Miro a écrit :Ce qui secret doit rester secret ! Pas touche, donc pas de vérité. Donc, on cherche un autre bouc émissaire. On étouffe l’affaire.
Ca n'a rien à voir, mais une attaque terroriste fait partie des prérogatives du contre-espionnage, donc tombe sous le coup du secret défense. Il n'y a donc rien d'anormal à ce que ça ne soit pas dans le domaine public.
Vous avez connaissance des détails des actions de contre-espionnage du FBI, du Shin Bet, du MI5 ou de la DST, vous ? Non, pourtant vous ne hurlez pas au complot dans ses cas là.
Bref, ça n'est pas forcement surprenant que l'on ne sache pas, même si ça ne permet certes pas de trancher sur la question. Mais il n'y a pas non plus de raison de criez à la manipulation, l'absence de preuve n'étant pas une preuve de l'absence et le fonctionnement des services de renseignement étant cohérent dans cette situation.
Tu ne réponds strictement pas au reproche indiqué sur la connaissance des exercices « vigilant guardian »
Si, j'ai répondu en disant qu'il y a une marge entre ce qui se passe en entrainement et la réalité et sur le fait que, malgré des entrainements, le délais pour mettre en oeuvre l'action anti-terroriste a été très cours, parce qu'avant que le premier avions de s'écrase, on ne pouvait pas savoir que ce n'était pas un détournement standard.
Mais je n'ai aucune explication formelle du pourquoi ça n'a pas marché comme à l'entrainement. Ce que j'essaie de dire c'est qu'on peut aussi bien faire la supposition d'une erreur humaine que celle d'une conspiration, les deux hypothèses se valent. En fait, l'hypothèse de l'erreur humaine du à l'indécision, l'inertie du système en cas d'urgence est d'autant plus plausible que le nombre d'acteur est important et que le temps pour passer l'information et la mettre en oeuvre est cours.
L'existence d'exercice ne garantie pas leur exécution parfaite et donc n'est pas une preuve d'une action volontaire de sabotage.
D'ailleurs, en cas d'action de sabotage, pourquoi en faire un aussi visible? Si la conspiration implique autant de monde, pourquoi est-elle grossière au point de laisser voir de telle faille?
N'était-il pas plus simple de prétendre à un dysfonctionnement des radars de la tours de contrôle au moment de l'attaque plutôt que d'empêcher l'exécution des procédures apprises en entrainement de tout les acteurs et de justement faire un entrainement anti-terrorisme ce jour là, histoire de bien montrer qu'il y a quelque chose de louche dans l'affaire. A croire que les conspirateurs voulait qu'on les découvre, non?
Il s’agit d’une information de menace envoyée à la maison blanche. Facile de faire passer un des services secrets les plus compétents pour des nuls. A la maison blanche, on a pourtant nié, au départ, d’avoir connaissance de quoi que ce soit.
Evidement qu'ils ont nié, dans le cas contraire, ça revient à reconnaître la mort de 3000 personnes pour négligence...
De plus, la compétence des services secrets américains n'est pas non plus absolue. Avant le 911, les services secrets américains étaient connu pour leur corporatisme (les agences étaient en rivalités) et était dans un schéma hérité de la guerre froide. Elles étaient donc adapté au contre-espionnage/espionnage entre état, face à des agences rivales, mais pas à des opérations souterraines terroristes, qui n'était pas la principale menace à cette époque.
Une agence d'espionnage, c'est comme un antivirus, tant qu'elle n'a pas fait face à une menace, elle ne peut pas inventer de moyen efficace de lutter contre, donc pour aussi compétent que soient la CIA ou le FBI, avant 2001, on ne peut pas nier que leur préoccupation principale n'était pas la lutte contre le terrorisme.
D'ailleurs, c'est le même principe avec d'autres menaces. Le FBI, par exemple a eu énormément de mal à s'adapter à l'évolution des mafias après l'entrée en scène des mafias de l'est, bien plus violentes et bien moins codifié que les mafias traditionnelles qui existaient aux USA avant la guerre-froide.
Simplement, c'est plus insidieux, alors leur incapacité à réagir au début est moins flagrante que pour un attentat.
Pour le point 5 et 6, je ne détaille pas, mais je vous renvoie l'argument. Selon vous, le comportement de Bush et de Rumsfeld montrait qu'il savait. Mais justement s'ils savaient, pourquoi ont-il agit de manière à attirer les soupçons sur leur comportement? Eux aussi avait envie que la conspiration soit découverte?
C'est tout le problème des thèses du complot, vous ne vous basez que sur des évènements inexpliqué et des comportements étranges qui ne correspondent pas à ce que vous attendiez. Mais justement, s'il y avait complot, pourquoi les comploteurs ont-il agit de façon étranges plutôt que de jouer leur rôle pour se construire un alibi?
A croire que la conspiration a déployé d'énormes moyens, demandé un grand nombre de complice et un niveau de planification important, mais que les principaux conspirateurs sont des abrutis complets.
Faudrait se décider: où il sont des abrutis et donc ils n'ont pas pu faire ce complot et là, on verse dans la théorie du complot avec une loge secrète caché type franc-maçon, ou ils sont intelligents, on put faire le complot, mais alors on ne peut pas expliquer leur comportement au moment de l'attaque, à moins qu'ils aient voulu que le complot soit découvert et ont donc réalisé le plus gros meurtre mis en scène de tous les temps, loin des considérations géopolitiques.
Dans tous les cas, toutes ces suppositions ne repose que sur votre vision personnelles de ce qu'aurait du être le comportement des acteurs de cet évènement. Or, au final, c'est subjectif. Vous n'en savez rien si c'est aussi anormal que ça que Rumsfeld ait fait ce qu'il a fait, ni si c'est aussi anormal que Bush n'ait pas été déplacé, ni si c'est anormal que tout ne se soit pas passé comme en entrainement.
Vous avez uniquement l'intime conviction que tous aurait du mieux se passer et donc que, parce que ça ne s'est pas bien passé, c'est qu'il y a sabotage. Mais une intime conviction n'est en rien une preuve, surtout venant de quelqu'un qui n'a aucune compétence pour déterminer si les dysfonctionnements avancés par l'enquête en sont réellement ou pas et qui n'était au sein d'aucun organisme qu'il accuse de conspiration et donc ne peu pas jauger réellement les capacités de ceux-ci.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)