Tu dis :
"Belle" philosophie : tout le monde a raison et personne n'a tort. Par contre, au delà des mots, elle ne résiste pas au premier exemple concret. L'erreur de ton Jean-Pierre, elle est seulement dans sa deuxième phrase "Nous sommes la Réalité". Le lien entre sa prémisse et sa conclusion est bidon (dans ton interprétation, du moins).kogi a écrit : Avec le recul, très nettement, réponse B Jean-Pierre[1], qu'elle soit indépendante des opinions qu'on en a. Cette chose que nous sommes, cette chose de laquelle nous avons conscience de participer, ne saurait être distinguée --stricto sensu-- de nous, de nos pensées, de nos opinions, de nos émotions. Nous sommes La Réalité, Jean-Pierre[1]...
Que l'on soit un être entièrement subjectif n'implique pas qu'il n'existe pas de réalité objective. Au mieux, ça implique que notre compréhension de celle-ci est limitée.
Le rapport, c'est la démonstration de l'existence objective d'un fait.kogi a écrit :Je ne vois pas le rapport... Démontrer un souvenir ? How strange... What for ?PhilippeL a écrit :Soit la proposition suivante : Barack Obama est déjà monté à bord d'un avion.
Moi, je pense qu'elle est vraie, mieux que ça : je suis persuadé de connaître la "vérité".
Es-tu d'accord qu'en réalité (en toute objectivité), soit cette proposition est vraie, soit elle est fausse? Es-tu d'accord que même si je change d'avis, ou que j'ai tort, ça ne change absolument rien à la réalité objective?
Il me semble que c'est évident.
Si l'exemple t'embête, en voici un autre : La planète Jupiter est plus grosse que la Terre.
Es-tu d'accord avec moi que, ou bien cette proposition est vraie, ou bien elle est fausse (en négligeant une égalité parfaite)?
Une réalité absolue et objective, c'est ça : admettre qu'une seule proposition (bien définie) soit vraie.
Amicalement,
Phil