spin-up a écrit : 02 mars 2022, 17:04
Medium_x a écrit : 02 mars 2022, 16:58
Très leger? Pourtant tu devrais être au courant qu'il y a consacré 30 pages avec pleins de citations des meilleurs savants du monde

Oh bah mince tu es passé à coté, c'est vers le début du livre pourtant
S'il a des arguments si convaincants dans ces 30 pages, pourquoi ne les développe t il pas dans le débat?
Pourquoi n'en parles tu pas toi, en tant qu'Eduqué qui a lu le livre?
Bonnasies et bolloré ne sont pas scientifiques, donc il font tout simplement appel à de grands savants qui explique l'impasse qu'est l'origine de
la vie pour les matérialistes qui pense que darwin explique tout.
Hubert P. Yockey, professeur de physique théorique à l’université de Berkeley, spécialiste de
la théorie de l’information appliquée à
la biologie et à l’origine de
la vie, conclut ainsi : «
La croyance que les protéines
nécessaires à
la vie telle que nous l’étudions sont apparues simultanément dans
la "soupe primitive" relève de
la foi . »
Philippe Labrot, du Centre de biophysique moléculaire du CNRS d’Orléans : «
La construction d’une cellule
vivante à partir de molécules extrêmement simples [comme celles obtenues par Stanley Miller] est une entreprise d’une incroyable complexité. Les avancées réalisées par les chimistes depuis l’expérience historique de Stanley Miller en 1953 semblent totalement dérisoires en regard de
la tâche à accomplir . »
«
La vie ne commence qu’avec
la première cellule fonctionnelle. Laquelle, fût-elle
la plus primitive, peut exiger au moins plusieurs centaines de macromolécules spécifiques différentes. Comment de telles structures déjà vraiment complexes ont-elles pu s’assembler, cela reste pour moi un mystère », disait Werner Arber, microbiologiste, prix Nobel en 1978
Pierre Sonigo, directeur de recherches à l’Inserm, spécialiste de génétique moléculaire, ajoute : « L’ADN apparaît comme
la cause historique, le début d’une histoire, mais personne ne sait d’où il vient, ni comment il fait pour produire
la vie . » Venant d’un scientifique athée, ce constat d’ignorance fait réfléchir.
Daniel Cohen, professeur de génétique à l’université d’Évry et directeur scientifique de
la société Genset (génie génétique), fut l’un des tout premiers cartographes du génome humain. Il se confiait ainsi au Point : « Le génome est un programme écrit dans un langage extraordinairement sophistiqué. Est-il possible qu’un tel langage soit né du hasard ? On peut l’imaginer, mais pas le démontrer. Personnellement, je suis passé en un an de l’état d’athée à celui d’agnostique. Car, si ce langage n’est pas le fruit du hasard, j’ai l’intuition qu’on pourra un jour le démontrer. Vous imaginez le bouleversement que cela produirait ? »
Wickramasinghe, professeur de mathématiques appliquées et d’astronomie à l’University College de Cardiff, ancien collaborateur de Fred Hoyle, tranche de son côté : «
La probabilité que
la vie ait pu se former à partir de matière inanimée correspond à un chiffre avec 40 000 zéros avant le 1. Un chiffre assez petit pour enterrer Darwin et
la totalité de
la théorie de l’évolution. Il n’y a jamais eu de soupe primitive, ni sur cette planète ni sur une quelconque autre. Et si les débuts de
la vie n’étaient pas dus au hasard, ils sont donc certainement le produit voulu d’une intelligence . »
Christian de Duve, prix Nobel de physiologie en 1974, biochimiste, spécialiste de biologie cellulaire, affirme que les chances d’apparition de l’ADN par « le hasard pur » sont des « improbabilités si incommensurablement élevées qu’elles ne peuvent être appelées que des miracles ». « J’ai opté en faveur d’un Univers signifiant et non vide de sens. Non pas parce que je désire qu’il en soit ainsi, mais parce que c’est ainsi que j’interprète les données scientifiques dont nous disposons . » D’ailleurs, dès l’origine, sir Francis Crick, prix Nobel de chimie en 1962 pour sa découverte de l’ADN, non croyant, admettait
la part de mystère de l’ADN : « Une structure telle que l’ADN ne peut pas être apparue par hasard . ». En 1981, Crick : « Un honnête homme armé de tout le savoir à notre portée aujourd’hui se devrait d’affirmer que l’origine de
la vie paraît actuellement tenir du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour
la mettre en œuvre . »
Harold Urey, prix Nobel de chimie 1934 et athée, confie ceci : « Nous tous qui étudions l’origine de
la vie trouvons que plus l’on se penche sur
la question, plus nous sentons qu’elle est trop complexe pour avoir surgi où que ce soit. Nous croyons tous comme à un article de foi que
la vie a évolué sur cette planète à partir de
la matière inanimée, mais il reste que sa complexité est si grande qu’il est pour nous difficile d’imaginer qu’elle l’a fait. »
Franklin Harold, professeur de microbiologie à l’université de Washington, termine son ouvrage The Way of the Cell : Molecules, Organisms and the Order of Life par ces mots : « L’origine de
la vie me semble toujours aussi incompréhensible, une question pour l’émerveillement mais pas pour l’explication. »
Koonin «
La recherche est un échec. Nous n’avons même pas encore un modèle plausible et cohérent, pas un seul scénario validé, concernant l’émergence de
la vie sur Terre. Cela est attribuable à l’extraordinaire difficulté intrinsèque et à
la complexité du problème. Une succession d’étapes extrêmement improbables est essentielle à l’origine de
la vie… Ceci fait que le résultat final apparaît quasiment comme un miracle . »
L’athée George Church, professeur de génétique à Harvard et au MIT, directeur du Center for Computational Genetics, exprime son étonnement à propos de ce « traducteur » essentiellement composé de protéines : « Le ribosome est
la structure
la plus complexe qui soit présente dans tous les organismes. […] Si j’étais un partisan de l’Intelligent Design, c’est
la question sur laquelle je me focaliserais : comment le ribosome a-t-il bien pu venir à l’existence ? […] Les quelque 53 protéines et 3 nucléotides, présents dans un ribosome, ne sont-ils pas le minimum requis pour sa consti tution ? […] Ceci est réellement merveilleux. […]
Personne n’a jamais réussi à construire un ribosome qui fonctionne correctement sans se servir de protéines », protéines qui sont elles-mêmes synthétisées grâce à un ribosome ! …
Jacques Monod, athée militant, écrivait : « Le problème majeur, c’est l’origine du code génétique et du mécanisme de sa traduction. En fait, ce n’est pas d’un problème qu’il faudrait parler, mais plutôt d’une véritable énigme. Le code n’a pas de sens à moins d’être traduit.
La machine à traduire de
la cellule moderne comporte au moins cinquante constituants macromoléculaires qui sont eux-mêmes codés dans l’ADN : le code ne peut donc être traduit que par des produits issus de
la traduction. C’est l’expression moderne de l’œuf et de
la poule. Quand et comment cette boucle s’est-elle fermée sur elle-même ? Il est excessivement difficile de l’imaginer. »