Emanuelle a écrit :Ce que rapportent les témoins c'est un état de conscience bien plus clair que l'état de conscience ordinaire (conscience de veille "normal", que tout un chacun connait) très souvent à un moment où l'entourage de la personne jurerait qu'il est totalement inconscient voire quasiment mort. Ils rapportent un état de conscience jamais connu auparavant qui leur laissera d'ailleurs après une profonde nostalgie.
Ils disent (avec une belle unanimité) que leur vécu était plus réel que la réalité ordinaire.
Un très grand nombre de témoignages rapportent des perceptions précises vérifiables et vérifiées, lors de la phase dite "hors du corps". C'est ce qui permet de dater le moment de l'expérience. C'est ce qui permet de dire qu'il ne s'agit pas d'hallucinations. Pour se faire une idée de cela, il s'agit de connaitre véritablement les propos des témoins, non de s'en tenir à quelques témoignages glanés sur internet comme je viens de l'écrire.
Je ne pense pas avoir dit le contraire de tout cela.
Vous disiez que l'expérience était objective car les faits rapportés s'étaient bel et bien déroulés dans l'entourage du sujet. Et je suis d'accord avec cela, c'est objectif, tout le monde peut le vérifier (avec les précautions d'usage).
Mais l'ensemble de leurs témoignages n'est pas objectif.
Si ils disent par exemple que leur état de conscient était plus clair, le fait qu'ils étaient dans un état de conscience plus clair n'est pas un fait objectif car il ne peut être partagé par tous. Leurs
déclarations unanimes de cet état et un fait objectif qui peut être étudié (i.e., on peut se poser la question "pourquoi disent-ils tous cela ?"), on peut émettre et tester des hypothèse à partir de ces faits.
Emanuelle a écrit :Un médecin ne peut établir un diagnostic juste s'il ne connait pas ces expériences et les difficultés après. Encore moins si cela le trouble trop dans ses propres croyances.
Vous n'avez pas compris mon message.
Si un psychiatre prescrit un traitement un traitement à un patient, vous affirmez sans raison que c'est sur la simple base que ce patient a déclaré avoir fait une OBE/
EMI. Je vous demande ce qui vous permet d'affirmer que ce traitement donné l'est sur base de cette seule déclaration.
Je pense que c'est faux et qu'aucun psychiatre ne ferait ça, et que si un patient ayant eu ce genre d'expérience est en effet médicalisé c'est pour de vraies raisons médicales (PAS simplement parce qu'il déclare avoir fait une OBE/
EMI). A savoir que le psychiatre a fait un vrai diagnostic et qe ce diagnostic demande ce traitement (il y a donc des symptômes qui ne sont pas une simple déclaration d'OBE/
EMI).
Les EMI devraient être étudiées à l'université de médecine. Je ne doute pas un instant que ce sera un jour le cas.
Elles sont pour l'instant étudiées par des chercheurs, contrairement à ce que vous semblez croire.
Lorsqu'il y aura un consensus scientifique à ce sujet, elles seront enseignées à l'université. Tout va bien donc, non ?