@ intergalactique
Dans le désordre...
La partie concrète et pragmatique...
Si par moyens, tu sous-entends ressources financières...
Le bon plan pour parfaire ses connaissances sur un sujet qui réclame un minimum d'investigation sérieuse, ce qui demande du temps et de l'énergie, c'est de pouvoir disposer d'une structure comme celle d'une bibliothèque municipale suffisamment conséquente, à proximité. Ce qui facilite l'accès aux contenus. Si on ne réside pas dans une ville d'une certaine importance, ça va être compliqué, lectorat oblige.
Dans un village de campagne, c'est compliqué, il y a toujours possibilité de passer une commande pour une réservation d'ouvrages, mais encore faut-il qu'ils soient disponibles au centre dont dépend généralement cette bibliothèque. Ne parlons pas du délai.
Il reste le marché de l'occasion, comme les boysuineries, les sites comme Priceminister, Fnac, Amazon, Momox...
Le genre d'ouvrages cités se trouve rarement au rabais, sauf coup de chance. On peut toutefois en faire l'acquisition à un prix inférieur à celui du neuf.
Ce sont des options pour l'accès à des contenus imprimés.
Sur le net, il existe beaucoup de conférences, en libre accès, ce qui, dans le cas de la psychanalyse, de pouvoir établir des comparaisons entre les sources.
Une bonne entrée en matière, pour connaître et comprendre le parcours de Freud et son héritage, ce sont plusieurs interventions de Michel Onfray à ce sujet. On apprécie ou pas le personnage, sur Freud, il est plutôt pertinent.
Sont disponibles également plusieurs conférences de Jacques van Rillaer, de Birch-Jacobsen, ainsi que plusieurs productions de Sophie Robert, dont "Les deconvertis de la psychanalyse" et "Les fondamentaux de la psychiatrie".
Le contenu de ces différentes références est accessible au profane, il n'y a pas de contenu rédhibitoire. On peut souligner la pédagogie sous-jacente mise en œuvre. Il ne s'agit pas de démolir stupidement, mais de disposer de connaissances, dans plusieurs domaines, pour assimiler et comprendre les enjeux..
Est disponible également l'une des rares interventions de Jacques Lacan. C'est un festival. On s'aperçoit très vite qu'il y a de l'eau dans le gaz.
Dans l'une des vidéos de Michel Onfray, il est aux prises avec des interlocuteurs qui sont plutôt partisans de la psychanalyse, et soutiens de la doctrine freudienne. Soit. C'est parfaitement légitime. Sauf qu'ils apparaissent largués face à plusieurs faits qu'ils devraient connaître.
Leur savoir repose sur une partie d'ignorance, leurs connaissances sont étayées par des dogmes au sujet desquels ils ne se sont pas donnés les moyens de se poser des questions.
Ils se retrouvent en contradiction face à leurs prétentions exagérées.
Le gros souci réside exactement à ce niveau : se poser des questions, prospecter, et non pas avaler naïvement, avec crédulité, un ensemble de dogmes, une doxa, sans faire preuve d'un soupçon d'esprit critique. Ce qui pose un nombre de problèmes qui relèvent de la méthode, de la déontologie et de l'éthique. Sans remises en cause depuis des décennies, comment accorder du sérieux à cette discipline ? Ou plutôt comment considérer ses chantres purs et durs, imperméables à toute critique, hermétiques dans le verbiage utilisé et pratiqué ?
A l'épreuve de plusieurs faits d'importance, il apparaît que la psychanalyse, pratiquée isolément, avec les entretiens de la quincaillerie freudienne et lacanienne qui sévit encore, ne peut plus disposer d'une légitimité suffisante pour intervenir dans plusieurs domaines : autisme, addictions,...
Sur ce fil, il y a un certain nombre d'informations, plusieurs renvoient à d'autres discussions qui se sont tenues il y a une décennie, avec des problématiques similaires.
La psychanalyse, c'est comme le communisme : de fausses bonnes idées. En théorie, c'est merveilleux, en pratique, c'est une catastrophe.
On retrouve, toutes proportions gardées, les mêmes travers, biais, sophismes, dogmes, doxa, figures tutélaires,...
Le communisme n'a jamais libéré qui que ce soit.
Cependant, le mouvement initié, un point commun avec la psychanalyse, a permis des ouvertures, un élargissement de l'horizon. C'est la dynamique engendrée qui a provoqué l'action, l'élan novateur, pas le contenu à proprement parler, et pour cause. Ils ont constitué des leviers pour proposer et faire autre chose.
Pour répondre à ta question au sujet de Freud et de son rapport à l'inconscient, il a introduit une investigation conséquente qui rompait avec les pratiques de son époque (très grande importance du contexte historique, du niveau culturel et de l'avancée des domaines scientifiques du vivant de Freud, l'occulte serait une erreur manifeste. Un individu est et resté avant tout le produit de l'environnement auquel il appartien, et de son époque).
Ce sont les exploitations et les interprétations qu'il en a faites qui ne sont pas crédibles.
Freud fut un novateur à ce niveau, doublé d'un manipulateur hors-pair, qui a su créer un réseau de partisans. Ça aide.
Ses théories ne tenaient que parce qu'il s'arrangeait constamment avec la réalité, en tordant les faits pour qu'ils collent à sa théorie.
cf. le célèbre cas d'Anna O., par exemple, largement débunké par la suite.
Des faits, sourcés, documentés, rien que des faits.
Si ces quelques considérations peuvent t'apporter quelques éléments de réflexion...
A ne pas prendre pour argent comptant.
Mais en l'état actuel des connaissances, la légende dorée de la psychanalyse a vécu.
Il y a désormais un sérieux coup de mou dans les rotules.
Personnellement, c'est le livre de Michel Onfray, paru en poche en 2011 qui m'a conduit à me pencher sur le dossier, et à essayer de comprendre. Je te passe la somme d'écrits, de vidéos,... des deux bords, histoire de me situer.
Une excellente source : le hors-série de l'Afis consacré à la psychanalyse (association française pour l'information scientifique):
épuisé mais disponible gratuitement en pdf sur leur site
https://www.afis.org/293-Hors-serie-Psychanalyse
pour le pdf à télécharger
https://www.afis.org/spip.php?page=boutique