Au cas où vous en douteriez, je précise que ce n'était certainement pas une insulte. En fait, j'aime beaucoup la poésie, mais je distingue la littérature de la science.canouloup a écrit :Je prends ça comme un compliment puisque c'est la deuxième fois que vous me comparez à un poète
Je comprends. Vous comprendrez que ce n'est pas un "problème" qui ne concerne que moi.Je voulais simplement dire que votre réponse dépendait de votre hypothèse de départ
Effectivement, je pense qu'il faut commencer par expliquer les faits objectifs: c'est ce qui est fondamental si on veut rendre la démarche scientifique fertile, si on veut proposer de véritables explications. Autrement, on tend à n'"expliquer" que ce qu'on a présupposé.
Si vous accordez relativement peu d'importance aux faits objectifs (i.e.., ce qu'est le cerveau et comment il fonctionne) qu'est-ce que je peux proposer qui puisse atteindre votre vision des choses? En d'autres termes, si vous mettez l'accent sur une "conscience phénoménal" mal définie - surtout celle qui vous est propre, que je ne peux évidemment appréhender -, je ne vois pas où ce situe la base commune de discussion. La seule chose que je gagnerais est de vous froisser avec des réflexions terre-à-terre.canouloup a écrit :Je ne pense pas que la discussion soit futileJean-Francois a écrit :Si vous en êtes convaincu, toute discussion est probablement futile parce que c'est déplacer le problème à un niveau rhétorico-philosophique où les faits objectifs ne pourront jamais arbitrer le débat
Jean-François