Miro a écrit :Quand un avion fonce plein gaz sur un bulding, ça ne change rien que quelques personnes dans une seconde salle de contrôle fassent des simulations ou non. Ils aurait pu avoir la moitié du personnel jouant à Solitaire et ça ne change rien.
Si la simulation empêche de faire fonctionner la procédure en vigueur, donc faire décoller des avions de chasses pour tenter d'intercepter, ça ne change rien d'après toi ?
Grossière déformation. Jouer au Solitaire ou faire une simulation n'a pas eu un impact important. Quand l'avion est rendu à quelques centaines de mètres du building, ce n'est pas les quelques secondes imputables à la simulation qui vont changer quelque chose.
Miro a écrit :Non. Un équipage qui ne donne pas de signaux radio durant quelques minutes, c’est courant. On n’envoie pas la chasse abattre systématiquement tous les avions qui gardent un silence radio de quelques minutes. Un avion de ligne qui dévie de sa trajectoire ne devient pas une cible à abattre. En fait, quand un avion dévie de sa trajectoire, on commence par tenter de communiquer avec lui et, en cas de silence, on tente de communiquer avec les autres tours de contrôle pour savoir qui lui a donné l’ordre de changer de trajectoire. Les contrôleurs sont plus prompts à imaginer une panne électronique qu’une gang d’illuminés qui veut transformer un avion de ligne en arme. Et même s’ils l’imaginent, les contrôleurs civils doivent alors contacter la défense qui elle fera décoller des chasseurs.
Je suis d'accord, mais :
La procédure de sécurité impose, que lorsqu'il n'y a pas moyen de rétablir le contact, fon fait décoller des avions d'interception, lesquels pourront faire des signes d'avertissement avant de prendre d'autres décisions. Cela a-t-il été fait ?
Je suis surpris que vous connaissiez si bien la procédure américaine en vigueur en 2001 sur ce sujet. J'aimerais avoir des preuves.
De toute façon, par le temps qu'on soupçonne quelque chose de louche, qu'on communique avec l'armée, que celle-ci décide d'où partira le chasseur, qu'on arme ce dernier, qu'on dise au pilote de s'habiller, que le chasseur décolle, rejoigne l'avion détourné, qu'il confirme le détournement, fasse les signaux, communique avec le Président.... bien des choses peuvent se passer. En autres, que l'avion ait le temps de s'écraser dans un building ou dans un champs.
D'ailleurs quand la décision fut prise de faire atterrir tous les avions commerciaux et d'envoyer la chasse escorter les avions rétifs, ce ne fut pas une décision facile. Des F-16 américains, commandés par le NORAD, ont même dû forcer un Boeing Sud-Coréen à dévier sa course vers le Yukon. Jean Chrétien était au bout du fils, prêt à donner l'ordre de l'abattre si les pilotes s'obstinaient encore à tenter de rejoindre Vancouver. Ça c'est passé en avant-midi le 11 septembre. Preuve que faire abattre des avions de ligne en plein ciel ne se fait pas si simplement.
Miro a écrit :En fait, les Américains, comme tous les autres peuples pouvant défendre leur souveraineté, surveillent leurs frontières et contrôlent surtout les appareils qui arrivent.
Evidemment, ce ne sont pas les américains, qui ont inventé le cheval de Troie. Ce fut donc absolument imprévisible.
Donc en plus d'imputer aux Américains une puissance absolue leur permettant de contrôler et d'abattre en tant réel les milliers d'avions circulants dans le ciel Nord-Américain, vous leur imputer une omniscience, que dis-je, le don de voyance, leur permettant de prévoir où, quand, et comment des terroristes frapperont.
Miro a écrit :On n’envoie pas la chasse à chaque perte de contact.
Dans ces cas précis, auraient-ils dû le faire ? La procédure a-t-elle été respectée ?
Quelle procédure ? Ce n'est pas comme si les officiers en poste avaient tous mémorisé tous les scénarios possibles avec la réponse appropriée. Citez la procédure américaine en vigueur en 2001 en cas de perte de contact, svp.