http://www.enfantsquebec.com/index.php? ... Itemid=365
Je cite la version longue :
Évidemment, je ne pense convaincre personne en citant la photocopie d'un article de magazine datant de 1997, d'autant plus que Kraepelin a déjà fait valoir des références beaucoup plus étoffées que les miennes en matière de psychologie et que cela ne semble pas avoir infléchi l'opinion de la plupart d'entre vous. Mais je n'ai qu'une parole, alors je m'en suis tenu à ce que j'avais dit.[…]
L’une des premières étapes dans le développement de l’être humain est la construction de l’identité. Cette tâche débute dès la première année de la vie, n’est jamais totalement achevée et va sans cesse en se complexifiant.
L’identité se construit en bonne partie sur la différenciation. Et la toute première différence concerne les sexes. Ne s’agit-il pas de la première question qu’on pose à la naissance d’un enfant : est-ce une fille ou un garçon ?
[…]
Le psychiatre et psychanalyste américain Robert Stoller, spécialiste sur cette question, définit le noyau de l’identité de genre – la dimension psychologique de l’identité sexuelle – comme la conviction qu’a l’individu d’appartenir au sexe qui lui correspond et qui lui a été assigné à la naissance.
Stoller précise que, vers l’âge de deux ou trois ans, le noyau de l’identité de genre est déjà si solidement établi qu’il est quasi inaltérable. À cet âge, on observe des signes très nets de masculinité chez les garçons et de féminité chez les filles.
L’identité de genre est très fortement déterminée par l’environnement, c’est-à-dire par la culture à laquelle appartiennent le petit enfant et sa famille.
Cependant chaque être humain possède en lui des traits masculins et des traits féminins. Tout en se sachant garçon ou fille, l’enfant s’identifiera à ses deux parents et intégrera dans sa personnalité divers traits féminins et masculins d’une mère et d’un père possédant eux aussi une variété de traits masculins et féminins. C’est l’extrême variété de ces combinaisons qui fait la richesse de l’humanité.
Peu importe, d'ailleurs, que l'on remette en question les nombreuses études favorables à l'homoparentalité en y relevant des biais, les défenseurs de l'indifférenciation mimétique, au nom de l'égalité des droits (transformant l'enfant en un objet auquel on prétend avoir «droit», alors qu'il s'agit d'une personne), redoubleront d'agressivité verbale en revendiquant l'interdit de critiquer leur modernité idéologique.