Le livre
de Sophie Robert semble bien constituer un marteau * pour enfoncer les clous du cercueil, concernant les mandarins et les caciques purs et durs
de la chose.
Sommaire
PROLOGUE.
I- UNE ETHNOLOGUE
DE LA PSYCHANALYSE.
- Comment tout a commencé.
- Une sorcière au tribunal.
II- LE COMPLEXE D'OEDIPE.
-
La véritable signification du complexe d'OEdipe.
- Réfutation neurologique du complexe d'OEdipe.
- Réfutation éthologique du complexe d'OEdipe.
- Un désir d'inceste supposé jouer un rôle positif chez les femmes.
- Cécité des psychanalystes à l'égard des crimes sexuels.
- Une théorie qui protège les pédocriminels.
- Une théorie enseignée comme un dogme.
-
La psychanalyse des enfants.
- Des psychanalystes malades
de la sexualité.
- Du phallus partout,
de la virilité nulle part.
- « Ne pas céder sur son désir ».
III-
LA MÈRE PSYCHOGÈNE.
- Envie du pénis et enfant substitut.
-
La censure
de l'amante.
- Les troubles
de l'attachement.
- Le jeu
de la bobine.
-
La folie maternelle des premiers mois.
-
La dépression maternelle.
-
La forclusion du nom du père.
- Le désir
de mort
de la mère à l'égard
de l'enfant.
- Le syndrome
de Münchhausen par procuration.
- Le syndrome d'aliénation parentale.
- Les placements abusifs.
- Criminaliser l'amour maternel.
- Et le père ?
IV- DÉCODAGE DU DISCOURS PSYCHANALYTIQUE.
- Une vérité située toujours à l'envers
de la réalité.
- L'art
de manipuler le langage.
- Un inconscient en opposition avec
la conscience.
- Le concept
de résistance.
-
La psychose blanche.
- Drogués du divan.
- Le trauma et l'après-coup.
- Faux souvenir induit versus mémoire traumatique.
- Décompenser sur le divan
V- HOLD UP SUR
LA PSYCHIATRIE ET
LA PSYCHOLOGIE.
- Une discipline née en rupture avec
la médecine.
- Un dogme simpliste enseigné avec le mépris
de la science.
- « On n'est pas là pour soigner les gens ».
-
La culture du nihilisme thérapeutique.
- Des traitements parfois humiliants et maltraitants.
- Un rapport au corps inexistant ou hostile.
VI- LE MODÈLE ÉCONOMIQUE DES PSYCHANALYSTES.
- « Il faut que ça coûte ».
- Une assuétude à l'argent.
- « Si les gamins vont tous à l'école, avec quoi on va travailler ? ».
- Le business des didactiques.
ÉPILOGUE.
- À ceux qui affirment que
la psychanalyse leur a fait du bien.
- Changer
de paradigme.
- Hold up sur l'humanisme.
- Une secte qui a réussi.
* à charge pour Sophie Robert, c'est indéniable, elle ne s'en cache pas, ce qui peut s'expliquer pour partie confrontée qu'elle fut à
la violence des propos émis à son encontre par un quarteron
de psychanalyste déchaînés, qui ont réussi à faire interdire diffusion
de ses documentaires duran6deux années, avec une demande
de frais exorbitants qui a avaient pour objectif
de la couler définitivement, elle et son entreprise.
Ces psychanalystes furent déboutés
de leurs actions par le tribunal
de Douai.
https://blogs.mediapart.fr/jean-louis-r ... ychanalyse
Le contenu
de son livre n'en demeure pas moins précis, documenté, rigoureux et correspond à un véritable travail d'enquête.
https://blogs.mediapart.fr/jacques-van- ... te-preface
Édit...
Dernière livraison...
Intéressant dossier sur les rêves qui sont étudiés avec une approche scientifique, rigoureuse, avec des données récentes, issues
de recherches, et non par rapport à une grille
de lecture définie par une doxa psychanalytique reposant sur des pseudo-concepts qui ont fait leur temps.
Articles riches, où nous apprenons, dans l'un d'entre eux, qu'une zone
de notre cerveau, le gyrus parahippocampique, est chargée
de classer les événements comme familiers quand nous les avons déjà rencontrés. Problème... ce gyrus s'activerait parfois par erreur face à des situations nouvelles, nous donnant l'impression d'avoir déjà vécu des scènes...
Il apparaît, à
la lecture
de ce dossier, qu'il y a beaucoup
de questions qui restent en suspens, avec des zones
de flou qui perdurent.
Autre extrait...
"Longtemps, on a abordé les cauchemars récurrents sous le prisme
de l'hypothèse psychanalytique, selon laquelle ils seraient dus à un traumatisme non résolu qu'il faudrait travailler à résoudre. Mais le fait est qu'on n'en sait rien. En cas
de cauchemars répétés, avant d'aller voir un psychologue, il faut à mon avis faire un diagnostic médical. On évite ainsi
de longues errances."
(Isabelle Arnulf, neurologue et directrice des pathologies du sommeil
de l'hôpital
de la Pitié-Salpétrière, à Paris)
Le constat, implacable, à l'aune des faits, est que
la "réalité" psychanalytique, si souvent évoquée et revendiquée, dispose
de moins en moins d'arguments recevables au fur et à mesure que
la science progresse.
Il va falloir assumer
la dichotomie.