Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

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Gwanelle
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1101

Message par Gwanelle » 13 janv. 2025, 11:31

Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 09:40 [*]Un raisonnement philosophique peut il avoir une certaine valeur démonstrative, et en quoi ce raisonnement peut-il aboutir à des conclusions pouvant être reprises par la physique ?
Ce fil tourne en rond parce que philippe se sert de la philosophie pour tenter de se rendre la tâche plus facile. il s'en sert comme prétexte pour faire l'impasse de l'acquisition des compétences nécessaires à un raisonnement scientifique.
Gwanelle a écrit : 12 sept. 2024, 09:46 ...
Faire de la philosophie et de la science devrait au contraire vous demander deux fois plus de travail , ça devrait être plus difficile que d'être juste philosophe , ou d'être juste scientifique.
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 09:40 En aucun cas la philosophie ne peut remplacer une absence de contenu ou pallier des déficiences.
Les jeux de l'esprit (la rhétorique langagière) ne fait pas science.
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#1102

Message par Philippe de Bellescize » 13 janv. 2025, 12:02

Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 09:40
Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 08:40
Dans votre message précédent il manque :  
   
dans votre citation de mon message.

Cordialement
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#1103

Message par Dominique18 » 13 janv. 2025, 12:51

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 12:02
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 09:40
Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 08:40
Dans votre message précédent il manque :  
   
dans votre citation de mon message.

Cordialement
Philippe de Bellescize
J'ai commis une erreur de "quote", exact.
Je viens de rectifier, c'est plus clair.
Merci.
Une précision : j'ai lu une partie du bouquin de Bonassies/Bolloré. J'ai fini par capituler, fatiguė de retrouver des insinuations déistes à tous les coins de chapitre, avec des raccourcis de pensée et autant de biais cognitifs. Usant.
Je reconnais que c'est un bel objet marketing, ça flashe bien, ça claque, avec gros plan business derrière, mais le contenu est insipide et insignifiant sur le plan scientifique. Je l'avais déjà notifié sur le fil dédié "Dieu, la science,...":

viewtopic.php?t=16706&hilit=Dieu+la+science

Fil où les discussions sont très intéressantes.

Post où je réponds à un médium x, devenu franchement pénible.... Il n'aurait pas dû insister.

viewtopic.php?t=16706&hilit=Dieu+la+sci ... 50#p617672

Il apparaît sur ce dernier fil qu'on retrouve bien des points discutés sur le fil présent, avec une mise en évidence de toujours les mêmes impasses. Si on remonte dans le temps, les Bogdanov brothers avaient aussi tenté leur chance dans le même esprit, à deux grosses reprises (avec cavalerie et artillerie lourdes), avant de se faire proprement ramasser, et de terminer lamentablement leur carrière (le dossier est copieux). L'être premier, la particule de dieu, la constante universelle, ... et bien plus encore, à quoi est-ce ça rime ?

Des chercheurs comme Alain Aspect enchantent la science.
Des Bonassies/Bolloré, Bogdanov, Staune * et consorts la désespèrent.
Personnellement, j'opte pour le positif et le constructif.

* pas de chance pour lui, son affaire "Jésus : l'enquête" n'a pas fait des miracles (je sais, le jeu de mots est facile :mrgreen: ). Lui aussi, il s'y est collé! Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir coller de la bondieuserie partout? De véritables agités du goupillon!

https://m.youtube.com/watch?v=f6z3O10njtE

Dans cette courte vidéo, un bon résumé de ses lubies et obsessions pseudo-scientifiques, pas la peine de faire plus long, tout est annoncé. Il réinvente l'histoire et la physique, rien que ça.
Dernière modification par Dominique18 le 13 janv. 2025, 15:27, modifié 1 fois.

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#1104

Message par Philippe de Bellescize » 13 janv. 2025, 15:25

ChatGPT a écrit :
Question : De quelle manière les probabilités sont utilisées dans "Dieu la science les preuves" ?

Dans le livre Dieu, la science, les preuves de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, les probabilités sont utilisées comme un outil central pour argumenter sur la question de l’existence de Dieu, notamment en examinant la complexité de l’univers et la précision des lois qui le régissent. Voici de quelle manière elles interviennent :

---

1. Fine-tuning de l'univers et probabilités

L'ouvrage met en avant le concept de "fine-tuning" (ajustement précis) des constantes fondamentales de l'univers (constante de gravitation, constante cosmologique, charge de l'électron, etc.).

Argument : Les auteurs soulignent que les paramètres physiques de l’univers doivent être ajustés avec une précision extrêmement fine pour permettre l’apparition de la vie.

Probabilités : Ils calculent ou citent des estimations probabilistes pour montrer que la probabilité que ces constantes aient les valeurs exactes permettant la vie par pur hasard est infinitésimale.


Par exemple :

La probabilité d’avoir une constante cosmologique compatible avec la formation des galaxies serait de l’ordre de (10 puissance - 120)

De tels résultats servent à soutenir l’idée que l’univers n’a pas pu apparaître "par hasard", mais implique une intention ou un dessein supérieur.

---

2. Probabilités et origine de la vie

Un autre usage des probabilités concerne la complexité biologique et l’apparition de la vie :

Argument : Les auteurs affirment que la probabilité que les molécules complexes nécessaires à la vie (protéines, ADN, etc.) se forment spontanément est extrêmement faible.

Par exemple, la probabilité de former une seule protéine fonctionnelle par hasard est souvent citée comme étant de l’ordre de (ou des chiffres similaires).

Ces calculs sont utilisés pour conclure que l’apparition de la vie est si improbable sans intervention extérieure qu’elle suggère l’existence d’un créateur ou d’une intelligence organisatrice.

---

3. Probabilités et multivers

Les auteurs répondent aussi à l’hypothèse du multivers, qui est parfois proposée comme une alternative pour expliquer le fine-tuning.

Dans un multivers contenant un grand nombre d’univers, il serait statistiquement probable qu’au moins un univers ait des paramètres compatibles avec la vie.

Critique probabiliste : Les auteurs utilisent des arguments probabilistes pour montrer que l’hypothèse du multivers ne résout pas entièrement la question de l’origine et ne diminue pas la probabilité d’un créateur.

---

4. Usage philosophique des probabilités

Les probabilités sont également utilisées dans une réflexion plus philosophique sur la manière d’évaluer des hypothèses.

Les auteurs évoquent parfois des raisonnements inspirés de la théorie bayésienne :

Évaluer la probabilité d’une hypothèse (comme l’existence de Dieu) en fonction des données observées (fine-tuning, complexité biologique, etc.).

Ils argumentent que les preuves accumulées rendent l’hypothèse d’un créateur plus crédible que les explications matérialistes basées sur le hasard.

---

5. Critiques et limites de leur usage des probabilités

Les estimations probabilistes dans le livre sont souvent contestées :

Les chiffres avancés sont parfois jugés arbitraires ou imprécis.

Les critiques soulignent que les probabilités dans ces domaines (fine-tuning, origine de la vie) sont extrêmement difficiles à calculer de manière rigoureuse, car elles impliquent de nombreuses hypothèses discutables.

---

Conclusion

Dans Dieu, la science, les preuves, les probabilités sont utilisées pour appuyer l’idée que l’univers et la vie sont trop complexes et bien ajustés pour être le fruit du hasard. Ce raisonnement probabiliste est central à l’argumentation des auteurs pour soutenir l’existence d’une intelligence supérieure ou d’un créateur. Toutefois, leur usage des probabilités est également sujet à débat et à interprétation.
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 13 janv. 2025, 15:36, modifié 2 fois.

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#1105

Message par Dominique18 » 13 janv. 2025, 15:31

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 15:25 ....
Conclusion

Dans Dieu, la science, les preuves, les probabilités sont utilisées pour appuyer l’idée que l’univers et la vie sont trop complexes et bien ajustés pour être le fruit du hasard. Ce raisonnement probabiliste est central à l’argumentation des auteurs pour soutenir l’existence d’une intelligence supérieure ou d’un créateur. Toutefois, leur usage des probabilités est également sujet à débat et à interprétation.
Il faut avoir mis le nez dans ce livre.
S'il n'y avait que les probabilités en cause, qui ne constituent qu'un outil mathématique...
Pas plus de "fine tuning" que de beurre en branche, mais du raisonnement circulaire qui ne manque pas.
Rien ne tient debout dans leur bouquin, au sujet de la physique, et c'est bien pour cela que je m'étendrai pas, ça a déjà été commis, alors il suffit!
Le fil que j'ai cité, dédié au pavé, contient un décortiquage en bonne et due forme suffisamment démonstratif. On ne pas tourner autour du pot: c'est très mauvais.

viewtopic.php?t=16706&hilit=Dieu+la+sci ... 00#p618464

et

viewtopic.php?t=16706&hilit=Dieu+la+sci ... 00#p620491

Ce n'est pas parce qu'on croit avoir rempli le vide qu'on est sorti d'affaire pour autant.

Un autre post qui va dans le sens des précédents, au sujet du "fine tuning" (ah les fourbes... ils savent qu'ils vont se faire ramasser s'ils emploient les termes de dessein intelligent, ce n'est pas très franc du collier, ça...):

viewtopic.php?t=17341&start=125#p654789

Il faut être cohérent à tous les étages. Le fine tuning, le dessein intelligent le principe moteur, tout doit aller dans le même sens.
Il faut être réaliste et reconnaître que rien ne va. L'apparition de la vie répond à des principes originellement physiques. Si c'est le bazar à ce niveau (et quel niveau!), il y a de grandes chances (de très fortes probabilités!) que ce soit aussi le cas ailleurs. Il ne peut pas y a voir logique et cohérence par segments.

Par la suite, j'ai lu intégralement (comme d'autres, j'ai dû patienter avant sa sortie):

Image

Il n'y a pas photo, le contenu est d'une toute autre qualité. Un aperçu:

https://www.google.fr/books/edition/Die ... frontcover

Image

Nous en sommes encore et toujours au même point depuis des siècles.

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#1106

Message par Philippe de Bellescize » 13 janv. 2025, 16:09

J'ai posé la question à ChatGPT sur mon portable, en faisant un copier-coller, juste pour poser une question afin d'avoir des précisions :

(Cela me prends un peu de temps après sur ordinateur pour dire que le message provient de ChatGPT.)
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 09:40 Alain Aspect...
Bien évidemment qu'il utilise les probabilités, parmi d'autres outils, mais en maîtrisant son sujet, c'est à dire pas n'importe comment, dans le cadre de démarches scientifiques rigoureuses, en dehors de toute intention et volonté, soit à l'écart de dérives idéologiques.
Alain Aspect est un modèle de rigueur de précision et d'éthique. Il n'a pas à être associé de près ou de loin aux comiques auteurs du livre "Dieu, la science..."(...)
Formellement pourquoi l'usage des probabilités serait plus concluant chez Alain Aspect que chez les auteurs du livre « Dieu - La science, Les preuves » ? Bien-sûr on peut considérer, afin de donner plus de précisions, que la manière de raisonner n'est pas la même. Peut-être pouvez-vous expliciter un peu plus les choses...

(je n'ai pas encore lu votre dernier message car j'ai eu autre chose à faire entre-temps.)

Cordialement
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1107

Message par Mirages » 13 janv. 2025, 16:52

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 15:25
ChatGPT a écrit :
Question : De quelle manière les probabilités sont utilisées dans "Dieu la science les preuves" ?

Conclusion

Dans Dieu, la science, les preuves, les probabilités sont utilisées pour appuyer l’idée que l’univers et la vie sont trop complexes et bien ajustés pour être le fruit du hasard. Ce raisonnement probabiliste est central à l’argumentation des auteurs pour soutenir l’existence d’une intelligence supérieure ou d’un créateur. Toutefois, leur usage des probabilités est également sujet à débat et à interprétation.
Juste une réflexion: si pour obtenir l'apparition de la vie comme nous la connaissons, il faut impérativement les conditions adéquates et strictes, dans un univers régi par des lois, pas étonnant que ça se produise chez nous mais qu'on ne le retrouve pas ailleurs (pour l'instant ?)

Si par "hasard" ça existe ailleurs parce que les mêmes conditions étaient réunies, je me fais pas de soucis pour que les religions l'intègrent dans leur logiciel.
Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
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#1108

Message par thewild » 13 janv. 2025, 17:09

Mirages a écrit : 13 janv. 2025, 16:52 Juste une réflexion: si pour obtenir l'apparition de la vie comme nous la connaissons, il faut impérativement les conditions adéquates et strictes, dans un univers régi par des lois, pas étonnant que ça se produise chez nous mais qu'on ne le retrouve pas ailleurs (pour l'instant ?)
Absolument, c'est le principe anthropique faible tel que définit par Brandon Carter.
"Ce que nous pouvons nous attendre à observer doit être compatible avec les conditions nécessaires à notre présence en tant qu'observateur"
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1109

Message par Dominique18 » 13 janv. 2025, 17:51

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 16:09 .....
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 09:40 Alain Aspect...
Bien évidemment qu'il utilise les probabilités, parmi d'autres outils, mais en maîtrisant son sujet, c'est à dire pas n'importe comment, dans le cadre de démarches scientifiques rigoureuses, en dehors de toute intention et volonté, soit à l'écart de dérives idéologiques.
Alain Aspect est un modèle de rigueur de précision et d'éthique. Il n'a pas à être associé de près ou de loin aux comiques auteurs du livre "Dieu, la science..."(...)
Formellement pourquoi l'usage des probabilités serait plus concluant chez Alain Aspect que chez les auteurs du livre « Dieu - La science, Les preuves » ? Bien-sûr on peut considérer, afin de donner plus de précisions, que la manière de raisonner n'est pas la même. Peut-être pouvez-vous expliciter un peu plus les choses...
.....
J'ai bien précisé que les probabilités, chez Alain Aspect et tous ses collègues physiciens, ne sont qu'un outil parmi d'autres. Ce n'est pas une question d'être concluant ou pas, mais d'un niveau de compétences de (très) haut niveau,
et d'ulltracrépidarianisme pour les deux comiques : visiblement, ils n'ont pas suffisamment de connaissances en physique, et ne maîtrisent pas les questions de prédictions scientifiques, ils ne savent pas dans quel cadre référentiel elles s'inscrivent. C'est une simple question de discernement.

Expliciter les choses ? Mais lesquelles , dans quel but, pour quel objectif?
Alain Aspect est un prix Nobel de physique, récent qui plus est, ce qui indique qu'il est toujours dans la course et pas dépassé par les événements. Effectivement, je pourrais tenter de produire une démonstration, mais, la limite de mes compétences ainsi que le manque d'envie pour réinventer l'eau tiède m'incitent à considérer que c'est une perte de temps et d'énergie absurdes compte-tenu de la problématique en jeu : dieu, ou quoi que ce soit d'autre, s'inscrivent-ils dans une valeur statistique ou pas ?
Parce qu'au final, il s'agit uniquement de cela, ce qui n'est pas un principe répondant aux canons de la physique.

Aucun intérêt, aucune perspective scientifique.
Si c'est pour produire et affronter encore de la rhétorique, non! Il faut savoir arrêter le curseur.

Il est également nécessaire d'avoir intégré le fait que pour aborder les questions de physique de haut niveau, il faut se tourner vers des autorités compétentes et non vers des comiques, sinon c'est qu'il y a un souci de discernement, de valeurs.

Établir une (pseudo)comparaison des compétences entre les comiques et l'un des physiciens les plus experts... soyons sérieux.

Pourquoi cette dénomination de "comiques"? Parce qu'en dépit des multiples critiques, ils ont continué comme si de rien n'était, la fleur au fusil, sans se remettre en cause, sûrs de leur "savoir" supposé, auto-décerné, le tout en se permettant des "conseils " et des avis. Rien ne les arrête!

Illustration de ce que je pose cette situation :

https://m.youtube.com/watch?v=jwItNWD066Q

Soit on accepte les règles établies, soit on continue dans les pseudo-sciences fumeuses. Il faut choisir. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que l'enseignement public est laïc.
J'ai fourni suffisamment de matière, il me semble, pour réfléchir et se positionner.
Dernière modification par Dominique18 le 13 janv. 2025, 18:28, modifié 3 fois.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1110

Message par ABC » 13 janv. 2025, 18:06

Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 17:51Pour aborder les questions de physique de haut niveau, il faut se tourner vers des autorités compétentes.
Dommage qu'il ne soit pas possible de clore ce fil sur cette remarque. Elle fournirait une conclusion synthétique et pertinente répondant à l'ensemble des questions qui y sont, malheureusement, posées par Philippe de Bellescize sous forme de réponses.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1111

Message par Dominique18 » 13 janv. 2025, 18:36

ABC a écrit : 13 janv. 2025, 18:06
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 17:51Pour aborder les questions de physique de haut niveau, il faut se tourner vers des autorités compétentes.
Dommage qu'il ne soit pas possible de clore ce fil sur cette remarque. Elle fournirait une conclusion synthétique et pertinente répondant à l'ensemble des questions qui y sont, malheureusement, posées par Philippe de Bellescize sous forme de réponses.
Alain Aspect a précisé, dans l'une de ses interviews, qu'il rencontrait certains de ses collègues qui sont croyants.
Ce qui ne lui pose pas de problèmes particuliers, car
ces derniers, quand ils font de la physique, ne se consacrent qu'à la physique et pas à autre chose.
Il n'y a pas confusion entre les magistères.
C'est pourtant simple et évident, ça ne requiert pas des compétences de haut niveau.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1112

Message par Philippe de Bellescize » 13 janv. 2025, 20:53

Bonsoir,
ABC a écrit : 13 janv. 2025, 18:06
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 17:51Pour aborder les questions de physique de haut niveau, il faut se tourner vers des autorités compétentes.
Dommage qu'il ne soit pas possible de clore ce fil sur cette remarque. Elle fournirait une conclusion synthétique et pertinente répondant à l'ensemble des questions qui y sont, malheureusement, posées par Philippe de Bellescize sous forme de réponses.
Pas du tout, du moins en ce qui concerne le livre « Dieu - La science, Les preuves », car je ne l'ai pas lu. Déjà il faudrait savoir dans quel sens on utilise la notion de preuve. Il y a certainement plusieurs définitions possibles. Puis une fois la définition donnée voir si l'on peut l'appliquer à la découverte de l'existence de Dieu. J'ai bien dit que je distinguais le raisonnement apologétique du raisonnement démonstratif. Mais il semble bien que dans ce livre ils prétendent arriver à une certaine démonstration à travers l'usage des probabilités, d'où mon questionnement sur l'usage des probabilités dans une démonstration. Dans l'expérience d'Alain Aspect, si je ne m'abuse, il y a aussi un usage des probabilités mais dans cadre scientifique précis. Du coup je me suis demandé, ce qu'il fallait précisé dans un raisonnement scientifique, pour pouvoir conclure en utilisant des probabilités. En fait la réponse doit se trouver dans les inégalités de Bell.
Philippe de Bellescize a écrit : 14 sept. 2024, 10:09 Il ne faut pas confondre, causalité et déterministe, car tout n'est pas écrit dans la détermination initiale des éléments. La présence des êtres vivants intervient, de manière parfois cachée mais réelle, dans le devenir du monde physique. De plus, l'être premier, comme cause actuelle du déroulement du temps, tient compte du but à atteindre, en intégrant tout ce qui compose l'Univers. C'est ce que l'on appelle la Providence. Dans le livre « Dieu la science les preuves », je crois que l'on aborde, mais il faudra que je lise ce livre, le rôle des constantes physiques dans l'apparition de la vie. On peut, renverser le raisonnement, en disant que, s'il y a ces constantes physiques, c'est par la présence cachée de la cause finale (passage d'un raisonnement plus apologétique à un raisonnement plus philosophique, le premier étant la préparation de l'autre).
Google : Peut être considéré comme apologétique tout discours qui défend une opinion et qui argumente en vue de recueillir l'adhésion de l'individu ou du groupe auquel il s'adresse.
Ceci étant dit, le premier raisonnement a tout de même une valeur démonstrative, car il montre à travers des probabilités, qu'il est impossible que Dieu n'existe pas. Il reste que ce raisonnement, doit être complété par l'approche philosophique, pour cerner quelle est la place de l'être premier dans le devenir du monde physique.
Vous noterez, bien que l'on ne puisse pas adhérer à mon texte sans explication, que je ne suis pas dans la même perspective que les auteurs du livre « Dieu - La science, Les preuves ». Déjà dans mon approche je n'utilise pas les probabilités pour arriver à une certaine nécessité dans l'analyse. Je m'expliquerai plus tard sur ce point.

Cordialement
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1113

Message par thewild » 13 janv. 2025, 21:12

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 20:53 d'où mon questionnement sur l'usage des probabilités dans une démonstration. Dans l'expérience d'Alain Aspect, si je ne m'abuse, il y a aussi un usage des probabilités mais dans cadre scientifique précis. Du coup je me suis demandé, ce qu'il fallait précisé dans un raisonnement scientifique, pour pouvoir conclure en utilisant des probabilités. En fait la réponse doit se trouver dans les inégalités de Bell.
On n'utilise pas les statistiques dans une démonstration mais pour vérifier (et plus rigoureusement pour essayer d'invalider) une hypothèse. L'usage des statistiques en science dans le cadre dont vous parlez (expérience d'Aspect, mais aussi n'importe quelle étude d'efficacité d'un traitement médical par exemple) est expliqué ici : https://datatab.fr/tutorial/p-value
C'est assez clair, mais si c' est trop technique il y a pléthore d'articles sur ce sujet sur internet.

Je n'ai pas lu le livre en question, mais je me demande comment ils définissent l'hypothèse nulle.
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#1114

Message par Philippe de Bellescize » 13 janv. 2025, 21:48

thewild a écrit : 13 janv. 2025, 21:12
Merci pour votre réponse je regarderai mieux demain.

Cordialement
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1115

Message par Dominique18 » 14 janv. 2025, 08:36

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 20:53 .....
Déjà il faudrait savoir dans quel sens on utilise la notion de preuve. Il y a certainement plusieurs définitions possibles. Puis une fois la définition donnée voir si l'on peut l'appliquer à la découverte de l'existence de Dieu. J'ai bien dit que je distinguais le raisonnement apologétique du raisonnement démonstratif.
....
Effectivement, il y a un souci...
Les pérénigrations philosophiques correspondent-elles à une démarche scientifique ? Non.
La lecture des oeuvres des frères Bogdanov, "L'équation Dieu", "Le visage de dieu", "La pensée de dieu", "Avant le big bang",... peut peut-être apporter matière à alimenter vos réflexions.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1116

Message par Philippe de Bellescize » 14 janv. 2025, 11:30

ChatGPT a écrit :
Un raisonnement démonstratif est un type de raisonnement qui vise à établir la vérité d'une proposition ou d'une affirmation de manière rigoureuse, logique et irréfutable. Il repose sur des principes logiques et des axiomes (vérités de base acceptées) pour déduire une conclusion à partir de prémisses ou d'hypothèses clairement définies.

---

1. Caractéristiques d’un raisonnement démonstratif

Logique et rigoureux : Il suit des règles strictes de logique formelle.

Structuré : Il part d’éléments connus (prémisses, axiomes, théorèmes) pour arriver à une conclusion.

Nécessaire : La conclusion découle nécessairement des prémisses si le raisonnement est valide.

Universellement valable : Si les prémisses sont vraies et le raisonnement correct, la conclusion est vraie dans tous les cas.

---

2. Exemples de raisonnement démonstratif

a) En mathématiques :

Un raisonnement démonstratif est typique des mathématiques. Par exemple :

1. Prémisse 1 : Tous les angles d’un triangle équilatéral sont égaux.

2. Prémisse 2 : Un triangle équilatéral a une somme d’angles égale à 180°.

3. Conclusion : Chaque angle mesure 60°.


b) En logique formelle :

Un raisonnement démonstratif peut être formulé ainsi :

1. Prémisse 1 : Si A est vrai, alors B est vrai.

2. Prémisse 2 : A est vrai.

3. Conclusion : Donc, B est vrai.
Ceci suit la règle du modus ponens en logique.

---

3. Étapes d’un raisonnement démonstratif

1. Formuler les prémisses : Identifier clairement les hypothèses ou axiomes de départ.

2. Appliquer des règles logiques : Utiliser des opérations valides (déduction, implication, etc.) pour avancer.

3. Aboutir à une conclusion : Tirer une conclusion qui découle nécessairement des prémisses.

---

4. Différence entre raisonnement démonstratif et raisonnement inductif

Raisonnement démonstratif (ou déductif) : Va du général au particulier et garantit la vérité de la conclusion si les prémisses sont vraies.

Raisonnement inductif : Va du particulier au général et ne fournit qu’une conclusion probable, pas certaine.


Exemple :

Déductif : Tous les humains sont mortels. Socrate est humain. Donc, Socrate est mortel.

Inductif : Socrate, Platon, Aristote sont morts. Donc, tous les humains sont mortels (conclusion probable).

---

5. Utilité du raisonnement démonstratif

En sciences exactes : Il est central pour établir des théorèmes et des lois.

En philosophie : Permet de construire des arguments solides et cohérents.

En logique informatique : Utilisé pour prouver la validité d’algorithmes ou de programmes.

---

Conclusion

Un raisonnement démonstratif est une démarche intellectuelle basée sur la logique et les règles formelles, qui garantit la validité de la conclusion lorsque les prémisses sont vraies. Il est au cœur de disciplines comme les mathématiques, la logique et certaines branches de la philosophie.
Remarques :
  • Il faut déjà être d'accord sur le choix des prémisses ;
  • Puis voir si ce que l'on cherche à démontrer est du domaine de la physique ;
  • Se demander si dans certains cas une conclusion philosophique peut avoir directement ou indirectement des répercussions au niveau scientifique ;
  • Distinguer le résultat du raisonnement logique de son interprétation philosophique ou théologique.
Cordialement
Philippe de Bellescize
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Lambert85
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1117

Message par Lambert85 » 14 janv. 2025, 12:01

répercussions
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

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#1118

Message par Philippe de Bellescize » 14 janv. 2025, 12:17

Bonjour,
ABC a écrit : 12 janv. 2025, 12:55
Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17Dans la formulation d'une théorie générale de l'Univers il y a un certain ordre à respecter.
Le tout premier étant d'avoir la compétence requise pour s'exprimer sur ce sujet et de citer des sources dignes de confiance concernant ce sujet.
Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17vous pourriez reconnaître un certain aspect heuristique à ce type de démarche.
Non.
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 17:51Pour aborder les questions de physique de haut niveau, il faut se tourner vers des autorités compétentes (…).

Je vais sans doute enfoncer une porte ouverte mais qui n'est peut-être pas toujours si ouverte que cela : Il ne faut pas confondre intelligence des choses et compétence dans un domaine donné.

L'intelligence, au moins dans un de ses aspects essentiels, c'est lire de l'intérieur en ayant une perception des choses - parfois par connaturalité – dans leur globalité. L’acquisition de compétences peut conduire à la spécialisation, qui, bien que nécessaire, porte en elle le risque de la perte de cette vue d'ensemble dans ce qu'elle a de fondamentale. Celui qui a la compétence, s'il laisse tomber certaines grandes interrogations, risque de se trouver dans ce cas là. Plus grave encore, il peut empêcher les autres de progresser en bloquant, plus ou moins consciemment, certaines interrogations pourtant légitimes. Il y a dans l'interrogation un acte d'intelligence et d'humilité – en effet elle implique, d'une part une première perception initiale, d'autre part la reconnaissance des limites de notre savoir ou de notre connaissance des choses.

Il serait un peu pernicieux de vouloir bloquer un angle d'analyse pourtant légitime, sous prétexte qu'il n'est pas celui utilisé de manière courante par les physiciens. La question n'est pas de savoir si son utilisation est habituelle, mais celle de se demander s'il est légitime, et si un non physicien peut avoir son mot à dire sur la question. Or il a des concepts, bien qu'utilisés par la physique, qui restent protophysiques, c'est à dire n'étant pas du seul domaine de la physique.
ChatGPT a écrit :
Question : Qu'est-ce qu'un concept protophysique selon Mario Bunge ?

Selon Mario Bunge, les concepts protophysiques ne relèvent pas exclusivement du domaine de la physique, car ils concernent des notions fondamentales et des méthodes qui traversent plusieurs disciplines scientifiques. Leur rôle dépasse celui de simples outils de la physique pour devenir des concepts transdisciplinaires, nécessaires à toute science cherchant à mesurer, quantifier ou modéliser des phénomènes observables.

---

1. Nature interdisciplinaire des concepts protophysiques

Les concepts protophysiques, comme le temps, la longueur, la masse ou la température, ne sont pas intrinsèquement liés à une théorie physique spécifique, mais sont des outils méthodologiques utilisés dans diverses sciences. Par exemple :

Temps : Mesuré en biologie pour suivre des cycles biologiques, en géologie pour évaluer l'âge des roches, ou en économie pour analyser des séries chronologiques.

Longueur : Utile en géographie, en chimie pour déterminer des structures moléculaires, ou en ingénierie pour concevoir des structures.

Masse : Nécessaire en chimie pour mesurer des substances, en biologie pour évaluer le poids des organismes, et bien sûr en physique.

Température : Utilisée en chimie, en biologie (homéothermie), ou encore en climatologie.


Ces concepts sont donc primitifs et se retrouvent dans plusieurs champs, car ils concernent des aspects mesurables et universels du monde réel.

---

2. Les concepts protophysiques comme outils de base pour la mesure

Mario Bunge met en avant que la protophysique est une science des concepts et des méthodes de mesure. Ces outils méthodologiques sont essentiels pour plusieurs disciplines :

Ils fournissent une base commune pour établir des quantités mesurables, ce qui permet une interaction entre différentes sciences.

La mesure elle-même est une activité interdisciplinaire : des phénomènes comme la longueur ou la température nécessitent des instruments et des protocoles qui transcendent les frontières de la physique.

---

3. L’universalité des concepts protophysiques

Bunge insiste sur le caractère universel de ces concepts. Par exemple :

Le temps est un paramètre essentiel pour toutes les sciences étudiantes des processus dynamiques (de la biologie à la sociologie).

La température est centrale en physique, mais elle joue aussi un rôle clé en chimie (cinétique chimique), en biologie (homéostasie) et en écologie (changements climatiques).


Ces concepts sont donc partagés entre disciplines, car ils concernent des aspects fondamentaux de la réalité.

---

4. Protophysique et philosophie des sciences

Mario Bunge considère que la protophysique est un domaine philosophique et méthodologique qui explore :

Les fondements des concepts de mesure, leur définition et leur précision.

Les relations entre ces concepts et les phénomènes observables.


Ainsi, les concepts protophysiques ne sont pas exclusivement physiques, car leur étude relève aussi de la philosophie des sciences, des mathématiques (par exemple pour modéliser les grandeurs) et des sciences techniques (développement des outils de mesure).

---

5. Exemples de concepts et leur usage dans d’autres disciplines

Voici quelques exemples qui montrent que ces concepts ne sont pas exclusifs à la physique :

Temps : Utilisé pour mesurer des cycles en biologie (circadiens), des évolutions historiques en archéologie, ou encore des phénomènes économiques.

Longueur : Essentielle en architecture, géographie, ou dans les arts pour des proportions esthétiques.

Masse : Nécessaire en chimie pour les réactions stœchiométriques ou en nutrition pour évaluer les apports alimentaires.

Énergie : Mesurée en physique, mais aussi en écologie (flux énergétiques dans les écosystèmes) ou en économie (consommation énergétique).

---

6. Conclusion

Les concepts protophysiques ne sont pas exclusifs à la physique, car ils constituent des outils fondamentaux pour comprendre et mesurer le monde dans diverses disciplines scientifiques. Leur portée universelle et leur ancrage dans des méthodes de mesure les rendent interdisciplinaires, servant de pont entre la physique et d’autres domaines, comme la chimie, la biologie, ou même les sciences humaines. Mario Bunge souligne ainsi leur rôle essentiel dans l'unification et la cohérence de la science en général.
Cordialement
Philippe de Bellescize

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1119

Message par Philippe de Bellescize » 14 janv. 2025, 12:33

Lambert85 a écrit : 14 janv. 2025, 12:01 répercussions
Merci...

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1120

Message par Dominique18 » 14 janv. 2025, 13:33

Philippe de Bellescize a écrit : 14 janv. 2025, 12:17 Bonjour,
ABC a écrit : 12 janv. 2025, 12:55
Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17Dans la formulation d'une théorie générale de l'Univers il y a un certain ordre à respecter.
Le tout premier étant d'avoir la compétence requise pour s'exprimer sur ce sujet et de citer des sources dignes de confiance concernant ce sujet.
Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17vous pourriez reconnaître un certain aspect heuristique à ce type de démarche.
Non.
Dominique18 a écrit : 13 janv. 2025, 17:51Pour aborder les questions de physique de haut niveau, il faut se tourner vers des autorités compétentes (…).

Je vais sans doute enfoncer une porte ouverte mais qui n'est peut-être pas toujours si ouverte que cela : Il ne faut pas confondre intelligence des choses et compétence dans un domaine donné.

L'intelligence, au moins dans un de ses aspects essentiels, c'est lire de l'intérieur en ayant une perception des choses - parfois par connaturalité – dans leur globalité. L’acquisition de compétences peut conduire à la spécialisation, qui, bien que nécessaire, porte en elle le risque de la perte de cette vue d'ensemble dans ce qu'elle a de fondamentale. Celui qui a la compétence, s'il laisse tomber certaines grandes interrogations, risque de se trouver dans ce cas là. Plus grave encore, il peut empêcher les autres de progresser en bloquant, plus ou moins consciemment, certaines interrogations pourtant légitimes. Il y a dans l'interrogation un acte d'intelligence et d'humilité – en effet elle implique, d'une part une première perception initiale, d'autre part la reconnaissance des limites de notre savoir ou de notre connaissance des choses.

Il serait un peu pernicieux de vouloir bloquer un angle d'analyse pourtant légitime, sous prétexte qu'il n'est pas celui utilisé de manière courante par les physiciens. La question n'est pas de savoir si son utilisation est habituelle, mais celle de se demander s'il est légitime, et si un non physicien peut avoir son mot à dire sur la question. Or il a des concepts, bien qu'utilisés par la physique, qui restent protophysiques, c'est à dire n'étant pas du seul domaine de la physique.
.....
Ça fait un moment que les scientifiques, dans différents domaines, travaillent en équipes interdisciplinaires, pour passer l'écueil de l'hyper-spécialisation (IA, préhistoire, médecine,...), ce qui rend quelque peu caduque ce genre de considérations.

C'est l'une des formes d'organisation les plus efficaces qui soient. Il a fallu du temps pour que le concept s'installe.
La somme des parties pouvant produire un résultat supérieur à ce qu'aurait découvert un individu seul, aussi affûté soit-il.

En neurosciences, il n'est pas rare de trouver un philosophe, des sciences, il va sans dire, un sociologue,... chacun oeuvre suivant son domaine de compétence, mais sans empiéter intempestivement sur le territoire de ses voisins.

Quand on traite de physique de haut niveau, il faut s'adresser à un physicien, pas à un philosophe.

Ce n'est pas la peine de tourner autour du pot, les digressions philosophiques ne pourront pas cautionner des hypothèses pseudo-scientifiques, et ce au détriment de la physique. Pas d'être suprême, pas de dessein intelligent, pasd de principe moteur, mais des questions qui restent sans réponse, et ce en l'état actuel des connaissances (année 2025).

Un objet philosophique n'est pas équivalent à un objet scientifique (cf. démarche scientifique , prédictions, etc... déjà évoqués).

La perniciosité, dans cette histoire, serait d'essayer de retirer "subtilement" la légitimité d'un physicien à se prononcer sur l'état physique du monde, à grands renforts de circonvolutions rhétoriques à la Templeton/IUP/Staune et consorts.

Ca ne marche pas comme ça. Nous sommes dans la parlotte, pas dans la science. L'aventure a déjà été tentée, sans succès (Bogdanov-Guitton). Guitton s'est ramassé une veste, il aurait mieux fait de s'abstenir.
Je ne suis pas sûr que Mario Bunge s'y retrouverait.

Vérifions...

https://www.erudit.org/fr/revues/philos ... /045191ar/
...La connaissance scientifique n’est pas un simple prolongement de la connaissance ordinaire, elle est plutôt un type particulier de connaissance puisqu’elle dépasse l’observable par ses conjectures, qu’elle teste par des techniques spéciales. Donc, la connaissance ordinaire, qui se rattache à l’observable ou à l’anthropomorphisme, serait un bien mauvais juge de la science. La morale pour les philosophes devrait être claire : n’essayez pas de réduire la science à la connaissance ordinaire, mais apprenez plutôt un peu de science avant de philosopher à son propos . C’est pourquoi la connaissance scientifique est souvent indirecte selon Bunge et, même si elle traite de l’inobservable, elle doit reposer sur des hypothèses testables. Bien que nous soyons immergés dans la réalité, la connaissance que nous en avons n’est pas immédiate (Bunge, 2006, p. xi). Elle s’obtient par une analyse rationnelle et empirique. Évidemment, une telle hétérogénéité est à même de froisser le philosophe moderne. Mais Bunge a déjà un préjugé favorable envers la science, car il juge qu’il s’agit du mode de connaissance le plus efficace. Il n’est pas parfait — et c’est pourquoi une étude critico-philosophique est nécessaire —, mais c’est le meilleur. Le défi est donc lancé : si vous croyez pouvoir fonder la connaissance du monde sur un mode autre que ce mélange (en apparence) hétéroclite de rationalisme et d’empirisme qu’on appelle la science — allez-y ! Comme le disait Novalis, les théories sont des filets : seul celui qui lance pêchera.

Puisque la science constitue le mode de connaissance le plus efficace pour explorer le monde, il convient donc d’en analyser les particularités. Aussi Bunge (1967c) présente-t-il quelques présupposés philosophiques de la science : 1) le réalisme : le monde extérieur existe ; 2) le pluralisme des propriétés : il y a des « niveaux » de réalité ; 3) le déterminisme ontologique : les événements sont déterminés par des lois, et rien ne naît de rien ; 4) le déterminisme gnoséologique : le monde extérieur est connaissable ; 5) le formalisme : l’autonomie de la logique et des mathématiques. Donc, la science n’est pas philosophiquement neutre. C’est pourquoi il est vain de prétendre éliminer toute philosophie des sciences : ignorer toute philosophie, c’est se rendre esclave de mauvaises philosophies (Bunge, 1966, p. 596). En effet, le but de la science est de donner le grand portrait ontologique et épistémologique de la réalité. Science et philosophie peuvent apprendre l’une de l’autre : la science sans philosophie perd de sa profondeur, tandis que la philosophie sans science fait du sur place (Bunge, 2000b, p. 461)...
Nous sommes donc fixés.
La véritable réponse est là :

viewtopic.php?t=17325&start=1100#p654795

On en prend acte ou pas, mais dans ce cas, il ne faut pas espérer de miracles.
Comme l'a rappelé ABC, c'est une conclusion, pas une invitation à continuer. Dura lex sed lex.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1121

Message par Philippe de Bellescize » 14 janv. 2025, 14:53

Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 20:53 Vous noterez, bien que l'on ne puisse pas adhérer à mon texte sans explication, que je ne suis pas dans la même perspective que les auteurs du livre « Dieu - La science, Les preuves ». Déjà dans mon approche je n'utilise pas les probabilités pour arriver à une certaine nécessité dans l'analyse. Je m'expliquerai plus tard sur ce point.
Philippe de Bellescize a écrit : 14 janv. 2025, 11:30
ChatGPT a écrit : Conclusion

Un raisonnement démonstratif est une démarche intellectuelle basée sur la logique et les règles formelles, qui garantit la validité de la conclusion lorsque les prémisses sont vraies. Il est au cœur de disciplines comme les mathématiques, la logique et certaines branches de la philosophie.
Remarques :
  • Il faut déjà être d'accord sur le choix des prémisses ;
  • Puis voir si ce que l'on cherche à démontrer est du domaine de la physique ;
  • Se demander si dans certains cas une conclusion philosophique peut avoir directement ou indirectement des répercussions au niveau scientifique ;
  • Distinguer le résultat du raisonnement logique de son interprétation philosophique ou théologique.
Dominique18 a écrit : 14 janv. 2025, 13:33
Philippe de Bellescize a écrit : 14 janv. 2025, 12:17 (….)
Il serait un peu pernicieux de vouloir bloquer un angle d'analyse pourtant légitime, sous prétexte qu'il n'est pas celui utilisé de manière courante par les physiciens. La question n'est pas de savoir si son utilisation est habituelle, mais celle de se demander s'il est légitime, et si un non physicien peut avoir son mot à dire sur la question. Or il a des concepts, bien qu'utilisés par la physique, qui restent protophysiques, c'est à dire n'étant pas du seul domaine de la physique. (….)
Ça fait un moment que les scientifiques, dans différents domaines, travaillent en équipes interdisciplinaires, pour passer l'écueil de l'hyper-spécialisation (IA, préhistoire, médecine,...), ce qui rend quelque peu caduque ce genre de considérations. (….)

La perniciosité, dans cette histoire, serait d'essayer de retirer "subtilement" la légitimité d'un physicien à se prononcer sur l'état physique du monde, à grands renforts de circonvolutions rhétoriques à la Templeton/IUP/Staune et consorts.
Je n'ai pas fini mon exposé afin de montrer en quoi ma démarche se distingue de celle des auteurs que vous citez.

Cordialement
Philippe de Bellescize

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1122

Message par Dominique18 » 14 janv. 2025, 15:49

Philippe de Bellescize a écrit : 14 janv. 2025, 14:53 .....
Je n'ai pas fini mon exposé afin de montrer en quoi ma démarche se distingue de celle des auteurs que vous citez.
Certes, mais il reste à savoir précisément ce à quoi tend votre démarche. Que cherchez-vous exactement à mettre en évidence, à tenter de prouver exactement? Quel type d'objet?

ChatGPT peut être une aide, mais à mon sens, compte-tenu du nombre de ses travers connus, il ne reste qu'un outil approximatif, limité, voire bridé. Un outil, ça ne remplace pas un être humain pensant, en l'état actuel des connaissances (voir à ce sujet Stanislas Dehaene, entre autres).
Dernière modification par Dominique18 le 14 janv. 2025, 16:29, modifié 1 fois.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1123

Message par Mirages » 14 janv. 2025, 16:27

Un type qui fait dans l'approximation concernant la pointe en physique, et se servant d'un outil tout aussi approximatif qu'est ChatGPT, le résultat sera immanquablement... hasardeux.
Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
deus ex Machina

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1124

Message par Gwanelle » 14 janv. 2025, 16:54

le (mal nommé...) ChatGPT est un outil d'aide à la rédaction.
Ôte-toi de mon soleil !

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1125

Message par Dominique18 » 14 janv. 2025, 17:17

Il y a certainement plus d'éléments de réponse et de réflexion dans ce type "d'outil"...

Image

que dans ChatGPT (ou équivalent).
Le prêt à penser numérique, ça exaspère.

Pendant que j'y suis... :a2:

Image

Le 7 janvier a laissé des traces durables, sans équivalent historique.

https://m.youtube.com/watch?v=0AUYwESVEE4

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