Luc a écrit : Comme protestant d’un ensembles d’Églises unies, je parle donc pour nos communautés sans prétendre représenter tout le protestantisme,nous considérons qu’il existe certains textes trop mystérieux ou trop approximatifs pour être valablement interprétés,nous attendons donc une meilleure compréhension de ceux ci,ce qui nous rend ,à ce jour,incapable de nous positionner par rapport a leur signification
Je ne voit pas l’intérêt d'attendre...attendre de la part de qui ? La Bible à déjà été passée au crible aussi bien par des croyants que des laïques et ce depuis prêt de 2000 ans. Tu va attendre longtemps. Tu sera mort avant, et nous aussi.
Mais pour d’autre comme Éphésiens 5, Le message est clairement intemporel,il s’applique a toutes les époques
Dans la Bible comme dans le Coran certains messages ne sont conçus que pour la période entourant la "révélation", ça peut être plus ou moins clairement dit (de souvenir).
Pour d'autres il est + ou - sous-entendus que les passages sont + ou - intemporels.
Mais la majorité des écrits demeures dans l'indécidable sur ce point. N'est-ce pas ?
Comment les différencier ? Selon l'autorités d'experts humains ?
Ceci-dit il faut bien admettre que contextualiser les textes, dans leurs ouvrage, sémantiquement et historiquement, "apaise" et relativise pas mal les attaques d'anti-religieux reprenant les textes "saints" littéralement et les jugeant ainsi (alors qu'il s'agit la, avant tout, d'un sport d’extrémistes). Vision peut partagée par une majorité de croyants ne se sentant donc que peut offusqués (ni même piégés) par la critique.
Mais attentions à ne pas faire de ce travail une excuse pour rejeter la critique. Bien souvent, la critique du laïque est relativisé par ce travail, mais parfois illusoirement écartée, comme ici (je conseil la lecture qui parle largement de l’importance de la mise en contexte par rapport au texte, à la période du texte et aux traductions...mais aussi l’intérêt de s'appuyer sur l'étude des textes et de ne pas bêtement adopter une posture partisane, qu'elle sois anti ou pro religieuse etc) :
https://oumma.com/frapper-sa-femme-avec ... ez-les-22/
http://www.atlantico.fr/decryptage/musu ... 29783.html
Malheureusement, rien d'aussi construit sur le fait qu'en Islam, l'avis d'une femme dans un procès vaut la moitié de celle d'un homme dans certains cas...
http://www.islamophile.org/spip/La-posi ... nt-au.html
Sur ce dernier lien, on peut voir que les "explications" sont largement discutables...et généralisatrices pour les femmes.
Evidemment, ce genre de généralisation (ce qu'on appel un
vide juridique) est inévitable, même dans les textes de lois actuelles (et laïques).
En soit, ça veut tout simplement dire que les livres religieux on été conçus à une époque donnée, et par des humains. Y sont visible les limites humaines à l’écriture de texte juridique (qui ne prendrait pas 30K pages pour être clair du moins).
Ce probleme existe de nos jours, il existait avant. L'erreur, la limite, la simplification du réel à des fins pratiques...est humaine.
Point. Dieu à possiblement pensé à nos limites, en les incluant dans les textes.
Mais ce que j'explique la ne semble pas prendre bcp de place, et semble intelligible, non ?
Dieu nous prend t'ils pour des cons, incapable de lire plus de 300 pages ?
Cela suffit t'il à dire que le Coran est machiste ? Non. (edit : dans le contexte de l'époque d'apparition du texte ça serait risqué de juger ainsi, mais actuellement c'est évidement inévitable de se poser la question).
Mais ça oui :
1-Elle ne peut pas accomplir la salat (namaz=prière rituelle). Dans le hadith, il est déclaré : (La femme en état de règles ne peut pas pratiquer la salat [namaz=prière rituelle].) [Boukhari, Muslim, Abou Davud]
4- Elle ne peut pas toucher le Coran. Dans le Coran, la signification d’un verset est (Personne d’autre que ceux qui sont purifiés [d’impureté (djénaba), des règles (menstruations), des lochies et du fait de ne pas avoir accompli le woudou (ablution mineure)], ne peut toucher le Coran.) [Sourate Vakia 79]
Parcontre, les mecs qui on la chiasse...c'est bon...
Ça, c'est du sexisme puisque les croyances (de ce qui est "sale" ou non) de l'époque ne sont plus valable actuellement, l'application d'un tel texte est largement régressif de nos jours. Or, ce passage du Coran semble être intemporel.
Au début je pensais qu’il était préférable de réécrire les Évangiles pour notre époque,j’ai finalement compris que la Bible devait s’étudier avec un minimum de vulgarisation et que la traduction, l’interprétation en tenant compte de la sémantique ,faisait partie intégrante de l’exercice.
Le problème est que les livres religieux ne peuvent pas être directement transformés à cause de la soit disant ombre divine qui plane derrière, alors qu'ils le furent déjà amplement. Durant leurs compilation, et même après. Aussi, il semble utopique de demander à des livres religieux de se corriger à travers une autorité et selon le contexte des époques, puisqu'ils sont sensés être "parfaits"...
Des féministes vont plonger sur cette phrase comme un chien affamé sur un os,et je ne dois pas vous expliquer pourquoi, vous le comprenez très bien.
Cependant ces féministes omettent la phrase : 21 ,et pourtant elle précède directement la 22,elle lui est même rattachée.
Ici il n’est question ni d’homme ni de femme,et pourtant la même terminologie est employée : soumettez-vous, soyez soumises…..par rapport a l’Esprit de la Bible,cette exhortation signifie : comportez vous comme des subordonnés de Dieux qui sont au service les uns des autres.
Respectons l’unité par rapport a ces deux phrases.
Je vait décomposé en 2 partie.
- Tu à raison, après les membres ce forum critique asses souvent certaines mouvances féministes pour concevoir que le féminisme rencontre actuellement des stratégies de communication contre-productives.
Au point qu'on se demande si ces mouvances différencient l'homme de la femme. Ils sont évidement différent.
D'ailleurs, à style de vie égale, l'homme est généralement plus fort physiquement que la femme. Ça ne me choque pas qu'a l'époque l'homme avait certains devoirs, différents de celui des femmes. Et même de nos jours ça me choque pas dans certaines situations.
- Tu utilise l'excuse du contexte et de la sémantique pour relativiser un sexisme qui est grandement anachronique. C'est inutile. Pour les parties soi-disant non-anachroniques et intemporelles, le relativisme va créer de la remise en contexte des passages, de la sémantique etc...Cela permet au mieux de contre-argumenter contre certains anti-religieux qui adoptent plus une posture plus qu'une pensée (universitaire par exemple). Mais en revanche, le fait qu'il existe des absurdités dans la Bible concernant les différences entre homme et femme est factuel.
Exemple :
"- L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme.
- En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme ; "
http://www.enseignemoi.com/bible/1-cori ... -11-3.html
Ou encore,l'inexplicable :
" -Si une femme est enceinte et enfante un garçon, elle sera impure pendant sept jours comme au temps de la souillure de ses règles.
- et pendant trente-trois jours encore elle restera à purifier son sang. Elle ne touchera à rien de consacré et n'ira pas au sanctuaire jusqu'à ce que soit achevé le temps de sa purification.
- Si elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme pendant ses règles, et restera de plus soixante-six jours à purifier son sang. "
Tout cela n'empêche donc pas la Bible de parler de l'homme comme d'un chef sans concession ni exception (même si parmi quelques couples l'homme puisse être une quiche de 90kilo de gras et que sa femme pourrait être une catcheuse de 60kilos de muscles ! Et ca existe...). Cela est du au contexte historique aujourd’hui jugé comme un dogme obtus et "has-been", et non pas aux capacités féminines (qui peuvent être de grandes chefs, et qui le furent, même bien avant JC...).
L'autre hic dans ce roman, c'est que Dieu à créer l'homme avec de la terre et la femme de la côte d'un homme...pourquoi ? Pour que l'homme s'attache à sa femme comme sa chair ? Pas besoin de ça IRL. D'ailleurs ça ne marche pas. Ou alors ça créer de la dépendance affective qui n'est pas forcement mieux que le probleme de l’éclatement de la cellule familiale.
Il ne faut pas prendre ça littéralement ? C'est symbolique ? Ok ! Mais ça revient au même, finalement (en pratique)...
La Bible est un livre de morales, et doit le rester. Mais il est aussi totalement dépassé par la réalité, même de l'époque. Puisque la femme n'a pas été créée à partir d'un bout d'homme (on le sais, c'est un savoir)...ou alors, à l'époque ou la distinction entre les sexe apparaissait dans le vivant, l'homme et la femme n’était pas encore un homme et une femme (très très loin de la)...(historie de couper l'herbe sous le pied à une certaine volonté de concordisme abusif).
Quand on connaît ce que Jésus a fait pour sont Église,on peut traduire,hommes, comportez vous envers vos femmes comme Jésus envers son Église,adorez vos femmes, respectez les, protégez les,sacrifiez vos propres intérêt pour elles.
Et si ta femme fait 60kilos de muscle est toi 90kilo de gras, qui protège qui ?
Et si, tout simplement, ta femme est plus à même de te protéger ?
Comme elle :
https://www.youtube.com/watch?v=UM2JoKm_pD8
Cette femme à aussi possiblement un salaire correcte (si sportive de haut niveaux par exemple)...elle pourrait protégé physiquement et matériellement tout un tas de mecs !
Interprétation parfaitement cohérente non seulement avec la suite mais avec tout l’esprit des Évangiles.
Cohérente dans la Bible, moins face à la réalité.
Mais contrairement aux féministes gauchistes qui cherchent a briser l’empathie qui devrait exister entre l’homme et la femme
En quoi les gauchistes cherchent cela ?
A part dans tes fantasmes de droitiste je veut dire ?
Peut tu étayer cela, ou va tu éviter cette question ?
Car en réalité le mariage réussit entre un homme et une femme devrait symboliser l’union qui existe entre Le Christ et son Église,voila le mystère.
Et il est ou le Christ dans les couples aimant mais mariés civilement, laïquement et sans aucune considération religieuse ?
Réponse : nul-part...et apparemment ces couples ne sont pas plus dysfonctionnels que les autres.