Florence a écrit : 29 juil. 2025, 12:27
Théoriquement, à condition que les coûts puissent être répertoriés sans que le marché ne souffre 
de l'inflation ainsi générée, comme tu le soulignes au sujet 
de la réduction du pouvoir d'achat.
Encore faut-il qu'il y ait une production locale/nationale des matières premières, des sources l'énergie nécessaires et enfin des produits finis. Ce qui a été délocalisé depuis des décennies ne se finance pas et ne se remet pas en route  à la minute suivant l'instauration des taxes.
 
A la minute, non, en effet.
Appliquer des frais 
de douanes aux matières premieres/energie, donnent un avantage concurrentiels aux entreprises Etats Uniennes qui vendent et produisent et qui ont la capacité 
de produire d'avantage 
de la matière première/energie + ou - similiaires à celui qui est taxé.
Mais ils donnent également aux entreprises Etats Uniennes qui produisent et vendent des produits finis, un avantage concurrentiel/opportunité 
de prendre des parts du marché et cela, quand bien même ils importeraient 
de la matière première qui est taxée/auquelle on applique des frais 
de douanes.
Car d'un côté il y a 
de la matière prémière/énergie éventuellement taxée si importés (pour les entreprises américaines), et 
de l'autre, il y a un produit fini qui contient également 
de la matière premiere/energie mais en plus, contient des frais du personnel (salaire brut), la marge commerciale, des locaux, l'emballage/frais 
de transformation/amortissements ... le tout majoré 
de frais 
de douanes (pour les entreprise étrangères).
D'une manière générale cela favorise donc une baisse 
de pouvoir d'achat/augmentation des recettes fiscales mais aussi une augmentation 
de la production nationale. Le degré (négligeable à important) 
de cette dernière et ou la rapidité/lenteur a être effective dépend du taux 
de frais 
de douanes mais aussi 
de la maitrise/capacité éventuelle à pouvoir réaliser toute les étapes 
de transformations et l'accès facile aux matières premieres.