Le placard.Kraepelin a écrit :C'est la base du scénario très amusant du film français "le garderobes" je crois) [...]
Allusion à l'expression sortir du placard.
Le placard.Kraepelin a écrit :C'est la base du scénario très amusant du film français "le garderobes" je crois) [...]
Merci Cartaphilus!Cartaphilus a écrit :Salut à tous.
Le placard.Kraepelin a écrit :C'est la base du scénario très amusant du film français "le garderobes" je crois) [...]
Allusion à l'expression sortir du placard.
Pour l'accueil en terre démocratique, vous êtes en retard, ma réflexion là-dessus s'est amorcée avant même que j'aie le droit de vote, que j'ai obtenu il y a maintenant plus de treize ans... Mais merci quand même.leskeptic a écrit :Bienvenue en démocratie. Indirecte, pour etre précis, mais démocratie quand meme. Si ça vous plait pas, faites quelque chose pour le changer. Mais en attendant, c'est comme cela que ça fonctionne.David Labrecque a écrit : Je prends le mot «débat» dans le sens de «débat public» et pas seulement expédié en quelques semaines derrière les portes closes d'un parlement où les mollusques font la loi, après s'en être remis aux bons soins d'une quinzaine d'intervenants.
Les homos qui font des enfants en font avec des personnes qui ne sont pas de leur sexe. Il y a d'autres façons de reconnaître les situations auxquelles vous faites référence qu'en créant de toutes pièces une filiation artificielle.leskeptic a écrit :L'homoparentalité n'est pas un risque à prendre, c'est une situation existante à reconnaitre. Les homos font des enfants, au jour d'aujourd'hui, et des enfants ont des familles avec deux papas ou deux mamans. Et ces situations ne sont pas reocnnues juridiquement, c'est à ça que sert la loi, reconnaitre les situations existantes comme égales aux situations de couples hétérosexuels.David Labrecque a écrit : Réalisez-vous que vous sautez drôlement vite aux conclusions?
Quant aux concepts creux, parlons-en ! Vous promouvez l'homoparentalité comme un beau risque à prendre, mais vous souciez fort peu de vérifier ce que l'absence de modèle paternel ou maternel peut entraîner chez les enfants -- hors de votre expérience personnelle.
Ce que vous appelez «discrimination», je l'appelle «prudence». Et vous faites encore et systématiquement l'amalgame entre ne pas voir l'homoparentalité (et la monoparentalité) comme quelque chose de positif et être homophobe.
J'avoue hésiter entre plusieurs émoticônes humoristiques. À mon humble avis, généralement, un hétéro ne demande pas «l'aide de sa femme pour avoir son enfant», il la baise jusqu'à ce que grossesse s'en suive. J'aurais pu le dire d'une façon qui eût mieux épargné la sensibilité castratrice de certain(e)s, mais je suis d'humeur grivoise en ce beau lendemain de Saint-Valentin.leskeptic a écrit :C'est aussi mysogyne pour deux homos de demander l'aide d'une femme que pour un hétéro de demander l'aide de sa femme pour avoir son enfant. Dans les deux cas, la femme portant l'enfant est consentante, et son corps ne sert "que" à porter l'enfant.David Labrecque a écrit : Consentante, mais objet strictement utilitaire et, si la technologie le permet un jour, facultatif.
À part au printemps dernier ou dans le cadre d'un conflit de travail, vous avez vu beaucoup de Québécois descendre dans la rue pour donner leur opinion?HarryCauvert a écrit :Je n'ai pas du tout l'impression que les Québecois sont timides lorsqu'il s'agit de donner leur opinion à leurs "mollusques"... y compris lorsque cela implique se prendre du gaz poivre dans la tronche.David Labrecque a écrit :Je prends le mot «débat» dans le sens de «débat public» et pas seulement expédié en quelques semaines derrière les portes closes d'un parlement où les mollusques font la loi, après s'en être remis aux bons soins d'une quinzaine d'intervenants.
Qu'est-ce qui empêche donc les gens d'ici de s'exprimer sur ce sujet, eux qui sont plutôt amateurs de Moulins à paroles, symposiums et autres commissions d'enquête?
J'ai vu passer plus haut l'habituelle accusation de "lobbyisme" et de "noyautage", sensée expliquer la relative solitude dans laquelle se morfondent certains de nos Grands Penseurs, mais la réalité c'est que les citoyens québécois débattent... des sujets qui les dérangent. Et ils ne s'en privent pas.
Par contre lorsqu'il y a un assez large consensus, il n'y a pas grand monde pour descendre dans la rue ou prendre à partie les élus.
Je répondais à ceci :MaisBienSur a écrit :Oui, et ne pas aimer un enfant désiré... Et ?David Labrecque a écrit : On peut très bien aimer un enfant non désiré, né par «accident».
Saviez-vous que l'on peut devenir parent sans en avoir eu le désir? Je le dis sans honte : je n'ai jamais voulu d'enfant; pourtant, depuis que j'en ai un, je l'aime plus que tout.MaisBienSur a écrit :Et entre un couple hétéro qui peut avoir un enfant par un simple "coup de bite" et un couple homo qui va suivre une vraie démarche, qui demande du temps, de l'investissement personnel, du recul, de multiples difficultés, donc une véritable envie d'être parent, je penche sans hésiter pour le couple homo.
Et le seul bémol pour cet enfant, sera l'intolérance desabrutis(Pffff... désolé, je trouve rien d'autre !)
Pour répondre à votre question, c'est moi qui ai parlé de larmoiements. J'aurais également pu dire : pleurnicheries, jérémiades, enfantillages, caprices. Désir d'enfant. Désir de gratification sociale par la parentalité. Et ce, tant pour les homos que pour les hétéros. Libre à vous de préférer, pour le bien des enfants, que leurs parents soient sélectionnés par «le plus froid des monstres froids» (l'État selon Nietzsche) plutôt que par la nature.MaisBienSur a écrit :Qui a parlé de larmoiements ?David Labrecque a écrit : Et lâchez-moi avec le chantage victimaire, les larmoiements de gens obsédés par le désir d'enfant me laissent indifférent.
Je parle de démarches longues et réfléchies pour être homo-parents, donc à l'arrivé dans de bonnes conditions d'un enfant pour ces familles, ce qui n'est pas forcément le cas d'un enfant "naturel" pour un couple hétéro.
Et.... Je vous lâche avec plaisir !
Oui, c'est vrai qu'après le vote d'une loi les gens ont toujours tendance à baisser les bras et se résigner silencieusement...David Labrecque a écrit :après quoi peu nombreux furent ceux qui osèrent critiquer la chose, de peur d'être taxés d'homophobie.
C'est pas en insinuant que les homosexuels sont misogynes que vous nous aidez à ne pas vous percevoir comme un homophobe.David Labrecque a écrit :ceux qui osèrent critiquer la chose, de peur d'être taxés d'homophobie.
Je ne saurais vous dire quels sont ces mécanismes de ''peur'' qui existeraient au Québec et pas en France; cependant, il me semble évident que la réforme de la filiation en faveur de l'homoparentalité (car c'est de cela qu'il s'agit, et pas du mariage gay) est l'un des nombreux sujets sur lesquels les Québécois préfèrent ne pas débattre, contrairement aux Français qui aiment à débattre de tout. L'indifférence est pas mal l'attitude que je constate ici sur tout ce qui ne touche pas directement le hockey (religion nationale) et l'argent (religion internationale) du contribuable, quoique j'aurais plutôt tendance à dire que la peur de se compromettre à débattre est souvent explicable par l'ignorance qu'entretient le citoyen centré sur son nombril et bien dans son confort anti-intellectuel. Vous avez bien fait de biffer ''pas'' pour préférer dire ''plus'' à propos de sujet problématique. Les sondages (pour ce que ça vaut, mais faute de mieux...) qui furent effectués avant la décision politique de 2002 ne montraient aucun consensus populaire en faveur de l'homoparentalité.HarryCauvert a écrit :Oui, c'est vrai qu'après le vote d'une loi les gens ont toujours tendance à baisser les bras et se résigner silencieusement...David Labrecque a écrit :après quoi peu nombreux furent ceux qui osèrent critiquer la chose, de peur d'être taxés d'homophobie.
Les Français qui s'opposent au "mariage gay", que ce soit dans la rue ou à l'Assemblée, ne craignent visiblement pas d'être traités d'homophobes.
Pourquoi les Québécois auraient-ils "peur", et pas les Français?
Quels sont ces mécanismes de "peur" qui existeraient au Québec, mais pas en France?
Il n'y a pas de "lobby gay" en France? Pas de médias? Pas de sens du ridicule?
Pour conclure: vous dites que les Québécois ont peur de passer pour des homophobes, d'où leur silence. Je dis qu'ils ne considèrent visiblementpasplus le sujet comme problématique, d'où leur relative indifférence.
Mais si certains préfèrent penser qu'ils font partie d'une majorité qu'on n'entend pas parce qu'elle est terrorisée, loin de moi l'idée de les en empêcher.
Salutations.
Je dirais plutôt que je me suis amusé à poursuivre au sujet de la misogynie en lien avec l'homosexualité, puisque l'on m'y invitait si gentiment... Mes sarcasmes ne vous faisant pas rire, je vais momentanément devenir sérieux, car je veux en finir avec cette affaire qui s'écarte de notre propos : l'homosexualité masculine, si elle n'est pas un grand amour pour les femmes, n'en est pas non plus la haine; mais l'égalité des orientations se vérifie parfois aussi dans le négatif, bien que de façon différente.Pardalis a écrit :C'est pas en insinuant que les homosexuels sont misogynes que vous nous aidez à ne pas vous percevoir comme un homophobe.David Labrecque a écrit :ceux qui osèrent critiquer la chose, de peur d'être taxés d'homophobie.
Site gouvernemental consacré à la lutte contre l'homophobie.Depuis 2008, le ministre de la Justice est désigné par le gouvernement du Québec comme étant responsable de la lutte contre l’homophobie.
Plutôt qu'inutile, je dirais que c'est insuffisant. Ce genre de campagne publicitaire ne permet pas de faire disparaître le phénomène qu'il cible (comme n'importe quelle campagne de pub "lutte contre xxxxxxxx"), mais ça donne un petite piqure de rappel.Pardalis a écrit :C'est une campagne bien intentionnée, mais inutile. Je trouve qu'inclure des couples homosexuels dans des pubs normales (comme des pubs de Desjardins ou de IGA) serait plus efficace à rendre la chose normale.
Tout a fait d'accord également.HarryCauvert a écrit : Pour le reste je suis tout à fait d'accord: il faudrait voir des gays un peu plus souvent dans des campagnes "mainstream".
Là, ça m'interpelle !HarryCauvert a écrit : Pour le reste je suis tout à fait d'accord: il faudrait voir des gays un peu plus souvent dans des campagnes "mainstream".
Je crois plutôt qu'il faudrait revenir à la cible de cette campagne. Il faut viser les adolescents du niveau secondaire, préparer des campagnes qui s'adresssent à eux.MaisBienSur a écrit :Des gays, il y en a dans les pubs, mais ce n'est pas écrit ni sur leurs fesses, ni sur leur front...
Donc il faudrait les différencier artificiellement devant une caméra pour qu'on dise: tient ! une pub avec une personne homosexuelle?
Relis-là dans son contexte, c'est à dire en soutien à une formulation plus précise de Pardalis :MaisBienSur a écrit :Là, ça m'interpelle !HarryCauvert a écrit : Pour le reste je suis tout à fait d'accord: il faudrait voir des gays un peu plus souvent dans des campagnes "mainstream".
Je ne comprend pas le sens de cette phrase...
Il faut leur mettre une étoile ? comme il y a quelques années pour une autre "communauté" ?(second degré...)
Des gays, il y en a dans les pubs, mais ce n'est pas écrit ni sur leurs fesses, ni sur leur front...
Donc il faudrait les différencier artificiellement devant une caméra pour qu'on dise: tient ! une pub avec une personne homosexuelle?
Tu n'as jamais vu un couple dans une pub ? Ce n'est pas écrit sur les fesses ni sur leur front "nous sommes en couple", mais c'est la mise en situation qui permet de le comprendre. Si une pub peut montrer le couple "Monsieur et Madame tout le monde" en train d'acheter un réfrigérateur, pourquoi ne pourrait-elle pas montrer le couple "Madame et Madame tout le monde" en train de faire la même chose ?HarryCauvert a écrit :[...]Pour le reste je suis tout à fait d'accord: il faudrait voir des gays un peu plus souvent dans des campagnes "mainstream".Pardalis a écrit :[...]Je trouve qu'inclure des couples homosexuels dans des pubs normales (comme des pubs de Desjardins ou de IGA) serait plus efficace à rendre la chose normale.
Pourquoi le ferait elle ?Cogite Stibon a écrit :Si une pub peut montrer le couple "Monsieur et Madame tout le monde" en train d'acheter un réfrigérateur, pourquoi ne pourrait-elle pas montrer le couple "Madame et Madame tout le monde" en train de faire la même chose ?
Merci de ne pas détourner mes phrases de leur contexte pour me faire dire ce que je n'ai pas dit. J'ai répondu à MaisBienSur, qui semblait penser qu'on ne peut pas montrer un gay dans une pub sans "le différencier artificiellement", "lui mettre une étoile", etc.Etienne Beauman a écrit :Pourquoi le ferait elle ?Cogite Stibon a écrit :Si une pub peut montrer le couple "Monsieur et Madame tout le monde" en train d'acheter un réfrigérateur, pourquoi ne pourrait-elle pas montrer le couple "Madame et Madame tout le monde" en train de faire la même chose ?
Une pub pour des réfrigérateur est faite pour vendre des réfrigérateurs pas pour défendre ou promouvoir quoi que ce soit d'autre.
Les publicitaires font ce qui veulent dans le cadre de la loi, alors je me demande bien vers quoi tendent ce genre de proposition à part imposer un quota de blacks, de gays, handicapés etc. dans les pubs ?
Je suis farouchement contre.
Attention si une marque décide d'utiliser l'image de gay pour vendre ses produits, ça ne me dérange pas le moins du monde, c'est les "y faudrait" liberticides qui m'ennuient.
Ce n'est pas ce que je fais, tu as rebondis sur une phrase qui rebondissait elle aussi sur une phrase qui était :Cogite Stibon a écrit :Merci de ne pas détourner mes phrases de leur contexte pour me faire dire ce que je n'ai pas dit
Je ne dis pas de les utiliser pour vendre, mais de les voir, comme de voir plus de noirs, et de gens d'ethnies différentes.Etienne Beauman a écrit :Une pub pour des réfrigérateur est faite pour vendre des réfrigérateurs pas pour défendre ou promouvoir quoi que ce soit d'autre.
Je ne parle pas des quotas, mais juste de les voir représentés une fois de temps en temps, parce qu'ils font partie du bassin de consommateurs. Il serait temps que les pubs réflètent l'image réelle de la société, au lieu de toujours représenter le couple jeune, branché, hétéro, blanc, francophone.Les publicitaires font ce qui veulent dans le cadre de la loi, alors je me demande bien vers quoi tendent ce genre de proposition à part imposer un quota de blacks, de gays, handicapés etc. dans les pubs ?
Why not?Etienne Beauman a écrit :Il faudrait ?
Non.
Et pourquoi ?Pardalis a écrit : Je ne dis pas de les utiliser pour vendre, mais de les voir, comme de voir plus de noirs, et de gens d'ethnies différentes.
Et qu’est ce que tu fais des handicapés, des moches, des gros, des chauves ?Je ne parle pas des quotas, mais juste de les voir représentés une fois de temps en temps, parce qu'ils font partie du bassin de consommateurs. Il serait temps que les pubs réflètent l'image réelle de la société, au lieu de toujours représenter le couple jeune, branché, hétéro, blanc, francophone.
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