Non il n’y a que deux sexes biologiques mâle et femelle, (les intersexes combinent des caractéristiques
de ces deux sexes mais c’est encore un autre sujet que celui
de la dysphorie
de genre chez des personnes dont le sexe biologique est bien défini), les personnes atteintes
de dysphorie
de genre, une condition psychique, ne changent pas cette réalité
de biologique
de base. Pas plus que le fait qu’on ne peut pas changer
de sexe biologique. Un homme a beau se sentir femme, il ne sera jamais une femme, même en se mutilant pour y ressembler, c’est la vie. Et c’est ce qui démontre le caractère totalitaire
de la condamnation
de ce père mais j’y reviens plus bas. D’abords un ou deux rappels nécessaires.
Premièrement le fonctionnement du cerveau est extrêmement variable avec le temps, c’est la plasticité cérébrale, et
de fait on ignore totalement si des facteurs environnementaux particuliers ne sont justement pas à l’origine au non
de la dysphorie
de genre.
«There are structural and functional sex differences in the brain, some of them observable across the life span and others only during specific developmental phases. Sex differences in the brain are largely determined by steroid hormone exposure during a perinatal sensitive period that alters subsequent hormonal and non-hormonal responses throughout the lifespan, but they also depend on genes on sex chromosomes. Moreover, there is continuous interaction between genes and experiences, “epigenetics”, which changes the expression of genes without any change in the underlying DNA sequence. Research suggests that, for example, early social experiences may act as such epigenetic influence that they ultimately shape lasting sex differences in brain and behavior,20–22 but a lot more research is needed in this field to obtain solid knowledge relevant for understanding GD.»
De plus durant la puberté la majorité des enfants transgenre finissent par à nouveau s’identifier à leur sexe biologique.
«Adolescence is a crucial time for identity and psychosexual development in young people with gender identity concerns.25 The outcomes of GDC have been discussed in terms of its persistence and desistence. For most children with GDC, whether GD will persist or desist will probably be determined between the ages of 10 and 13 years,26 although some may need more time.27 Evidence from the 10 available prospective follow-up studies from childhood to adolescence (reviewed in the study by Ristori and Steensma28) indicates that for ~80% of children who meet the criteria for GDC, the GD recedes with puberty. Instead, many of these adolescents will identify as non-heterosexual.17,29 Steensma et al26 interviewed adolescents with different outcomes of GDC (persistence or desistance). The adolescents mentioned social environment, the anticipated results of bodily changes and first romantic and/or sexual experiences as central factors in the desistance or persistence of GD.»
Bref la dysphorie
de genre est
de fait très souvent réversible, et oui certains enfants ont été poussé vers la transition
de manière abusive avec des conséquence graves et des mutilations qu’ils ont par la suite regrettés,
je pense que tu as déjà entendu parler du cas de Keira Bell.
Bref tu vois rien n’est simple et sur le long terme que des inconnus. On peut rétorquer comme dans l’article présenté ci-dessus, que le taux
de dépression serait plus faible chez les enfants dont les parents acceptent la transition, problème, les données sont faibles (faible échantillonnage notamment) et rien
de probant sur le long terme.
En revanche cela me ramène au point
de départ, il n’y a que deux sexes biologiques et on ne peut pas changer
de sexe. Au mieux ou plutôt au pire, on peut mutiler son corps,
de manière irréversible pour ressembler à une personne
de l’autre sexe, mais ce n’est pas un réel changement
de sexe et l’écrasante majorité des gens ne verront donc légitimement pas cela comme un changement
de sexe et ne considéreront jamais une femme transgenre comme étant une femme et un homme transgenre comme un homme.
Dès lors obliger légalement à une personne de considérer un homme comme étant une femme, simplement parce que celui-ci se sent femme, revient à contraindre les gens à mentir. Oui c’est là le côté totalitaire du bousin, obliger les gens à mentir et à appeler un homme une femme, comme si la réalité biologique devait céder face aux sentiment ou condition psychologique, c’est-à-dire la dysphorie
de genre,
de l’individu. Lorsque tu dis que ce père mérite d’aller en taule parce qu’il ne considère pas sa fille comme un garçon, c’est bien que tu soutien la pratique obligatoire du mensonge par la loi, et c’est une dérive autoritariste très dangereuse. Après tout où est la limite, si demain on interdit aux parents
de considéré leurs enfants comme étant en obésité morbide car cela pourrait offenser ou mettre en détresse ces derniers? Faudra-t-il également s’y plier? Et si un enfant blanc se dit Noir, et que ses parents lui disent que non, maltraitent-ils leur enfants en lui refusant son identité raciale fantasmée? Je ne parle même pas des «transvalides» car ces délires peuvent aller très loin.
À partir
de là si tu continues à soutenir ce genre
de dérive totalitaire alors mes félicitations au moins les choses sont claires. Mais ne te permets plus jamais d’accuser qui que ce soit d’autres
de fascisme ou d’autoritarisme car ta position est on ne peut pas plus autoritariste et liberticide, une position où les gens n’ont pas le droit d’exprimer des opinions légitimes et même des faits sous peine d’être condamnés à
de la prison. Tout cela au nom du bien cela va sans dire.