Igor a écrit : 21 mai 2024, 14:58
Honnêtement, je doute que la CPI ait le bras assez long pour ça, surtout concernant les représentants élus d'un état démocratique. Il faudrait que le système
de justice interne
de ces états soient défaillants, ce qui n'est pas le cas pour les démocraties (malgré toutes leurs imperfections).
Je ne vois pas le rapport. Et puis ainsi, les "démocraties" seraient à l'abri du CPI ? en fonction
de quel favoritisme ?
Si il y a crime relevant
de la CPI, il y a instruction, demande
de mandat d’arrêt et validation
de celui-ci. Peu importe le type
de régime politique.
Dans ce cas, les massacres sont bien là et Netanyahou a clairement poussé à cela. Dont acte.
Cela montre également que les dirigeants ne sont pas à l'abri
de la CPI et c'est une très bonne chose.
Lambert85 a écrit : 21 mai 2024, 16:42
Le procureur (d'origine pakistanaise) aidé par d'éminents juristes (dont une d'origine libanaise) est surement impartial dans sa demande aux juges d'inculper cette crapule
de Netanyahou...
Il est né en Grande Bretagne, a fait ses études dans ce pays et n'a pas
de lien avec des pays islamistes. Il est
de confession ahmadienne, un mouvement réformiste plutôt persécuté dans les pays musulmans.
(mais bizarrement, on ne cite jamais l'origine ou la religion d'un membre de la CPI quand il est européen ou nord-américain, même s'il a tout fait pour protéger Bush).
D'autre part, en, tant que procureur
de la CPI, c'est aussi lui qui a demandé les mandats contre Poutine et les Talibans (tout en écartant accessoirement les allégations
de crimes par les forces US en Afghanistan). Sa partialité n'est pas du tout évidente.
Et l'accuser
de partialité
de par sa simple origine ethnique est quand même très léger.