kestaencordi a écrit :
je comprends pas bien votre point, si vous vouliez bien le reprendre.
Essayons.
kestaencordi a écrit :
j'interprete la donné ainsi: les attouchements subi par une personne, auront des conséquences sur ses qualitées parentales. tout comme plusieurs autres traumatismes émotif.
Certes, mais le problème est que la question, en l'occurrence, est quelque peut fallacieuse. Je la met:
Ont subi des attouchements sexuels par un parent ou un adulte
(C'est moi qui souligne)
Or, le parallèle est ainsi fait:
Enfants devenus adultes dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme avant leur majorité
(C'est moi qui souligne)
Ce qui voudrait dire, en somme, que la mère, parce qu'elle a eu une (ou plusieurs ?) relations homosexuelles dans sa vie est plus prompt à laisser son enfant se faire attoucher ? Qu'elle est la seule responsable du "laisser faire", en ignorant l'impact d'autres adultes et d'autres parents vis à vis de l'enfant ?
Conclusion "logique", le laxisme de la mère ayant eu (et/ou ayant encore) des rapport homos est dangereux pour l'enfant, donc il faut leur interdire l'homoparentalité, parce qu'elle ne sert pas de barrière en faveur de leurs (les auteurs de l'étude) valeurs.
Sauf que j'imagine que de nombreux enfants n'ont pas "tout dit", et que leur nombre, très faible en l'occurrence (2000 enfants, ça décoiffe dis donc !) ne représente pas la totalité des variations familiales.
Notez également que les "résultats significatifs" sont les résultats avec deux "témoins (famille "normale du moins supposée comme telle et "Mère ayant eu des rapports homosexuelles")". Où sont les autres ?
kestaencordi a écrit : (sous toute réserve)on peut supposer que les qualitées parentales sont corrélé a la nature et a l'intensité des traumatismes subi par le parent dans sa vie. ainsi qu'a sa capacité a les gérer.
On peut supposer tout et rien, tant qu'on aura pas fait d'étude sérieuse en double aveugle - l'un posant les questions effectives (en évitant autant que possible des prises de positions sur leurs propres valeurs), l'autre se contentant de connaître les situations familiales des uns et des autres, avec un troisième "parti" pour faire la synthèse.
Si vous voulez faire ce genre d'étude, il faut cibler les enfants subissant de "vrais" traumatismes, et pas d'un "traumatisme" supposé comme l'apprentissage d'une différence sexuelle de x ou y de sa famille.
kestaencordi a écrit :
ne serais-ce que en reproduisant les comportements de ses parents inapte puisque abuseur ou negligent.(dans beaucoup de cas)
Ce qui voudrait dire que l'enfant n'aurait strictement aucun recul sur les méthodes de ses parents, et ainsi de suite. Même si l'enfant a tendance à opérer par mimétisme, il diverge tout de même passé un certain âge*.
AMHA, ce genre d'étude surestime l'impact de l'homosexualité sur le psyché d'un enfant. Si on lui explique en quoi l'acte n'est pas sale, et que tant que les partenaires sont consentants, il n'y a aucune raison qu'il y ait un "effondrement mental amenant à la drogue (voir la question sur la marijuana, assez comique**)" et autres billevesées autour du "pousse crime" et "chômage" que représenterait l'homosexualité parentale.
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* D'ailleurs, je ne vois pas en quoi est-ce un dérangement mental d'avoir un rapport homosexuel juste parce que son/ses parent(s) en ont eu un lors de leur vie. Mon père en a eu un, moi je n'ai pas eu - et je n'ai pas spécialement envie d'en avoir un. Merde alors, j'ai un truc à rattraper !
** Y a probablement autant de fumeurs chez les uns que chez les autres par exemple, la différence est que dans les familles aux moeurs libres, on a tendance à faire un peu moins les cachottiers, et/ou, tout simplement, à fumer parce que les adultes sont un brin plus permissifs.