LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41
Dash a écrit : 06 oct. 2021, 15:02
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 13:55
Bon, soyons clairs :
@Tous.tes
T'es pas inclusive, tu t'adresses uniquement aux 2 genres!

Que fait-tu de ceux qui ne se considèrent pas comme faisant partie de la binarité de genre?
Tu participes à la « discrimination inconsciente » des non genrés, mais ne cherche pas à comprendre, tu ne le peux pas et ne rétorque surtout pas, sinon tu tomberas dans le «
genderedplaining » puisque t'es un individus genré!
OUi oui... La dérision, la caricature, les répétitions, les fake news, ça ne fait pas avancer le sujet...
En parlant de biais... ... c'est fascinant ...le nombre de fois où
je t'ai observé faire de l'humour, et même des remarques insignifiantes parfois, bref, toute sorte de petites interventions non constructives, qui ne servent à rien et qui ne font pas avancer le sujet... ...mais que tu ne tolères pas qu'on fasse de même, lorsque ça concerne l'un de tes posts.
Il y aurait donc « un droit », une « légitimité » pour LDM et « des droits moindres » ou « pas de légitimité » pour d'autres?

Ce n’est pas une des composantes du racisme, ça?
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41L'essentiel est dans ma question, que tu as éludée et tu le sais.
Je la réitère :
Craignez-vous une révolution? Une guerre civile?
Ben oui, je sais que je l'ai éludé. Et pour une excellente raison : parce qu'elle est stupide et s'adresserait à des espèces de « complotistes paranos ». Et puisque je n'en suis pas à ce point et que mes plus de 10 ans de participation sur le forum te permettent de l'estimer, me poser la question c'est de me prendre pour un individu stupide.
Désolé, mais c'est ce que je «
ressens en moi »
______________
Bon, ok, sérieusement maintenant...
Pourquoi je craindrais une guerre civile? Pourquoi avoir un avis différent du tien et/ou de celui d'EB ne pourrait pas juste être....avoir un avis différent?
Il y en a, comme J-F, qui pense que ça va s'estomper et qui donc le sujet intéresse moins. D'autre, comme toi et EB qui s'évertuent à dire que les cas d'actualité ne sont pas à confondre avec les causes qui ont comme objectif de combattre le racisme et la discrimination. D'autres, comme moi et 3, 4 autres, qui focalisent sur une tendance qui se généralise, sur ses effets négatifs et ses multiples causes (
éducation des enfants, etc.).
Si nous craignons quelque chose, ce sont, fort probablement (
je ne puis parler au nom de tous), les divisions et la pression sociale que ça engendre et le « pouvoir » (
les postes clés dans certaines « institutions » dont parle Kraepelin) qui se fait tranquillement « infester » par des « wokes extrémistes » (
ça vous va si j'ajoute extrémiste? Étant donné que vous n'utilisez pas le terme comme moi je l'utilise?).
Révolution et guerre civile? Bah, non. Pas en l'état actuel en tous cas. J'ai bcp plus craint ces derniers (
aux É.-U.) quand Trump était au pouvoir, vers la fin de son mandat.
Mais sinon pourquoi faudrait absolument que ceux qui partagent les cas absurdes de l'actualité (
reliés au sujet) le fassent que sur la base d'une peur irrationnelle? Pourquoi l'on ne pourrait juste pas focaliser sur d'autres aspects que ceux qui, vous, vous intéresse et qu'être en désaccord avec votre « estimation de la problématique » ne pourrait pas relever de notre analyse rationnelle? Tout comme vous?
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41Et pour répondre à ton post d'hier, je l'ai déjà dit sur les kilomètres de fils ici (faut être plus assidu hein

) :
Oui, ça je concède, il m'arrive souvent de prendre des longs
breaks de quelques mois, du coup c'est vrai que je dois manquer pas mal de discussions.
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41je suis contre le fait qu'on brule les livres (à noter que cela a été fait par un truc hyper catho d'Ontario...),
Je ne suis pas sûr de saisir. Tu es contre le principe général? Ou contre uniquement quand c'est fait par des «
hyper catho » ?
Le fait que tu prends soin d'ajouter « par des hyper catho » tend à penser que tu trouves peut-être ça légitime quand c'est fait et/ou proposé par d'autres (
des « woke gentils », pour toi. Parce que pour moi, s’ill le font et/ou le proposent, se sont déjà des « extrémistes »).
Moi ç'a n'importe pas par qui c'est fait et/ou proposé. Je suis
contre le principe en tant que tel. On ne doit pas faire disparaître des livres, des BD, des œuvres d'art sous prétexte qu'à l'époque où ils ont été créés, ils ne correspondaient pas aux valeurs actuelles.
Le seul truc où je suis « ouvert », même si je ne suis pas d'accord sur le fond, c'est concernant certain logo de CIE (
Uncle Ben's®, Aunt Jemima®, etc.) parce que
1- c'est de l'ordre de l'image et du choix d'une entreprise privée.
2- Au final ça ne nuit et ne brime personne qu'ils changent leur logo (
personne n'est congédié, P. Ex.). Je conserve mon opinion au sujet que je trouve ça «
too much », non nécessaire, mais c'est leur droit et il y a pire à dénoncer et combattre.
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41...qu'on "cancel" l'histoire etc. et je suis contre les dérives que tu dénonces.
C'est bon à savoir. Merci de le dire!
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41Concernant les musiciens, j'ai aussi déjà répondu : c'est le contrat à durée déterminée qui est à remettre en cause.
Non, c'est là que nous divergeons. Et EB fait pareil en ramenant tjrs tout à la particularité de chaque cas. Oui, bien sûr qu'il y a tjrs des trucs de cet ordre à améliorer (
contrat à durée déterminée, P. Ex), mais il ne s'agit pas uniquement de ça. Il y a aussi une autre « couche », un « principe » qui, justement, exploite d'autres trucs à corriger (
contrat à durée déterminée, P. Ex.) et qu'on doit aussi dénoncer :
la volonté d'effectuer une discrimination positive basée uniquement sur la couleur de la peau! Résultant d'une nouvelle pression sociale!
C'est la même chose quand EB ramène toujours tout au fait que « la faute revient à l'employeur », lorsque, P., Ex, un prof/présentateur est congédié. Bien sûr que dans les faits un individu a la responsabilité du congédiement (
c'est un truisme). Mais les raisons qui le poussent à congédier sont particulières et font partie d'une nouvelle pression sociale, une tendance qui se repend.
Ce qui nous sépare, c'est que vous semblez minimiser les effets de cette nouvelle pression sociale qui en pousse certains à céder à cette dernière.
Et, ce qui est curieux, et surtout incohérent pour moi, c'est que pour d'autres sujets, prenons le sexisme, P. Ex., vous êtes les premiers d'accord pour dire qu'il faut combattre le principe même du sexisme. Que ce soit en termes d'éducation, de représentation sociale, de moeurs, etc., etc. Dans ce cas, vous ne focalisez pas uniquement sur le fait qu'une victime de sexisme est uniquement victime de l'acte « d'un particulier » et/ou d'un recteur, d'un employeur, d'un « vieil oncle » lors d'un dîner. Vous ne vous contentez pas de dire que le problème, ce n'est que l'employeur et/ou le vieil oncle. Non, pour ce genre de sujet, vous « voyez plus loin », votre « cadre s'élargit » et vous considérer la « tendance~culture générale ».
Alors pourquoi, pour d'autres sujets, vous n'êtes pas conséquent et ne faites pas de même?

Les musiciens non réengagés parce qu'ils sont blancs, c'est juste une histoire de contrat à durée déterminée selon toi. Un prof et/ou un présentateur viré pour avoir utilisé le mot en « N », c'est juste un manque de jugement de son employeur selon EB!
Tu vois ce que je veux dire? Et pourquoi, de mon point de vue, le fait de débattre avec vous deux, entre autres, m'est, pour moi, tout à fait rationnel et légitime! Parce que de mon point de vue, la « largesse » de ce sur quoi vous focalisez est « à géométrie variable » selon les sujets. Alors que moi je focalise surtout sur les principes dont résultent les cas spécifiques (
parce que des cas spécifiques, il peut y en avoir des millions avec tout autant de spécificité banale. Si ça se trouve, l'employeur qui congédie un employé à tort un matin, c'est peut-être surtout parce qu'il s'est fritté avec sa femme la veille. Ou alors parce qu'il est incompétent, irresponsable, n'a pas de couilles, etc., mais on s'en fout de tout ça pour le présent sujet, car toutes ces raisons existent de toute façon même hors tendance, hors pression sociale.)
Il est donc tout à fait « rationnel » que je me pose comme question :
«
mais pourquoi pour ces sujets spécifiques, LDM et EB veulent n'y voir que des causes banales alors que ce n'est pas ce qu'ils font pour d'autres sujets? »
Pourquoi ne voulez vous pas reconnaître, tout comme l'on pourrait parler de « culture~moeurs sexistes », P. Ex., qu'il est en train de se former une toute nouvelle « culture woke », une « culture de cancellation », de « discrimination inversée » et qu'elle créer des pressions sociales (
exacerbées par les réseaux sociaux) qui influencent (
et exploitent les faiblesses et travers de) tout un tas de gens (
comme un employeur n'ayant pas de couille, P. Ex., oui, bien sûr qu'à un autre niveau ça joue aussi).
Bref, je ne comprends pas que vous puissiez passer complètement sous silence la principale raison pour laquelle l'on ne « renouvelle pas un contrat à durée déterminée »!
Tu ferais pareil si tu savais que 14 femmes ne sont pas « renouvelées » uniquement, principalement parce que se sont des femmes?

Ben voyons! Viens me dire, en me regardant droit dans les yeux, que tu me parlerais uniquement de la problématique des contrats à durée déterminée!
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41Pour le reste de tes questions, ben il faut croire qu'EB et moi sommes particulièrement sensibles aux injustices de tous bords.
Fort probablement pas plus ou moins que la plupart d’entre nous. C'est juste que nous n'abordons pas tous les sujets par le même angle.
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 15:41Nous nous attachons donc plus aux causes du mouvement woke qu'aux faits de ce mouvement...
Et c'est pour moi une erreur et/ou la résultante d'un biais, d'un « parti pris ». Aussi nobles soient les idées et intentions de départ, quand des tendances s'installent, s'intensifient, se transforment en pression sociale qui affectent de plus en plus d'individus (
au point où des cas sont relevés chaque semaine dans les médias), s'intéresser aux « faits concrets » de cette tendance générale devient tout aussi sinon plus important, àmha.