richard a écrit : 14 déc. 2022, 10:52
Si l’autisme n’est pas une maladie mentale, comment la qualifies-tu alors?
Sujet clos !
Le sujet n'est pas l'autisme mais la psychanalyse.
Autisme : troubles envahissants du comportement est plus exact, moins à controverse
et imprécis que maladie mentale qui reste très vague
et très idéologique.
A relier avec dysfonctionnement...
Un autiste de type Asperger ne saurait être qualifié de malade mental. Pourtant, il souffre d'un trouble qui est répertorié dans le champ de l'autisme.
Il a été fait beaucoup de progrès envers la considération
et le respect des autres, ce qui rend de plus en plus caduques
et stupides nombre de désignations.
Pour le CRA, il est évoqué les troubles du neuro-développement, bien moins connotés négativement, voire péjorativement, avec les réactions associées, que maladies mentales, terme plus restrictif
et plus "enfermant", peu propice à l'intégration des personnes souffrantes, en plus de représenter un obstacle à une volonté d'intégration.
Ce n'est pas jouer sur les mots mais c'est mettre en évidence les difficultés sociales, qui devraient conduire à une mise en forme sociétale efficace, bienveillante, pour que cette intégration, au sens large, soit optimisée.
La psychanalyse ne s'en est jamais vraiment préoccupée,
et pour cause, tout à son délire de stigmatiser les mères d'enfants atteints de troubles autistiques. Des psychanalystes comme Bettelheim ont produit de la casse, durable, dont on mesure les conséquences.
De fausses représentations toxiques
et un retard conséquent, de même que des structures inadaptées qu'il faut réformer de bout à cause de discours initiaux délirants.