Jean-Francois a écrit : Bref, faut que je cherche moi-même qui sont ces idéologues et leurs arguments.
Je t'ai donné un lien. Tu n'avais qu'à cliquer dessus. Grosse recherche pour toi.
Jean-Francois a écrit : (…) on devine que c'est encore une manifestation de la dent que tu as contre les "féministes", au moins ceux qui sont derrière "un certain discours".
En effet, ce sont surtout certaines idéologues féministes qui récupèrent ce drame, mais le lobby anti-armes-à-feu fait une belle alliance avec elles (eux) côté récupération. Je sais que tu partages la doctrine de ces tristes idéologues et je ne n'attends pas de toi des félicitations lorsque je dénonce leurs dérapages. Je ne m'attends qu'a des insultes et, en effet, tu n'as pas pris de temps à y tomber.
Jean-Francois a écrit :
Comme tu n'as pas compris ma question précédente, je redemande: comment la société peut-elle "identifier et soigner" tous ceux qui souffrent et risquent de passer à l'acte? Après tout, tu affirmes que c'est "le vrai problème".
Ma réponse à cette question était pourtant très claire, même si elle ne te plais pas:
«Je n'ai pas la solution. Il n'y a probablement pas de solution facile. Est-ce une raison pour se priver de constater nos manques collectifs?»
Jean-Francois a écrit : Si je te demandais de préciser ta pensée parce que ton premier message semblait présenter Lépine comme une sinon la principale victime.
Tu ne sembles pas capable de faire la différence entre être la principale victime de la tuerie et la principale victime du traitement idéologique d'une campagne qui en découle. Pour ton bénéfice, je vais te donner un exemple: Si des enfants sont kidnappés puis trouvés morts et que ce drame est récupéré par la droite raciste qui accuse les Tsiganes. Les enfants sont les principales victimes du drame, mais les Tsiganes sont les principales victimes de la campagne raciste que ce drame à déclenchée.
Jean-Francois a écrit :Mais, te demander de préciser ta pensée semble m'être interdit car ce serait "[abuser] de [m]on statut de modérateur". (Réplique de zoo contrarié, en passant.)
Tu associes mon commentaire à la mauvaise citation. Ce n'est pas quand tu me poses des questions que tu abuses de ton statut de modérateur, c'est lorsque tu m'insulte (« ta manière de présenter les choses est un peu puante») . Et c'est l'insulte qui est typiquement un argument de zozo, non?
Jean-Francois a écrit : Les 14 jeunes étudiantes sont les principales victimes, mais à aucun moment je n'ai eu l'impression que, ces 25 dernières années, nous ayons manqué de compassion pour elles ou pour leurs parents
Tu aurais commencé par ça, tes propos auraient déjà été plus clairs.
Probablement plus claire.
Je prenais ça pour un acquis.
Jean-Francois a écrit : Parce que, selon toi, il y a autant de meurtres (ou tentatives de) de séparatistes que de meurtres de femmes?
Je ne présume pas (comme tu sembles le faire) que Lépine a tué ces jeunes femmes parce qu'elles étaient des femmes, ni même parce qu'il croyait qu'elle était des féministes. Je crois qu'il les a tuées parce qu'il était ne proie à un délire psychotique. Je ne crois pas non plus que Lortie a tué des fonctionnaires et blessés de visiteurs de l'Assemblée Nationale parce qu'il croyait que c'était des séparatistes. Lortie était en plein délire psychotique. Les justifications délirantes d'un psychotique meurtrier sont sans importance. Elles sont des emprunts accidentels l'environnement politique dont la probabilité d'adoption est simplement proportionnelle au niveau d'exposition.
Jean-Francois a écrit : Le sexisme est tellement de l'histoire ancienne qu'il ne mérite même plus d'être mentionné.
Encore le sophisme le l'homme de paille! Décidément, il t'est difficile de me contredire sans inventer des choses que je n'ai jamais dites …
Jean-Francois a écrit : En 1940, Marc Lépine aurait tué 14 jeunes hommes dans un séminaire parce que le discours religieux était alors le discours dominant
Tu as un cas réel à proposer qu'on puisse comparer?
La documentation des tueries de cette époque n'est pas aussi accessible, mais les tueries de polytechnique, de l'Assemblée Nationale et la tuerie de Dawson me semblent assez illustratives de l'insignifiance des verbiages délirants de leurs auteurs.
Jean-Francois a écrit :Le texte de Bombardier - qui t'inspire - flingue pas mal ton argument: "[la tuerie] est survenue dans le contexte des revendications féministes alors que les femmes québécoises se battaient pour leurs droits parfois sans trop ménager les hommes et sans éviter de les culpabiliser"
On peut parfaitement voir dans la tuerie une "réponse ultime et sanglante au combat féministe". Il n'est pas abusif de le penser, même si la psychopathie joue un rôle dans le caractère extrême de cette réponse.
Pas vraiment! Je ne prétends pas que Bombardier partage mon analyse jusque dans ses détails. Je trouve simplement qu'elle donne de bons exemples de récupérations idéologiques et qu'elle va même jusqu'à dénoncer les plus grossiers d'entre eux ce qui est très rare.
Jean-Francois a écrit : Pour penser autrement, il faudrait aussi défendre que les femmes n'avaient pas trop de raisons de se battre pour leurs droits et les rendre responsables de la réaction de ceux (celui) qui acceptent le discours dominant.
Absolument pas! Moi, par exemple, je suis un chaud partisan de l'égalité des droits et de la dénonciation des stéréotypes les plus aliénants. Comme tu le sais, ça ne m'empêche pas de dénoncer les dérapages chroniques ou institutionnalisés de certains courants féministes.
Jean-Francois a écrit :Ajout: on dirait que l'occultation médiatique est moins
totale que tu ne le penses (je n'ai pas accès à l'article).
Merci pour le lien! En effet, il y a ici et là des efforts. Je ne prétend quand même pas être le seul à avoir perçu le problème.