Qui est puérile, celui qui se prête à des attaques personnelles gratuites ou celui qui les dénonce?Jean-Francois a écrit :Tu n'as pas mieux que ce genre de récriminations puérilesKraepelin a écrit :Tu tombes aussi dans les sophismes et les petites attques personnelles, maintenant!
Et les lois sur la protection des animaux ne devraient regarder que les éleveurs parce que leur conduite les regarde en premier lieu? Et l'éthique de recherche génétique ne devrait regarder que les généticiens parce que leur conduite les regarde en premier lieu? Ta rhétorique empruntée est ridicule! Dans une société, les questions d'éthique n'ont jamais été réservées aux seuls acteurs des problèmes ciblés, jamais!Jean-Francois a écrit :Tout à fait, parce que je considère que les raisons d'avorter sont en premier lieu une question de droit des femmes.À moins que ce soit le droit de choisir le sexe de son enfant qui soit un «droit des femmes» pour toi?
Nathalie qui a ouvert cette discussion et qui n'est pas patriarche invitait tout le monde à table. Est-elle coupable d'un crime de laize féminisme? En le docteur Henry Morgentaler, patriarche s'il en est, n'aurait jamais dû discuter d'éthique de l'avortement?Jean-Francois a écrit : Pas de ceux des hommes (surtout pas des patriarches qui pensent savoir ce qui est bon pour les femmes),
Ce n'est pas la première fois que tu perroquettes de mauvais arguments féministes, mais cette fois ci tu t'es surpassé.
Oui, les idéologues caricaturent souvent la position de leurs adversaires. C'est un sophisme courant. Les féministes misandriques s'y prêtent souvent. Je ne t'ai jamais vue le dénoncer. Est-ce à dire que les sophismes te semblent acceptables lorsqu'ils sont utilisés par des femmes ou par des hommes qui affichent défendre les droits des femmes?Jean-Francois a écrit : Tous ceux qui veulent interdire et/ou limiter l'avortement vont régulièrement jusqu'à invoquer des raisons caricaturales (ex., "les princesses occidentales") pour limiter ou interdire certains droits aux femmes.
En effet, c'est une question très hypothétique et très complexe qu'il est bien difficile de trancher sans réserve. Et ce n'est pas le seul problème! Il n'est qu'à voir la situation au début du 20ième siècle. Les avortements clandestins étaient une roulette russe et une misère pour les femmes qui avortaient, une porte ouverte pour les charlatans, une situation très dangereuse pour les médecins qui s'y risquait et un abcès pour la société hypocrite qui cultivait ce cul-de-sac. C'est bien pour soigner l'abcès que des changements dans l'application des lois sont survenus et non un "retournement polaire" qui aurait voulu que seules les femmes aient le droit de parler d'éthique de l'avortement.Jean-Francois a écrit :D'autres raisons sont passablement discutables, par exemple en quoi un hypothétique "droit de l'embryon" devrait avoir préséance sur le droit d'une femme?
Tien, tu te permets de formuler une réserve sur l'avortement (très petite et du bout des lèvres, mais quand même). Est-ce, de ta part, une négation du droit des femmes?Jean-Francois a écrit :Cela dit, je reconnais que la question de l'avortement possède des zones de flou (avortements tardifs).