shisha a écrit : 06 août 2025, 14:15La responsabilité est partagée, les salariés décident 
de travailler dans une entreprise qui pollue, les consommateurs (dont les riches, qui consomment beaucoup) continuent d'acheter ces produits et donc continuent 
de participer à 
la pérennisation 
de ces produits (en sachant pertinemment que les énergies fossiles, çà pollue), l'état qui récolte moulte argent (
la plus grande part des richesses créées comparativement) mais qui ne solutionne pas le problème alors qu'il a le plus 
de moyen et 
de pouvoir et enfin, les râleurs qui ne font que râler et designer des coupables au lieux d'agir (pourquoi ne proposent ils pas un service/énergie clean? Je pourrais trouver d'autres "coupables" mais je m'arrête là.
 
Certes, mais ce n'est pas parce qu'une remarque est juste et correctement argumentée que cela va nécessairement suffire pour convaincre... ...Quelle est 
la solution ? Janco dit qu'il faut simplement se contenter d'exprimer son point 
de vue le mieux et le plus factuellement possible en montrant du respect et 
de l'écoute pour les contradicteurs (comme vous le faites d'ailleurs). Je suis tenté 
de penser qu'il a raison.
Jean-Francois a écrit : 06 août 2025, 13:33Comme si quelques modifications cosmétiques allaient réellement entrainer des changements en profondeur.
 
 Les changements à réaliser dans nos modes 
de production et 
de consommation ne sont pas cosmétiques. Ils sont importants mais ne nous contraignent toutefois pas à faire le choix d'un mode 
de vie amish. Ce qui, par contre, n'a rien 
de cosmétique, c'est un changement 
de point 
de vue nous amenant à réaliser le poids dont nous pesons (cf. les remarques 
de shisha) dans les choix d'investissement financièrement rentables (et même seulement viables), dans le choix 
de programmes politiques électoralement rentables et les changements que nous devons opérer dans nos attentes et objectifs pour réussir ces changements...
...du moins dans les pays dont les dirigeants sont (réellement) élus.
Jean-Francois a écrit : 06 août 2025, 13:33ça n'est pas parce qu'une plus ou moins grande partie 
de la population 
ne serait pas formée 
de "victimes" naïves qu'elles peuvent faire quelque chose 
de notable contre 
la puissance basée sur l'économie 
de pollution des désinformateurs intéressés. Évidemment que 
la population peut trier ses déchets et réduire son impact carbone pour économiser quelques sous. Elle le fait déjà... avec le résultat que tout continue à s'aggraver.
 
 Dans les pays à régime autoritaire, les choix sont entre quelques mains (et certains, très peu nombreux, font des choix technico économiques qui ne sont pas tous idiots). 
Dans les pays à peu près démocratiques (pour l'instant) le poids dans les décisions prises est beaucoup plus diffus. Ce n'est pas quelques sous qu'il faut économiser ou quelques poubelles qu'il suffirait 
de trier (ni quelques ultrariches qu'il suffirait 
de surveiller, contraindre ou mettre en prison) c'est au contraire un changement important 
de nos modes 
de production et 
de consommation qui faut opérer pour décarboner notre économie et protéger notre biosphère. 
Ca passe par des taxes, des quotas et règlements 
qui ne peuvent pas être mis en place sans une forte adhésion préalable des opinions publiques. C'est très, très difficile en raison des fortes contraintes que cela induira sur nos modes 
de consommation (si nous finissons par en reconnaître 
la nécessité, négocions ces choix et réussissons ces négociations). 
Adapter notre outil 
de production et nos emplois aux changements en question (ils n'ont rien 
de cosmétique si on les veut efficaces) demande, en sus d'une forte adhésion, beaucoup 
de temps (au minimum 2 décennies, peut-être bien 3) car c'est presque un changement 
de culture (en tout cas, c'est 
de même nature qu'un changement 
de mode mais il couvre 
de nombreux domaines : alimentation, mobilité, logement, consommation, numérique, production d'énergie et actions 
de l'état). Sans une forte adhésion 
de l'opinion publique à 
de tels changements contraignants (induits par l'acceptation des normes, quotas et règlements négociés, choisis puis soutenus) 
rien n'est possible.
...A noter que je ne néglige pas pour autant (en sus 
de ce très difficile obstacle sociologique global) 
la grande difficulté scientifique, 
industrielle, technologique, agricole, écologique... d'opérer des transformations 
de notre appareil productif dont les conséquences réelles ne soient pas trop éloignées 
de celles prévues et dont les conséquences non anticipées ne soient pas trop graves (et celles anticipées amorties autant que possible).