Yep. Le rigoureux sert à éliminer les autres explications. Dans ce cas ci, obtenir les informations ailleurs que dans le cerveau de l'autre (ou votre banque d'information collective cosmique (désolé je ne me souviens plus du terme que vous utilisez)).Mireille a écrit :La méthode sceptique face à la télépathie demande que l'on suive un protocole établie et rigoureux pour confirmer ses hypothèses
À date vous rejetez les protocoles suggérés qui permettraient d'exclure les autres explications (devinez une information par hasard ou logique, donner des informations qui colleraient facilement à plein de monde, orienter le discours selon le langage corporel etc) en disant que votre concept de télépathie ne marcherait pas dans ces conditions là. Et les protocoles que vous suggérez laisseraient passer ces choses.Mireille a écrit :et bien moi je te dis que vous n'avez pas la bonne méthode,
Aucun résultat positif de l'existence de la télépathie en effet. Des tests qui échouent ce n'est pas "aucun résultats".Mireille a écrit :d'aillleurs vous n'êtes arrivé à aucun résultat à part peut-être critiquer ceux des autres.
Il n'y a pas de test qui peut prouver l'inexistence définitive de la télépathie. Le mieux qu'on puisse avoir c'est des tests tentant d'en prouver l'existence, qui échouent constamment.
On ne saura qu'en testant. Vous commencez avec une hypothèse "la télépathie marche dans les conditions X". On fait un protocole rigoureux (pour éliminer les autres explications que télépathie) pour vérifier si ça marche. Si ça ne marche pas, vous changez votre hypothèse "la télépathie marche dans les conditions y". Vous allez éventuellement soit prouver une forme de télépathie soit venir à bout de conditionsMireille a écrit :Avant de pouvoir créer un protocole qui puisse prouver quoi que ce soit, il faudrait commencer par savoir dans quelles conditions cette lubie comme tu l'appelles savamment, peut se manifester.

Très vrai. De l'autre coté de la médaille par contre, les choses seraient bien différentes aujourd’hui si tout ceux qui ont fait des avancés scientifiques dans le dernier millénaire, avaient à la place passé leur vie à essayer de prouver quelque chose qui n'existe pas. Savoir faire la différence entre un terrain ardu et une route qui même nulle part est la difficulté j'en conviens.Mireille a écrit :Si des gens n'auraient pas persévérés, on aurait pu attendre encore des siècles avant que certaines découvertes se soit révélées.
Ah mais il y a aussi les hallucinations plus "mineure" où on a une parfaite conscience et perception de notre environnement mais qu'on vois un élément supplémentaire que les autres ne vois pas, comme une grosse araignée ou Toto le clown sympathique..Mireille a écrit :et on reste conscient pendant que ça se produit contrairement à celui qui hallucine qui se trouve plongée à l’intérieur d'une fausse réalité; il ne fait plus la différence.
C'est pourquoi je dis que la personne affectée ne peut pas faire la différence entre l'hallucination de la grosse araignée qui n'existe pas et la vision de la grosse araignée d'une autre dimension/plan. Il peut penser pouvoir faire la différence mais c'est un peu arrogant "Seul les autres peuvent croire à leurs hallucinations, MOI je le saurais tout de suite".
Ça prend une méthode extérieure à la personne. Si les visions dans d'autres dimensions/plans n'existent pas, alors cette méthode ne peut exister (parce que ce sont alors toutes des hallucinations).
Une fois le tour expliqué oui, mais avant ça, ce n'est pas toujours évident de dire quelle est l'illusion ou même où dans le tour elle se situe.Mireille a écrit :Pour ce qui est de l’illusion tout le monde a vu dans sa vie un tour de magie et peut très bien voir que c’est une erreur d'interprétation de son esprit.
Il y a d'autres formes d'illusions, exemple : Vous faites du magasinage (shopping pour les français :P) ou vous êtes dans une autre ville et vous apercevez au loin ou du coin de l'oeil une de vos amis. Pour vous rendre compte 2 secondes plus tard que ce n'est pas du tout votre amie finalement. Pendant 1 seconde vous étiez persuadée à 100% que c'était elle pourtant et si vous n'aviez pas eu l'opportunité de vérifier (si vous l'aviez vu qu'une seconde avant de la perdre), vous auriez continué à être persuadée que vous avez vu votre amie en ville.