Ces résultats complètent ceux que j'ai cités précédemment. Il y en aura sans aucun doute encore d'autres à l'avenir.
Ce que disent pour l'instant les auteurs de l'étude, c'est que les chants étudiés se rapprochent de conversations humaines, dont la complexité n'a pas encore permis l'exploration exhaustive de tous les mécanismes - et c'est pourtant ce que nous faisons nous au quotidien !
Ce que l'on sait tout de même des conversations humaines, c'est qu'elles ne se limitent pas à l'échange de signaux verbaux, la communication non verbale en fait aussi partie, nécessitant des facultés d'empathie. Or, de l'empathie à la télépathie, les frontières sont assez floues.
Je lisais hier à propos du choucas des tours :
Les mœurs du Choucas ont été remarquablement étudiées et décrites par Konrad Lorenz, un des pères de l'éthologie. Récemment, il a été montré que ces oiseaux sont sensibles à la direction du regard d'un humain, comportement qui semblait jusqu'alors limité aux grands singes3. Lorenz a également montré — dans le cadre de ses travaux sur l'empreinte — qu’un Choucas élevé par un humain rejoindra s’il le peut une troupe de choucas dès qu’il sera en état de voler ; néanmoins, à sa maturité sexuelle, il adoptera un comportement de cour à l’égard d’êtres humains, et non de ses congénères.
Les études progressent lentement mais pas à pas leurs résultats tendent à se rapprocher de "sciences" ou de savoirs que les Anciens pouvaient déjà détenir, qu'ils se transmettaient généralement entre initiés, et qui sont aujourd'hui plus ou moins perdus (voir les destructions islamistes actuelles pour comprendre pourquoi et comment).
La nécessité d'anticiper les comportements de l'autre, notamment dans la prédation, me semble pousser au développement de facultés de télépathie dont paraissent douées les espèces d'individus les plus joueurs, qui apprennent et s'entraînent par le jeu.