Outre ces intéressantes références, je propose ce document provenant du service de la prévention des violences domestiques de Genève, qui confirme que, si les femmes savent aussi être violentes, elles le sont et le restent dans une proportion moindre que les hommes.Cartaphilus a écrit :Salut à tous.
Peut-être faut-il également s'intéresser aux conséquences de ces violences, que ne révèlent pas les chiffres bruts ; dans le rapport cité, on lit :Le tableau de la page 28 illustre cette nette différence.À la page 27, le rédacteur du rapport a écrit :Les hommes et les femmes victimes de violence conjugale se différencient quant aux répercussions physiques que le recours à la violence par un conjoint ou un ex-conjoint est souvent susceptible d’entraîner.
Victimes d’incidents de violence
Avec blessure physique : ♂ 19 %, ♀ 44 % ;
Avec soins médicaux reçus à l’hôpital ou suivi par médecin ou infirmière : ♂ 2 %, ♀ 13 % ;
Absence du travail, arrêt des activités quotidiennes : ♂ 10 %, ♀ 29 %.
Par ailleurs, les victimes de violences répétées sont plus fréquemment des femmes.
Victimes de plus de 10 incidents :
♂ 74 200 sur 539 800 , soit un peu moins de 14 % ;
♀ 152 800 sur 646 700, soit un peu moins de 24 %.
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L'astérisque réfère au rapport : La violence familiale au Canada : un profil statistique, qui déclare en réalité :Kraepelin a écrit :Non, d'autant plus que la violence est beaucoup plus fréquente chez les couple de lesbiennes que chez les couple hétérosexuels ou homosexuels*.Ce même document fournit les chiffres de 2009 sur les violences conjugales, et note, que si « dans l’ensemble, une proportion similaire d’hommes et de femmes ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale au cours des cinq années précédentes [entre 2004 et 2009] » (page 9), « la violence dont les femmes se disent victimes est plus grave que celle vécue par les hommes » (page 10).Dans l'encadré 2 de la page 12, Shannon Brennan a écrit :Les personnes qui ont dit être un gai ou une lesbienne étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer avoir été victimes de violence conjugale [...].
Un indicateur de cette gravité des violences infligées aux femmes est illustré par cette donnée, issue du même rapport :À la page 37 du document, le binôme Andrea Taylor-Butts et Lindsay Porter a écrit :Au cours des 30 dernières années, le taux d’homicides sur une conjointe est demeuré environ de trois à quatre fois plus élevé que le taux observé chez les hommes.
Ceci étant, je sais par expérience (non, je n'ai jamais frappé qui que ce soit dans ma vie hors 2-3 situations de self-défence et les entraînements contre des adversaires dûments protégés et s'activant vaillamment à rendre, voire précéder, les coups

Je prends par contre rarement part à ce genre de débats initiés par Kraepelin, sachant qu'ils sont bien trop souvent l'occasion d'exprimer un très fort parti pris à connotation revancharde contre ces horribles féministes qui n'ont toutes et sans exception pour seul but que de castrer la gents masculine innocente ...

C'est lassant et ne mène nulle part très lentement.
(édité pour ajouter le lien oublié préalablement)