9r9b9 a écrit : 18 oct. 2019, 18:56
J'en conviens, les témoignages de Mirages sont instructifs. Notamment sur le cas de la télé qui lui parlait, j'imagine que la musique aussi.
Et je suis convaincu que si tu parlais avec d'autres
personnes qui ont
des pathologies semblables tu t'apercevrai qu'on a tous un peu les mêmes "désordres" qui conduisent aux mêmes effets comme le fait d'avoir toujours l'impression d’être sous surveillance. L’histoire de la télé qui nous parle n'en est qu'un exemple que beaucoup vivent,
et c'est vraiment pas la première fois que je retrouve cette similitude en particulier car j'ai pas mal fréquenté le milieu hospitalier
et médical où j'ai rencontré beaucoup de gens (patients, ex-patients ou en même en extérieur) avec qui j'ai discuté de nos différents vécus qui souvent se rejoignent. Après on est tous différents, nos pathologies nous étant propres (d'où l’intérêt d'un diagnostic précis).
9r9b9 a écrit : 18 oct. 2019, 18:56
ainsi que le fait que rien n'ait été détecté pendant 14 ans.
Si je souffre bien de schizophrénie je pense pouvoir ressentir la même satisfaction d'avoir vécu depuis
et jusqu'à aujourd'hui sans autre manifestation que ce soit sans être suivi depuis plusieurs années ni sous médication.
J'ai gardé un comportement normal
et indétectable pour mon entourage proche, à mon boulot, partout en fait... par exemple quand je suis allé consulter un psychiatre
et que je suis rentré en hôpital psychiatrique vers mes 18 ans, j'ai raconté à mes parents que c'était pour arrêter le cannabis

, car comme toi j'ai aussi compris qu'il se passait quelque chose de vraiment pas normal bien que je ne savais pas trop ce que c'était.
Au bout de deux semaines j'en suis sortit avec pas grand chose dans les mains, vu que j'ai fait ces démarches alors que l'essentiel
des troubles qui m’assaillaient avaient disparu.
Ça n'est que plus tard, quand d'autres troubles sont apparus que j'ai été diagnostiqué par les psychiatres
des Centres Médico-psychologiques que je me suis mis à fréquenter sur le long terme jusqu’à maintenant. D'ailleurs je te recommande ces centres si tu habites en France, c'est un bon point de départ si le besoin s'en fait sentir. L’hôpital psychiatrique s'est vraiment quand quand tu n'arrives plus à gérer ce qu'il t'arrive
et que ton état nécessite un suivi constant.
Pour ma part la médication m'a beaucoup aidé (en jonglant avec les traitements, les effets secondaires
et les dosages)
et je sais pas trop ce que j'aurais fait sans. La médication, ou en tous cas une prise en charge adaptée est toujours un plus,
et il ne faut pas s'en priver
Mais tant mieux si pour toi les symptômes n'ont pas été trop évolutifs vers la dégradation.
Et je te souhaite que cela dure.
9r9b9 a écrit : 18 oct. 2019, 18:56
J'avoue que les similitudes sont troublantes.
Et on pourrait s'en raconter de bien bonnes vu les situations cocasses qu'on a pu vivre
