« Malthus avait raison, l’enfer, c’est le bébé. Ça tue le développement »
Partout se répand le credo anti-populationniste écologiqueli-correct « Nous vivront dans un monde fini et la surpopulation nous détruira » Ou si vous préférez, l’homme est un cancer sur la terre. L’idéologie de la haine de l’homme ne peut mener qu’au chaos.
Pour les Malthusien l’homme n’est qu’un consommateur de richesses dans un réservoir limité, un animal sans pouvoir créateur, guidé par ses instincts et livré à la libre concurrence… La loi générale est la survie du « plus apte ».
Le premier à avoir exprimé cette forme de pensée sous la forme d’un concept scientifique est le grand Charles Darwin, dans L’origine des espèces. Darwin y montre que les espèces animales ont évolué dans le temps, le moteur de cette évolution étant la sélection naturelle : dans la variété des formes vivantes, les individus les plus aptes survivent et se reproduisent dans un écosystème aux ressources limitées, les autres disparaissent sans descendance.
La sélection naturelle est-elle uniquement une simple hypothèse scientifique ou, insidieusement appliquée à l’homme
et à la civilisation, n’est-elle pas plutôt la justification prétendument scientifique d’un projet de société fondé sur une certaine vision de l’homme ?
N’y a-t-il pas un parallèle à faire entre sélection naturelle, et la loi du « laisser faire, laisser aller » des libéraux ?
Malthus avait déjà posé les jalons de la notion de sélection naturelle, Darwin la prolonge aux animaux et aux plantes. Mais quelle place réserve-t-i1 à l’homme dans ce processus? Malthus, niant la faculté de créer de l’homme, stipule qu’il naît plus d’enfants que les ressources du milieu ne permettent d’en nourrir et que, de ce fait, les moins aptes sont éliminés par la famine ou autres catastrophes « naturelles », Darwin fait de ce principe le moteur de l’évolution. Dans toutes les espèces vivantes, les descendants naissent en surnombre. Le milieu exerce une pression, une force au sens où, les ressources étant limitées, seuls survivront les individus présentant les caractéristiques les plus avantageuses pour les exploiter.
Darwin nie le caractère exceptionnel de l’homme, er son pouvoir créateur. L’homme n’est qu’un singe perfectionné un animal borné, incapable de créer des richesses dans un système fermé que son activité épuise. Ni Darwin, ni Malthus ne sauraient expliquer la réussite démographique et scientifique de l’espèce humaine, ni donc leur propre existence !
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Darwin est loin d’être le pur savant, détaché de tout a priori et de toute idéologie. Sous le vernis libéral anti-esclavagiste, on découvre un racisme (Darwin avait lui-même hiérarchisé les « races ») qui se veut « tolérant ». Darwin voit en l’Angleterre le phare des nations civilisées, et attribue une supériorité remarquable aux Anglais comme colonisateurs. La personnalité de Darwin montre à quel point il faut situer ses travaux et son succès dans le contexte socio-économique de l’époque.
Dans ce contexte économique et historique qui oppose alors le système de l'empires britannique au système américain naissant, la théorie darwinienne arrive à point nommé pour légitimer le système économique d’Adam Smith. Le système britannique y est présenté comme synonyme de réussite, et le seul réalisable. La théorie « scientifique »de Darwin est là pour lui donner une image plus crédible pour cette époque si scientiste. L’origine des espèces et son exploitation par les divers héritiers de Darwin servit donc à merveille de justification « morale »à la politique économique des empires de cette fin du XIXème siècle.
Peu de temps après la parution de L’origine des espèces, quelques-uns virent dans la théorie de Darwin les bases d’un véritable projet de société basée sur la limitation des naissances, en particulier des « moins aptes », et sur l’amélioration de la « race supérieure ». Appliquant à la société humaine la théorie de la sélection naturelle, la démarche consiste à mettre en place des mesures faisant en sorte de laisser jouer, voire de renforcer (sélection artificielle) le processus de sélection du plus apte.
En 1933, Hitler décrète la loi sur l’hygiène de l’hérédité, première étape d’une politique de triage d’une ampleur jamais atteinte. L’Allemagne nazie fera des principes de Malthus et de ses successeurs un véritable système économique et politique. L’axiome de départ est, encore une fois, une société basée sur la hiérarchisation de « races humaines » déterminées par des caractéristiques biologiques, dans un système fermé aux ressources limitées.
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, alors que le monde découvre les horreurs du régime nazi, le discours ouvertement eugéniste et ouvertement raciste ne peut que s’effacer.
Pour autant, la conception « biologiste »de l’homme, base de toute la pensée darwinienne et malthusienne, ne disparaît pas. Le débat se déplace de l’aspect « qualité » de population à l’aspect « quantité »de population, même si les arrière-pensées sont souvent les mêmes et la philosophie sous-jacente semblable. L’après-guerre voit se renforcer cette conception pessimiste d’un homme dénué de pouvoir créateur, prisonnier d’un système fermé, donc entropique, aux ressources définies par avance, en-dehors de lui, et qu’il est condamné à épuiser tôt ou tard.
L’absence de renaissance culturelle popularise, encore plus qu’avant guerre, cette conception du monde.
Avec cette philosophie, comment s’étonner du résultat catastrophique des politiques d’institutions financières comme le FMI et la Banque Mondiale (famine, épidémies…). Les crédits accordés ne sont jamais alloués à des transferts de technologie et à la réalisation de grands projets d’infrastructures, mais servent au paiement d’une dette largement illégitime dans la mesure où les produits d’exportation des pays du Sud n’ont jamais été payés à leur juste prix.
L’écologie, d’ailleurs en grande partie perverti, est depuis le début des années 70, le paravent idéal des conceptions malthusiennes. Au nom de la légitime préservation de la nature, on met en avant une conception de plus en plus pessimiste de l’homme, pollueur, destructeur, mangeur de ressources et en plus prolifique. On manipule l’opinion publique pour lui faire accepter, en dernier ressort, le non-développement économique. A en croire les médias, il est certain que, d’ici l’an 2020, le ciel va « nous tomber sur la tête » : l’effet de serre accentué par un trop-plein d’industrie va faire fondre les calottes polaires, le trou dans la couche d’ozone nous condamne tous au cancer, « l’explosion démographique » du tiers monde nous promet « des transferts de populations massifs »et la destruction des écosystèmes.
Le but de cette propagande s’apparente aux fantasmes de l’an 1 000, créer une société haïssant la science et la technologie, génératrices d’une diminution du taux de mortalité (donc d’une augmentation du nombre de pollueurs-consommateurs), une société définie par la peur de l’avenir, méprisant le caractère de la vie et trouvant refuge dans l’hédonisme ou les auto-rédemptions du « nouvel âge » J'en connais un bon chapitre la dessus
Or en abaissant l’homme au même niveau que les animaux soumis à la loi de la jungle, nous violons la loi naturelle et nous mettons notre espèce en péril.
L’esprit Malthusien, efface le fait que les technologies avancées permettent justement de résoudre les problèmes écologiques d’un moment donné, et qu’elles introduisent des «sauts qualitatifs» dans l’histoire du développement humain permettant, d’une manière non linéaire, de dépasser les limites apparentes de peuplement par une transformation plus efficace de la nature. C’est l’histoire de notre espèce.
Le drame est qu’une telle idéologie soit popularisée dans la presse écrite et à la télévision, et reçoive en même temps ses « lettres de noblesse » A travers la rhétorique écologisante, du « développement durable », alors que les découvertes scientifiques majeures permettent justement de résoudre les véritables problèmes écologiques et de nourrir plus de personnes par la définition de nouvelles ressources, la science est mise au banc des accusés pour avoir supprimé l’action de la sélection « naturelle » sur l’homme.
Le projet de Malthus, une société où est contrôlée la « prolifération »des pauvres par leur exclusion du développement, est aujourd’hui prêt d’être réalisé à l’échelle internationale sous la forme d’une dictature masquée sous la jolie étiquette d’ « écologie planétaire » et taxe carbone. Malgré le caractère outrancier très peu de voix s’élèvent pour condamner cet extrémiste. C’est dire combien l’idéologie malthusienne est enracinée dans les paradigmes culturels d’une population déprimée et pessimiste.
Darwin et la terre surpeuplée
Darwin et la terre surpeuplée
Dernière modification par Gabriel C le 16 janv. 2010, 15:31, modifié 1 fois.
Re: Darwin et la terre surpeuplée
J'sais pas si j'ai bien saisie ton charabia mais il me semble que t'as de quoi contre la notion de pensee ecologie. J'me trompe?
Si c'est le cas.........Non j'vais me retenir.
Si c'est le cas.........Non j'vais me retenir.

"If you're easily offended you can also be easily manipulated."
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Re: Darwin et la terre surpeuplée
J'en ai contre la pensée Malthusienne écologique. Pas contre l'écologie elle même. Je considère
juste que les dérives idéologiques que l'on vit présentement avec l'écologie sont un danger potentiel
pour notre avenir. Je ne partage pas cette vision de d'humanité-cancer-planétaire.
Je considère juste après maintes analyses et discutions, que se système de pensé de l'époque Victorienne
qui a envahis nos cultures, notre économie, et maintenant l'écologie, est absurde et dégradante.
Je crois au potentiel créatif de l'humain, je dit que la chine et l'inde on le droit au plein développement.
Je considère que le trouble #1 sur terre est le système économique monétaire international qui a privé les peuples et les État-Nation de pouvoir intimement créer leurs capitaux dans une considération culturelle identitaire liée à leur développement et leurs environnements. La symbiose culture-identité-économie-territoire ne peut être brisée sans amener à une dégradation lente mais certaine des autres vecteurs de la symbiose. Notre monde moderne soufre aujourd’hui d’un manque de diversité économique terrible pour l’avenir des peuples et des cultures et du même cout des écosystèmes.
Cette idée absurde (ou colonialiste) d'avoir rependu mondialement la spéculation infinie, basée sur une dette (infinie), fait en sorte de détruire la base des échanges économiques viables (économie réelle) et de néantiser l’espace politique. La valeur marchande n’est plus créée sur la base d’une production – répondant à une demande «naturelle» - mais elle se génère à partir des échanges boursiers.
La dette structurelle (21 fois le PIB mondial avec tout les dérivés financier) menace aujourd'hui grandement l'équilibre économique planétaire. J'espère juste qu'en cas d'effondrement et d'hyperinflation mondial nous ne tomberont pas dans l'arnaque d'une monnaie unique.
Le monétarisme est aussi rentrer dans notre sphère culturel, en favorisant le court terme et le plaisir rapide, il nous a
littéralement individualisé à l'extrême et a fait de nous des (anti-matérialistes) surconsommation.
Je pense que toute solution prônant l'écologie Malthusienne, est une stupidité, puis que c'est un système Malthusien qui nous a amener la ou on est. Ne serait-il est temps de changer de philosophie ?
juste que les dérives idéologiques que l'on vit présentement avec l'écologie sont un danger potentiel
pour notre avenir. Je ne partage pas cette vision de d'humanité-cancer-planétaire.
Je considère juste après maintes analyses et discutions, que se système de pensé de l'époque Victorienne
qui a envahis nos cultures, notre économie, et maintenant l'écologie, est absurde et dégradante.
Je crois au potentiel créatif de l'humain, je dit que la chine et l'inde on le droit au plein développement.
Je considère que le trouble #1 sur terre est le système économique monétaire international qui a privé les peuples et les État-Nation de pouvoir intimement créer leurs capitaux dans une considération culturelle identitaire liée à leur développement et leurs environnements. La symbiose culture-identité-économie-territoire ne peut être brisée sans amener à une dégradation lente mais certaine des autres vecteurs de la symbiose. Notre monde moderne soufre aujourd’hui d’un manque de diversité économique terrible pour l’avenir des peuples et des cultures et du même cout des écosystèmes.
Cette idée absurde (ou colonialiste) d'avoir rependu mondialement la spéculation infinie, basée sur une dette (infinie), fait en sorte de détruire la base des échanges économiques viables (économie réelle) et de néantiser l’espace politique. La valeur marchande n’est plus créée sur la base d’une production – répondant à une demande «naturelle» - mais elle se génère à partir des échanges boursiers.
La dette structurelle (21 fois le PIB mondial avec tout les dérivés financier) menace aujourd'hui grandement l'équilibre économique planétaire. J'espère juste qu'en cas d'effondrement et d'hyperinflation mondial nous ne tomberont pas dans l'arnaque d'une monnaie unique.
Le monétarisme est aussi rentrer dans notre sphère culturel, en favorisant le court terme et le plaisir rapide, il nous a
littéralement individualisé à l'extrême et a fait de nous des (anti-matérialistes) surconsommation.
Je pense que toute solution prônant l'écologie Malthusienne, est une stupidité, puis que c'est un système Malthusien qui nous a amener la ou on est. Ne serait-il est temps de changer de philosophie ?
- Hallucigenia
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Re: Darwin et la terre surpeuplée
Salut Gabriel,
La théorie de l'évolution s'applique aux animaux et aux plantes dans la nature (d'où le terme de sélection naturelle), c'est-à-dire, par définition même, à l'écart des influences humaines.
De plus elle s'applique sur les échelles de temps géologiques, dans lesquels 100.000 ans ne durent que le temps d'un clin d'œil. C'est une explication de l'éventail du vivant, de facto hors du champs d'une quelconque décision humaine.
Enfin, la théorie de l'évolution a une valeur explicative concernant ce qu'on sait du passé, et des formes de vie dans le présent. C'est le contraire d'un projet politique, économique ou sociétal, qui lui, encore par définition, se donne des objectifs pour l'avenir.
Alors vouloir plaquer, sur les sociétés humaines modernes, les concepts de l'évolution des espèces, c'est une erreur colossale, commise - entre autres - par les dangereux partisans du mal-nommé Darwinisme social, un tas d'eugénistes, et même par des gens respectables comme certains méméticiens.
Surtout qu'on s'en fout totalement de la personnalité de Darwin, de ses idées politiques, de son orientation sexuelle et de la couleur de ses chaussettes. Ses théories concernant le vivant étaient scientifiquement pertinentes, elles le sont toujours, et c'est la seule chose qui importe.
J'ajoute que les idées nauséabondes véhiculées par Hitler et son régime étaient basées sur l'antisémitisme, le pangermanisme et l'anticommunisme, et pas sur de quelconques théories scientifiques, et darwiniennes en particulier. À part un petit passage assez délirant de la deuxième partie de la conférence de Wannsee, je te mets au défi de me trouver un seul texte des nazis qui se base clairement sur la théorie de l'évolution pour justifier la solution finale.
Écologiquement,
Hallucienia
PS: Contre la surpopulation, je pense que la meilleure solution est celle proposée par Jonathan Swift.
Il n'y a pas de rapport entre un "projet de société" et la théorie de l'évolution.Gabriel C a écrit :La sélection naturelle est-elle uniquement une simple hypothèse scientifique ou, insidieusement appliquée à l’homme
et à la civilisation, n’est-elle pas plutôt la justification prétendument scientifique d’un projet de société fondé sur une certaine vision de l’homme ?
La théorie de l'évolution s'applique aux animaux et aux plantes dans la nature (d'où le terme de sélection naturelle), c'est-à-dire, par définition même, à l'écart des influences humaines.
De plus elle s'applique sur les échelles de temps géologiques, dans lesquels 100.000 ans ne durent que le temps d'un clin d'œil. C'est une explication de l'éventail du vivant, de facto hors du champs d'une quelconque décision humaine.
Enfin, la théorie de l'évolution a une valeur explicative concernant ce qu'on sait du passé, et des formes de vie dans le présent. C'est le contraire d'un projet politique, économique ou sociétal, qui lui, encore par définition, se donne des objectifs pour l'avenir.
Alors vouloir plaquer, sur les sociétés humaines modernes, les concepts de l'évolution des espèces, c'est une erreur colossale, commise - entre autres - par les dangereux partisans du mal-nommé Darwinisme social, un tas d'eugénistes, et même par des gens respectables comme certains méméticiens.
C'est faux. Darwin n'étudiait pas les économies humaines, mais l'histoire du vivant.Gabriel C a écrit : Darwin nie le caractère exceptionnel de l’homme, er son pouvoir créateur. L’homme n’est qu’un singe perfectionné un animal borné, incapable de créer des richesses dans un système fermé que son activité épuise.
Justement: si tu replaçais un peu Darwin dans son époque, tu constaterais que la totalité des savants étaient "racistes", tel qu'on définit le mot aujourd'hui. L'infériorité intellectuelle des noirs était une évidence pour tout le monde :Gabriel C a écrit : Darwin est loin d’être le pur savant, détaché de tout a priori et de toute idéologie. Sous le vernis libéral anti-esclavagiste, on découvre un racisme
(...)
La personnalité de Darwin montre à quel point il faut situer ses travaux et son succès dans le contexte socio-économique de l’époque.
Faire passer Darwin pour un raciste, alors que ce terme n'existait même pas à son époque, c'est une manœuvre diffamante injuste et malhonnête.T. Rogel a écrit :Il est important de rappeler le contexte du 19ème siècle. A ce moment, personne ne doute de l’inégalité des races mais les oppositions se font sur deux points :
Pour les uns ces inégalités sont culturelles, pour d’autres elles sont biologiques (l’explication biologique des inégalités raciales date du 19ème siècle).
La deuxième opposition se fait entre les monogénistes, qui pensent que toutes les races humaines ont une même origine, et les polygénistes qui supposent des origines distinctes aux diverses races.
Surtout qu'on s'en fout totalement de la personnalité de Darwin, de ses idées politiques, de son orientation sexuelle et de la couleur de ses chaussettes. Ses théories concernant le vivant étaient scientifiquement pertinentes, elles le sont toujours, et c'est la seule chose qui importe.
Non. La main invisible d'Adam Smith était déjà reconnue comme une théorie économique sérieuse, et le travail de Darwin ne lui a apporté aucune légitimité supplémentaire. Il semble à peu près clair que Darwin était imprégné du concept de Smith quand il a développé sa vision de la vie, mais il n'y a pas eu de "retour d'ascenseur" tel que tu le suggères.Gabriel C a écrit :Dans ce contexte économique et historique qui oppose alors le système de l'empires britannique au système américain naissant, la théorie darwinienne arrive à point nommé pour légitimer le système économique d’Adam Smith.
Exact, mais comme je l'ai dit plus haut, c'était une erreur et une bêtise.Gabriel C a écrit : Peu de temps après la parution de L’origine des espèces, quelques-uns virent dans la théorie de Darwin les bases d’un véritable projet de société basée sur la limitation des naissances, en particulier des « moins aptes », et sur l’amélioration de la « race supérieure ».
J'ajoute que les idées nauséabondes véhiculées par Hitler et son régime étaient basées sur l'antisémitisme, le pangermanisme et l'anticommunisme, et pas sur de quelconques théories scientifiques, et darwiniennes en particulier. À part un petit passage assez délirant de la deuxième partie de la conférence de Wannsee, je te mets au défi de me trouver un seul texte des nazis qui se base clairement sur la théorie de l'évolution pour justifier la solution finale.
Le lien entre Darwin et le FMI ne me semble pas évident.Gabriel C a écrit : Avec cette philosophie, comment s’étonner du résultat catastrophique des politiques d’institutions financières comme le FMI et la Banque Mondiale (famine, épidémies…).

Ne versons pas, je te prie, dans les théories du complot.Gabriel C a écrit :On manipule l’opinion publique pour lui faire accepter, en dernier ressort, le non-développement économique.
Écologiquement,
Hallucienia
PS: Contre la surpopulation, je pense que la meilleure solution est celle proposée par Jonathan Swift.
- Cartaphilus
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Re: Darwin et la terre surpeuplée
Bonjour à tous.
Voici que de nouveau réapparaissent les vieilles lunes du racisme prétendument promu par la théorie de l'évolution, et de l'inspiration par celle-ci de l'idéologie nazie...
En outre, en utilisant le terme de vernis, vous supposez la superficialité d'une conviction qui était bien réelle :
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Voici que de nouveau réapparaissent les vieilles lunes du racisme prétendument promu par la théorie de l'évolution, et de l'inspiration par celle-ci de l'idéologie nazie...
En donnant vos sources, vous eussiez pu peut-être démontré si ce classement étayait un racisme biologique ; Hallucigenia a fort justement rappelé l'importance du contexte historique dans l'interprétation a posteriori des idées de Charles Darwin.Gabriel C a écrit :Darwin est loin d’être le pur savant, détaché de tout a priori et de toute idéologie. Sous le vernis libéral anti-esclavagiste, on découvre un racisme (Darwin avait lui-même hiérarchisé les « races ») qui se veut « tolérant ».
En outre, en utilisant le terme de vernis, vous supposez la superficialité d'une conviction qui était bien réelle :
Charles Darwin a écrit :Those who look tenderly at the slave owner, and with a cold heart at the slave, never seem to put themselves into the position of the latter; what a cheerless prospect, with not even a hope of change! picture to yourself the chance, ever hanging over you, of your wife and your little children -- those objects which nature urges even the slave to call his own -- being torn from you and sold like beasts to the first bidder! And these deeds are done and palliated by men, who profess to love their neighbours as themselves, who believe in God, and pray that his Will be done on earth! It makes one's blood boil, yet heart tremble, to think that we Englishmen and our American descendants, with their boastful cry of liberty, have been and are so guilty: but it is a consolation to reflect, that we at least have made a greater sacrifice, than ever made by any nation, to expiate our sin.
Rattacher l'idéologie nazie de la théorie de l'évolution - même par l'intermédiaire de « quelques-uns [qui] virent dans la théorie de Darwin les bases d’un véritable projet de société basée sur la limitation des naissances, en particulier des « moins aptes », et sur l’amélioration de la « race supérieure » - est méconnaître les convictions du « Führer » : pseudo-argument des créationnistes de tout poil, je me permets, très immodestement, d'y répondre en me citant.[*]Gabriel C a écrit :En 1933, Hitler [...]
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Le texte allemand de la conférence de Wannsee utilise le terme de «natürliche Auslese » (page 8) immédiatement après celui de « natürliche Verminderung » (page 7) ; de là à penser que, dans les esprits des participants, le phénomène de « réduction » n'était pas si naturel que cela...Hallucigenia a écrit :À part un petit passage assez délirant de la deuxième partie de la conférence de Wannsee, je te mets au défi de me trouver un seul texte des nazis qui se base clairement sur la théorie de l'évolution pour justifier la solution finale.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
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Re: Darwin et la terre surpeuplée
Je ne partage pas la métaphore avec le cancer mais je pense qu'il faut être sacrément aveugle pour ne pas remarquer que la (sur)population humaine affecte fortement la Terre. L'humain est un grand singe et tous les grands singes ont une influence destructrices, en partie à cause de leur curiosité. Et l'humain pousse cette curiosité et cette capacité destructrice très loin.Gabriel C a écrit :Je ne partage pas cette vision de d'humanité-cancer-planétaire
Votre discours n'apporte aucun argument allant à l'encontre de la vision malthusienne de la croissance humaine (d'autres vous ont répondu sur votre manière d'amener Darwin hors tout de propos). Vous pouvez nier bêtement, vous ne montrez pas que c'est faux. C'est normal, il est indéniable que plus une population donnée croît plus les ressources qu'elle doit se partager diminuent proportionnellement. Et, le problème (?) de l'humain est moins que sa natalité est à peine moins forte qu'avant, c'est surtout qu'il a réussi - grâce au développement de la science - à moins mourir (mourir plus vieux, faire diminuer la mortalité infantile, etc.).
Vous êtes plutôt illogique à force de mélanger la politique à l'économie, à la biologie, à l'éthique, etc.: ce n'est pas parce que l'on dénonce le fardeaux que la population humaine fait subir à la Terre que l'on enlève automatiquement le droit à la Chine et l'Inde (pourquoi pas la Somalie et Haïti?) de se développer. L'économie, la politique, etc., sont des manières différentes d'envisager les problèmes, et donc d'apporter des réponses. Réfléchir en détachant les questions et les points de vue, vous permettrait de mieux comprendre les choses.Je crois au potentiel créatif de l'humain, je dit que la chine et l'inde on le droit au plein développement
Par exemple, il est clair que la Terre peut nourrir de nombreux milliards de personnes, mais à quel prix? Ce qui critiquent fortement les "anti-surpopulation" s'en tiennent généralement à ce constat, laissant de côté que des milliards d'humains, ça ne fait pas que se nourrir: ils s'occupent et occupent leur curiosité aussi. Et, dans notre monde moderne, occuper des humains cela à un énorme coût écologique, cela se fait au détriment de toutes les autres populations animales et végétales de la planète. Une population de 100 000 individu ayant un rythme de vie de milliardaire américain (avec ce que cela entraîne en terme de pollution et d'abus des ressources naturelles) aurait certainement un impact relativement limité sur la planète. Par contre, neuf milliards d'individus qui atteignent un rythme de vie "occidental-moyen", c'est une autre question: ce statut ne peut pas se faire sans la destruction de nombreux habitats, sans la régression générale des autres populations animales et végétales. Et, cette régression finira par avoir un impact négatif sur les populations humaines. Donc, si on prend le point de vue biologique, qui tend à favoriser la diversité du vivant, la (sur)croissance de la population humaine est forcément négative. Ce n'est pas parce que chaque pays/régions aurait le contrôle de son économie que le coût d'un accroissement de population sur l'environnement serait moindre.
Changer de philosophie, parfaitement d'accord. Mais pour en adopter une qui soit (la plus) juste (possible), et qui puisse être mise en place de manière réaliste, il faut considérer les choses (le plus) justement (possible).Je pense que toute solution prônant l'écologie Malthusienne, est une stupidité, puis que c'est un système Malthusien qui nous a amener la ou on est. Ne serait-il est temps de changer de philosophie ?
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Re: Darwin et la terre surpeuplée
Bonsoir Gabriel,
Une seule question, avez-vous lu en entier "L'Origine des espèces" ?
Sinon si vous voulez rencontrer des gens ayant vos idées c'est ici :
http://solidariteetprogres.org
A+
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Combien d'entre vous croient en la télékinésie ? Levez ma main...
Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Chuck Norris autorise à survivre.
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