Cartaphilus a écrit :mais il me semble important – à la lecture de certains messages – de rapporter la récente parution d'un article du dictionnaire sceptique,
Le sophisme de la pente glissante, traduction que nous devons à
truchement (encore merci à lui).
J'ai lu avec attention "le sophisme de la pente glissante".
Tout d'abord présenter cette information comme vous le faites, à la manière d'un cheveu sur la soupe, constitue un sophisme. Puisqu'en omettant d'expliquer quoique ce soit, vous poussez le lecteur à se faire une idée toute faîte, donc une croyance de ce que vous voudriez dire, tout en l'influençant puisque votre formule induit que l'argument de la pente glissante est un sophisme.
Ensuite, que vaut réellement cette phrase : "le sophisme de la pente glissante". Est-ce que l'argument de la pente glissante est toujours un sophisme juste parce que c'est écrit ici? Ça me rappelle cette histoire d'un panneau sens interdit situé plus bas dans une rue où j'habitais autrefois et ce panneau m'intriguait, car en effet tous les véhicules qui le rencontraient faisaient demi-tour. En réalité, un riverain l'avait placé ici pour être tranquille, et l'effet était garanti, puisque beaucoup de personne prennent pour vrai ce qu'ils voient.
L'argument de la pente glissante est un argument de type prévisionnel. Et contrairement à ce qui est écrit dans ce dictionnaire, il s'appuie sur une réalité. Car ça nous est tous arrivé, qu'en donnant une main, l'autre cherchait à prendre le bras. D'où l'importance de se prémunir d'un risque potentiel basé sur une réalité de fait. (bien sûr je préfère me tromper concernant l'homoparentalité et à la rigueur vous pouvez me traiter de défaitiste si vous voulez).
A partir de quand cet argument devient-il un sophisme? Lorsque l'élément risque est transformé pour jouer uniquement sur la peur d'autrui et effectivement l'inciter à agir d'une certaine façon.
A cet argument s'oppose souvent celui de la "
tête dans le mur" dont vous êtes friand ici. Ça consiste à partir de l'idée que comme aucune prévision n'est fiable à 100%, attendons de nous cogner la tête pour voir ce que ça fait. Si on se la cogne, on pourra toujours dire que de toute façon y avait pas de preuve, et dans le cas où quelqu'un aurait prévu le cas et l'aurait annoncé, on pourra toujours mettre cette réussite sur le coup du hasard et de la probabilité.
Mais comme vous le dites, il s'agit d'une traduction, on se sera contenté de traduire sans vraiment s'assurer de ce qu'on écrit, comme il arrive parfois de lire un texte correctement sans forcément comprendre ce qu'on lit…
Dommage que présentement, le doute méthodique n'ait pas été appliqué.
Cette femme sera heureuse d'apprendre qu'elle pourra dorénavant se marier avec son chien
