que vous vous êtes approprié et dont vous ne savez rien. Commencez par ouvrir un dictionnaire, à défaut d'une encyclopédie de la philosophie qui vous semblerait si pleine de vacuité.
Deuxième réponse évasive d'affilée: c'est vous qui parliez d'"indécidabilité", c'est vous qui avez dit qu'il y avait un "système axiomatique" pour défendre votre utilisation d'"indécidabilité", c'est donc à vous de mettre un peu de chair autours de vos propos. Parce que là, mon scepticisme a augmenté de deux crans et je pense de plus en plus que vous utilisez les termes comme les sujets des bouquins précités: surtout pour frimer.
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0k. Manifestement vous ne comprenez rien au concept d'indécidabilité.
Qui dit indécidabilité dit que dans une axiomatique donnée une proposition ne peut se voir formellement (je vous tend une perche mais évitez d'être à côté cette fois) attribuer une valeur de vérité.
C'est exactement ce dont il est question, puisque beaucoup de grands auteurs, à commencer par votre cher Wittgenstein, ont démontré que les énoncés vides de sens tels les énoncés métaphysiques étaient absolument indécidables, en ce sens que dans toute axiomatique on ne peut leur attribuer une valeur de vérité. 0n ne peut que suspendre son jugement à leur égard. Je comprends que l'on puisse récuser le scepticisme en général. Mais s'il y a bien une chose que vous êtes, avec les bigots, les seuls à faire, c'est refuser le scepticisme en métaphysique !
Maintenant trouvez moi une axiomatique dans laquelle une proposition métaphysique serait décidable et nous en reparlerons. Mais si vous y parvenez, encore une fois vous tiendrez l'occasion d'un best seller.
Pour la bibliographie, étant donné que vous n'avez pas spécifié vos attentes et ne demandiez des sources que pour me tourner en ridicule, oui il vous faudra faire le tri vous-même. Je vous ai donné les auteurs majeurs et quelques pistes. Commencez par regarder sur Wikipedia : ça ne vous fatiguera pas trop.
Attention : vous risquez de trouver la lecture de ces auteurs « futile, stérile et vide », ce qui n'est heureusement pas le cas de la communauté scientifique dans son ensemble.
Bravo au passage de pointez la faute de frappe. Il est vrai qu'un mauvais matériel de publication démontre toujours la faiblesse des thèses avancées.
Enfin bref je ne vois pas trop l'intérêt de poursuivre un tel débat :
Suivant l'apparence usurpée de votre site, je me suis d'emblée placé sur le terrain d'un débat épistémologique des plus classiques (quelles sont les limites et les moyens de la connaissance), et vous trouvez ce débat creux, stérile, futile... vous ne voulez pas vous poser la question du fondement de nos connaissances, de la méthode de production des données, de leur accord avec leur réel, et des limites du champ expérimental. Vous vous accrochez à un dogme que vous ne comprenez pas, que vous ne cherchez même pas à comprendre, et que vous nommez sans que j'en saisisse bien les raisons du nom d'un autre courant philosophique, le mien. La discussion sur ces sujets ne vous intéresse pas, soit. Mais en ce cas cessez de vous faire passer pour des penseurs de la science, ce que vous n'êtes pas.
Pour ma part, le débat sur l'existence ou non d'une entité métaphysique ne m'intéresse pas. Là pour le coup on tourne à vide et on est déconnecté du réel. Je vous laisse donc à vos élucubrations sur de tels objets, au moins pourrez-vous dire tout et n'importe quoi sans contradiction et sans rien fonder. Comment ai-je pu prendre un passionné des discours stériles sur l'âme pour un sceptique ?je devrais moins me fier aux apparences... En fin de compte vous renforcez ma position par votre attachement à vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas.