Inso a écrit : 04 juil. 2025, 13:04
Ipsos a sorti les résultats des sondages sur les préoccupations des gens. Le climat est quand même loin derrière
France (mai 2025) :
1 - Criminalité et violence
2 - Inflation
3 - Systèmes
de santé
4 - Flux migratoires
5 - Pauvreté et inégalités
6 - Taxes
7 - Changement climatique
8 - Chômage
Sur 30 pays (juin 2025) :
1 - Criminalité et violence
2 - Inflation
3 - Pauvreté et inégalités
4 - Chômage
5 - Corruption
6 - Systèmes
de santé
7 - Flux migratoires
8 - Taxes
9 - Changement climatique
10 - Éducation
Très utiles et très intéressants les résultats
de ce sondage. A mon sens,
la crise écologique + climatique et l'instabilité géopolitique représentent les 2 plus graves (et presque immédiates) menaces pour notre avenir, et ce, à un niveau inédit dans l'histoire (+ préhistoire)
de l'humanité.
Le temps nous est compté et les ressource
de la planète sont limitées. Eviter le pire nous demande donc
de faire remonter nos priorités, ainsi que les moyens et contraintes que nous sommes prêts à accepter pour atteindre les objectifs correspondants, à un niveau cohérent avec l'urgence et
la gravité
de ces 2 menaces.
C'est totalement impossible si nos priorités ne sont pas rangées dans le bon ordre. En effet, les choix politiques et industriels, ainsi que les moyens qui leurs sont attribués (choix politiques et investissements) vont en grande partie (et grossso modo presque mécaniquement) vers ce qui répond,
de façon rentable/profitable, à une demande (électorale,
de consommation...). Ils sont donc corrélés (fortement) à nos diverses priorités.
Faire remonter
la crise écologique + climatique et l'instabilité géopolitique au bon niveau d'urgence/criticité dans nos préoccupations (eu égard à
la menace gravissime qu'elles font peser sur notre avenir commun) est un obstacle très difficile à franchir mais malheureusement incontournable.
Ne pas savoir comment y parvenir n'élimine pas cet obstacle ni
la nécessité
de chercher et tenter d'apporter notre participation, chacun à notre façon, au franchissement
de cet obstacle, ET CE, avec beaucoup
de prudence (des actions inappropriées ou encore une communication maladroite sont suceptibles
de provoquer un effet
de blocage, voir
de rejet).
La précipitation vers
la 1ère idée qui nous vient à l'esprit (voir même
la 2ème ou
la 3ème) n'est vraisemblablement pas
la bonne méthode. Les choix, les modes opératoires et le niveau d'implication à envisager dépendent nécessairement
de notre situation personnelle,
de nos réseaux relationnels,
de nos valeurs et des contraintes diverses auxquelles nous sommes soumis (pas
de panacée universelle donc).