Jean-Francois a écrit : 09 juin 2020, 15:19
Pas vraiment car "stratégie" n'est pas utilisée dans un sens actif mais descriptif. Il s'agit bien de transformations sur plusieurs générations, sans but initial d'arriver à un résultat prédéterminé. Par contre, quand vous parlez d'"accident" dans le message précédent, ça suggère une mutation survenant entre le parent et le rejeton (induite par le "gaz" ou autre), ce qui n'est certainement pas la règle.
Je restais dans le cas de la chenille "serpent", où il est sous-entendu qu'elle a cette faculté afin de se protéger. Je partage effectivement l'avis où la transformation hasardeuse sans but déterminé sur plusieurs générations lui sauve la vie actuellement.
Quand aux "accidents" qui permettraient une
évolution rapide (d'une génération à l'autre), j'en parlais en tant que possibilité et non généralité
Jean-Francois a écrit : 09 juin 2020, 15:19
Ce que vous dites est franchement confus. Surtout parce que vous (comme Miraye) employez mal à propos le terme homoplasie.
C'est bien possible, ce n'est absolument pas mon domaine de prédilection, et je me suis arrêté sur la définition Wiki de Miraye.
Jean-Francois a écrit : 09 juin 2020, 15:19
Pour être clair, je ne comprend pas comment un organisme vivant pourrait "muter" face à un danger pour survivre !
Ben, il ne le fait pas. C'est un processus sur plusieurs générations, avec modifications plus ou moins mineures à chaque génération et reproduction des individus qui échappent le mieux à la prédation.
Oui, je sais, et je partage grandement cet avis sur la question, mais celle-ci était surtout dirigée vers ceux qui parlent d'adaptation direct face a un danger défini.
Jean-Francois a écrit : 09 juin 2020, 15:19
Qu'est-ce que ça veut dire? Dégénérescence à partir de quoi, d'une forme initiale idéale/parfaite? En quoi la morphologie de la chenille qui ressemble à une tête de serpent est-elle une "dégénérescence" par rapport à la morphologie d'autres chenilles?
Pour prendre un exemple concret: si je vous présente quatre chenilles:
1,
2,
3,
4. Sur quelles bases classerez-vous leur état respectif de dégénérescence?
En essayant de faire simple:
La dégénérescence serait plutôt une tare (dans le sens génétique), non pas d'une forme initiale idéale/parfaite, mais d'une minorité d'individu (voir d'un seul au sommet de la pyramide, celui par qui le gène va se transmettre aux descendants) qui va le différencier de l'espèce originel et de l'
évolution qui lui est propre.
Pourquoi j'utilise le terme dégénérescence ?
Afin de donner au départ de cette transformation une vision plus négative que celle positive trop souvent liée à l'
évolution, ou à l'adaptation.
D'un point de vue humain, puisque souvent le malentendu est là, cette chenille est un "monstre" pour les premiers individus mutant de l'espèce. Ensuite, par sélection naturelle et surtout par la survie des seuls éléments ayant cette particularité, elle sera une espèce en tant que telle.
Justement, connait-on les chenilles intermédiaires entre l'originel et celles-ci ? Pouvons nous prétendre qu'il s'agisse d'une
évolution sur plusieurs génération ou d'un "accident" (dégénérescence pour moi) sur un seul cas ? avons nous trouvé des traces de chenilles presque serpent ? de pas tout a fait serpent ? d'un peu plus serpent ? enfin bref, de leur ancêtres ?
J'espère être plus clair dans ma définition
Pour les 4 exemples, à vue d'oeil, je classerais uniquement la 4 de dégénérée
