Brève de comptoir a écrit : Kraepelin a écrit :Brève de comptoir a écrit : Désolé mais une pseudo-science qui va prétendre savoir ce qui est bon pour un enfant, effectivement, je préfère rester ignorant.
Ce matin, les statistiques n'étaient pas "scientifiques" et ce soir c'est la psychologie du développement qui n'est plus qu'une "pseudo-science". Vous y allez rondement!
Ça ne peut plus prétendre à être une science quand elle utilise un outil abusivement comme celui de la statistique et qu'elle tire des conclusions arrêtées qui seront jamais vérifiables. Et c'est exactement ce que vous faites. Donnez-moi un enfant et j'en ferai un médecin... mouahaha, si ça c'est pas de la pseudo-science.
C'est donc de Skinner que vous parliez... L'anecdote que j'ai rapporté est une boutade de Skinner, mais elle n'est pas sans fondements scientifiques. Skinner est celui qui a mis en évidence les principes du conditionnement opérant, des principes bien documentés en laboratoire par des expériences rigoureuses, reproductibles (et reproduites régulièrement). Elles sont à la base des processus d'apprentissage autant chez les humains que chez les animaux. On est pas dans la pseudoscience. On est même dans ce que la psychologie a de plus "hard", presque aussi hard que la neuropsycho et la psychophysio.
Brève de comptoir a écrit :Kraepelin a écrit : La météorologie est une science et elle a pourtant bien des difficultés à prédire des évènement précis qui comportent trop de variables imprécises. Pourtant, si un météorologue me dit que certanes formes de couvertures nuageuses sont plus fréquement liées à un risque de précipitation que d'autres, je ne me moque pas de lui et ne prétend pas que la météorologie est une "pseudo-science".
Sauf qu'en météorologie, vous pouvez affiner votre méthode et vos prédictions tous les jours en comparant ce que vous aviez prévu et ce qu'il s'est réellement passé. C'est déjà plus délicat pour prévoir à moyen et long terme.
Bon, ce que vous dites commence à avoir du sens!
Brève de comptoir a écrit : La science du comportement comme celle de la finance, l'intérêt, c'est qu'ils ont toujours raison parce que les statistiques, on les tourne comme on veut et que le plus souvent, c'est pas vérifiable.
Vous parlez ici d'un mauvais usage des statistiques, comme on l'observe lorsqu'elles tombent entre les mains des lobbys. Cela est condamnable, en effet. Mais je n'ai présenté aucunes statistiques de ce genre. Et si je l'ai fait dites moi où?
Brève de comptoir a écrit :Kraepelin a écrit :Berger identifie un risque hypothétique potentiel. Il évoque le principe de précaution. Il n'y a rien de risible. On parle de l'avenir d'enfants qui sont sous la responsabilité de l'État. Si un ingénieur en métallurgie identifiait un risque potentiel sur une composante d'un moteur d'avion, n'opteriez-vous pas pour le principe de précaution?
"Risque hypothétique potentiel"? Ah oui ça fait beaucoup de probabilités.
Bien sûr! Si le dommage était prouvé hors de tout doute, serions-nous là à discuter?
Brève de comptoir a écrit : Le seul principe de précaution qui vaut dans ce domaine, c'est d'éviter d'écouter des gens qui prétendent pouvoir prévoir les comportements humain à long terme. Et encore une fois, précaution contre quoi ? Vous prétendez pouvoir inventer des hommes sans névrose ? Les parents idéaux n'existent pas, on ne sait même pas ce que c'est (et c'est préférable) ; les situations idéales pour l'épanouissement d'un enfant vous n'arriverez jamais à les avoir parce que vous maitrisez rien au destin des individus, la sexualité de ses parents, c'est une goutte d'eau parmi l'immensité des facteurs qui peuvent affecter le comportement d'un individu.
C'est votre croyance! Elle est gratuite! Celle de Berger, elle, repose sur l'état des connaissances en psychologie du développement. Non seulement la sexualité des parents compte, mais suivant que les parents sont plus ou moins différencier, l'impacte sur le développement des enfants est mesurable. Les pères qui copient trop mimétiquement leurs épouses dans les oins primaires font de moins bons pères que ceux qui assument leurs différences.
Brève de comptoir a écrit :Un orphelin, un enfant abandonné ou un enfant placé, il sera toujours mieux chez un couple homo qu'à la DASS.
Probablement! Mais est-ce l'alternative? Actuellement, non! l'expérience québécoise montre que les couples homo ne veulent pas plus des enfants problématiques que les couples hétéro. Ils veulent, de façon préférentiel, de beaux petits bébés en bonne santé.
Brève de comptoir a écrit :Le principe de précaution, il ne s'applique pas pour les enfants en attente d'une famille ? Ou est-ce que les enfants de la DASS ont des grandes chances de devenir médecin ? Comme d'hab', les statistiques, on regarde ce qui nous arrange...
C'est vous qui imaginez des statistiques et participez à la diffusion de ce mythe! À vous lire, c'est comme si vos couples de même sexe devenaient soudainement, et de façon inexplicables, disposés à adopter les enfants très problématiques qui ne trouvent actuellement pas preneur chez les couples hétérosexuels candidats à l'adoption. Et en vertu de quel procédé magique cela serait-il?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell