lipki a écrit : 21 janv. 2020, 03:19
Je tente un peux
de philo, pour voir si ça mord.
On peut traiter ce sujet scientifiquement.
Psychologie & neuroscience seront
de puissants alliés pour répondre en partie à cette question.
- Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.
Vous avez deux heures !
Je vais manger, j'ai 5 minutes.
La réponse est non ou jenesaispas.
Non pour moi car le bonheur est subjectif, c'est un ressenti. Et Depuis 2 ans, je pense fondamentalement que le LA est une illusion. Nous sommes spectateurs, avec l'illusion d'être acteur. Cette position fait péter le cerveau mais je la maintiens depuis.
Jenesaispas car concernant les autres, si le fait
de lever le poids d'une culpabilité ou responsabilité retire un malheur fondamental alors, peut-être peut-on parler
de bonheur.
En psychologie, la mienne car chaque psy a sa propre compréhension, la notion
de bonheur est inexistante, c'est même est leurre
de psychologie
de comptoir dont je fus un lecteur alléché.
Je parle d'équilibre mental, d'homéostasie psychologie, d'apaisement... mais jamais
de bonheur.
C'est comme l'Amour, je parle d'attachement.
J'ai remarqué que, ajouter "vous avez deux heures", après une question philosophique, permet
de ce passé des définitions des mots clés.
C'est super pratique

Ici ce genre
de débat prendra une vie à peu près.
Mais je vais quand même en mettre une.
Le libre-arbitre est "un générateur de point de départ de chaîne de causalités" individuel, assimilable a je/moi.
( oui ça n'a aucun sens, ce qui justifie en partie la question initial )
Générateur libre, hasardeux, choisi...? Si c'est le point
de départ
de causalités... Vous l'assimilez au Big Bang le truc... Si vous mettez le Je/Moi en mode Big Bang, vous avez, comme 99,99% des êtres humains un sérieux problème d'é
go.
Vous vous donnez une importance dans la chaîne qui n'est point en réalité. A moins que notre Je/Moi viole les lois
de la physique, ce dont je ne crois plus... Je suis redescendu
de mon petit nuage... Enfin, JF dirait le contraire, mais c'est JF
Et j'ajoute une réflexion (qui est à l'origine du questionnement) :
Les humains se font du mal en s'imaginant responsable
de leurs actions.
Se savoir
domino, ne serait-ce pas bénéfique ?
-----------
J’espère ne pas commettre d'impair avec ce post, si c'est le cas, n'ayez aucune pitié

.
Certains se font du mal en s'imaginant responsables
de leurs actions et SURTOUT font du mal aux autres qu'ils croient, comme eux, responsables
de leurs actions également. On enchaîne sur la méritocratie en opposition totale avec Laborit du coup.
Ce SURTOUT pose une question éthique/morale non négligeable.
Personnellement, cette position n'amène pas le bonheur mais évacue le poids
de la culpabilité. Et c'est apaisant dans mon rapport avec moi-même et dans mon rapport aux autres. Et un énorme confort
de travail (je bosse avec des patients souffrant
de psychopathologies lourdes).
Un impair? Non, un plaisir et un intérêt. Vous imaginez pas comment. Je vais poser 5 RTT pour participer.
