jroche a écrit :S'il n'y a pas du tout de libre-arbitre, on ne devrait même pas parler d'erreur. Est-ce qu'une pomme qui tombe de son arbre commet une erreur ?
Ca dépend, ta pomme à telle la capacité à comprendre son environnement
et le modifier (consciemment) ?
Et d'ailleurs faut pas confondre erreur
et faute. Une erreur n'est pas intentionnelle. Une faute oui.
Ce qui est sure c'est qu'une pomme ne commet pas de faute.
Amha, le LA ca n'existe pas, c'est un principe,
et lui donner une réalité en justifiant comment il peut exister concrétement, c'est un début de réification. Les degrés de liberté peut-être oui.
Et l'étendue de la liberté d'action dépendra de ta
conscience de l'environnement, de ton passif...de ton état de santé...etc. Les quels états sont, amha,
et de toute façon largement déterministe (selon moi)

.
Et cela ne pose pas de problème morale. Car en punissant une personne qui n'a pas eu le choix, tu punis sont intention, parfois sont manque de discernement (moins fortement, généralement très peut d'ailleurs, même pour un meurtre sans intention de le donner
et sans intentions violentes les peines sont largement plus légères).
Et se faisant, tu modifie les déterminants de l'accusé en le punissant. Ce qui pourrait le réintégrer dans la société (ou pas

).
De toute façon pas de panique, la loi
et le droit ne fonctionne pas sur un mode ON/OFF intentionnaliste, fonctionnaliste, conséquentialiste ou déontologique. Généralement on utilise TOUT les outils conceptuel à dispositions pour construire un système de justice. Puisqu'elle en est née de l'héritage de toutes ses pensées. L'affirmation mériterait une source. Je l'ai pas sous le nez, mais ca vient d'un souvenir de lecture d'une introduction du fonctionnement du droits dans un manuel Dalloz. Si tu insiste, je te fournirais la source qui parle de ce sujet. Si je la retrouve.
Evidement, vu que la mémoire c'est pas très fiable, hésite pas à me contredire
