La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

Ici, on discute de sujets variés...
Mireille

Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#76

Message par Mireille » 12 août 2015, 03:04

jean7 a écrit :La personne en question n'a en général qu'une idée vague de sa psychologie.Quand au pourquoi...Tu sais sans doute que pour une personne venant ainsi te voir, tu as une position d'autorité.Elle a peu de chance de te contredire sur des choses qu'elle ignore.Donc en la matière, sa "satisfaction" ne te renseigne en rien.
En fait, ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Il ne s'agissait pas de dire à une personne ses défauts et ses qualités. Vous pouviez, par exemple, être dans une période ou vous deviez décider quel prix valait votre liberté, saurais pu être pour vous capital à ce moment là, ayant à choisir entre tout quitter et recommencer à zéro ou poursuivre en faisant une multitude de compromis. Comme j'aurais déterminer un peu avant que vous étiez de nature compréhensif, patient et capable de faire beaucoup de concessions, j'aurais pu vous dire que vous étiez placé devant ce choix situant dans quel domaine vous viviez ce problème, puis je serais entré encore plus profondément, vous expliquant pourquoi vous viviez ces événements et l'importance dans votre vie que prenait le lâcher-prise. Pour chaque personne c'était très différent comme un tableau que je dessinais pour eux. Je vous donne cet exemple, mais en fait ce que je faisais était beaucoup plus détaillé que vous ne pourriez l'imaginer, ça n'a absolument rien à voir avec de la voyance commerciale comme vous avez pu en voir à la télévision. Je suis moi-même, par curiosité allez voir des voyants et supposés médiums, je n'ai jamais eut le moindre renseignement intéressant sauf adolescente avec une astrologue qui était probablement l'unique personne qui était douée tout autant que je l'étais avec mes petites cartes. Vous pourriez penser que tout le monde vit une période ou il doit choisir entre reprendre sa liberté ou poursuivre tel qu'il est sauf que ça n'arrive pas tout le temps et vous ne seriez pas venu me voir justement au moment où se problème vous tenaillait. De là toute la différence, de plus il y avait plusieurs petits détails qui permettaient aux gens de bien se reconnaître, ils savaient pertinemment que je ne parlais pas du voisin et moi aussi parce que à mesure que l'on avance dans l'autre, si je peux dire, on peut mesurer la justesse de nos propos, ne me demandez pas comment, par contre, je ne saurais le définir.

jean7 a écrit :Donc hélas, Mireille, à ce stade, on peut déjà oublier l'idée de remettre en question la conception du temps et l'impossibilité de la pré-cognition.
Oui, effectivement si on croit possible de lire dans le futur des autres, mais la précognition tel que je comprends le phénomène aujourd'hui, nous touche chacun individuellement. Je vous ai partagé ces expériences que pour vous faire comprendre comment pour la première fois j'ai ressentie qu'il y a avait quelque chose qui était programmé à l'insu des gens. Bien d'autres expériences ont suivies qui n'ont fait que renforcer cette idée, dont nous parlerons, si vous le souhaitez.
jean7 a écrit :La personne en question n'a en général qu'une idée vague de sa psychologie.
Je peux vous dire qu'une personne connait parfaitement ses faiblesses, même si elle ne les admettra que très difficilement vis-à-vis une étrangère tout comme elle connait ses capacités qu'elle a ou non exploitées. Même chose pour ses réactions ou ses inactions dans différents domaines.
jean7 a écrit :Tu sais sans doute que pour une personne venant ainsi te voir, tu as une position d'autorité.
Oui et de grande influence, je l'ai appris à mes dépends en faisant souffrir involontairement une personne qui avait été tellement éblouie par ce que je lui avais prédit qu'elle avait tout misé sur la construction de maisons qui ne se sont pas vendus dans des délais raisonnable. Pour faire une histoire très courte, cet homme avait un projet de changer de métier et de construire des maisons qu'il aurait revendues après. Quand j'ai regardé dans ces tarots j'ai vu qu'il ne supportait plus son emploi et qu'il ferait tout autre chose qui semblait être la construction de maisons et qu'il deviendrait très riche. il a bel et bien quitté son emploi et construit des maisons, sauf qu'il tout perdu, s'étant exagérément endetté. 2 ans plus tard il est venu sonné à ma porte me priant de l'aider à se sortir de cette situation. Je lui ai demandé de partir ne pouvant rien faire pour lui. Il a alors pleuré et moi aussi. Si ce serait à recommencer, je lui dirais de laisser faire les voyantes et d'agir avec prudence en ne s'emballant pas, même si le marché semblait ouvert.

Bon, je m'éloigne un peu de ce à quoi je veux en venir. Je continuerai un peu plus tard, mais ce à quoi je voulais en venir c'est que ces expériences en clairvoyance m'avait démontré qu'il existait quelque chose, une trame dans la tête des gens qui se mettaient en place avant qu'il le sache.

Mireille

Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#77

Message par Mireille » 13 août 2015, 16:47

C'est à ce moment là que j'ai saisis que nous étions enfermés dans une sorte de bulle subjective qui nous gardait à l'intérieur d'un fonctionnement d'un présent en rapport avec un passé et non d'un présent qui nous venait aussi d'un futur qui nous était ramené. Le problème, voyez-vous, c'est que nous n'avons pas appris à interpréter ce futur dans notre fonctionnement, puisque pour la majorité des gens, il n'existe pas, ce qui est à mon avis faux. Comme vous n'avez pas accès au vidéo, je vais l'écrire et vous revenir dans la journée si possible parce qu'il décrit très bien ce que je veux vous dire. Ensuite je vous expliquerai la suite.

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Pepejul
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#78

Message par Pepejul » 13 août 2015, 16:49

[quote"Maître Capello"] Si ce serait c'était à recommencer,[/quote]

Encore un effort... tu vas y arriver, je sens que tu commences à y penser à chaque fois que tu écris "si". Pas vrai ?
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#79

Message par Mireille » 13 août 2015, 16:52

Pépé, j'ai plein de trucs à faire en même temps. Je vais essayer de faire plus attention par respect pour notre belle langue. Je t'en fais la promesse et je te demande de m'excuser pour l'autre jour quand je me suis fâchée après toi. Ca m'arrive parfois d'être trop sensible. Je t'aime bien moi aussi au fond du fond :lol:

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PhD Smith
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#80

Message par PhD Smith » 13 août 2015, 18:59

Pepejul a écrit :Encore un effort... tu vas y arriver, je sens que tu commences à y penser à chaque fois que tu écris "si". Pas vrai ?

Tatata, le conditionnel est attesté dans les subordonnées conditionnelles à l'époque du moyen français. C'est dans l'histoire de la langue.
Larousse a écrit :On connaît le mot de Blaise Pascal : « Le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » (Pensées, 162).
Moi j'accepte. C'est l'imparfait de l'indicatif qui pose problème.
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Pepejul
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#81

Message par Pepejul » 13 août 2015, 19:39

Ta phrase sur Cléopâtre ne comporte pas le couple maudit " Si------- rait" si je ne m'abuse. Elle est parfaitement valable.

"Si j'avais tort je me corrigerais" = "j'aurais tort je me corrigerais"

Par contre "si j'aurais tort" est une erreur à ma connaissance.


La seule forme valable est "je me demande si je pourrais avoir tort dans ce cas" ;)
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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PhD Smith
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#82

Message par PhD Smith » 13 août 2015, 19:51

Conditionnel et subjonctif c'est kif-kif bourricot dans l'histoire de la langue française. Comparons avec l'italien
Magari + subjonctif imparfait = Si seulement ...
Come se + subjonctif imparfait = Comme si ...
Vé, peuchère, en ancien occitan aussi, il n'y a pas de différence entre le conditionnel et le subjonctif avec "si".
Dernière modification par PhD Smith le 13 août 2015, 20:08, modifié 2 fois.
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#83

Message par Mireille » 13 août 2015, 19:57

Il semble que l'on puisse utiliser le conditionnel après le si, mais seulement dans cette condition selon ce que nous dit l'Office de la langue française l'http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4140

"On peut toutefois utiliser le conditionnel après si lorsque cette conjonction introduit une interrogation indirecte plutôt qu'une condition.
Exemples :

- Nous aimerions savoir si vous seriez disposé à entrer en fonction le mois prochain.

- Je lui ai demandé s'il voudrait me remplacer. (Dans cette phrase, l'imparfait serait lui aussi correct, mais le sens ne serait pas exactement le même.)

De même, dans une proposition relative introduite par si qui exprime non pas une condition, mais une concession, le verbe peut être au conditionnel ou au futur.


Exemples :

- Si le texte dans son entier serait trop long, on pourrait tout de même retenir une partie.

- Si cela semblera toujours incroyable à plusieurs, il n’en reste pas moins que c’est la pure vérité."

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#84

Message par Lulu Cypher » 13 août 2015, 20:02

Oui Mireille c'est exactement ce qu dit Pepe
Je partage la position Pepeienne sur l'exception de l'emploi du si et du "rait"
----------------

En fait justifier une erreur actuelle du langage par l'historicité de son emploi revient, amha, à faire comme Mathias qui utilise Platon comme base scientifique pour expliquer l'âme :mrgreen:

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#85

Message par Mireille » 13 août 2015, 20:24

Lulu Cypher a écrit :Oui Mireille c'est exactement ce qu dit Pepe
J'avais passé un peu tout droit :mrgreen:

Bon, je retourne cuisiner mes petites prunes (Collection Velvet, les meilleures à mon avis) à peine cuites dans du sirop d'érable que je napperai avec une crème anglaise et un fin sirop de chocolat.

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#86

Message par PhD Smith » 13 août 2015, 20:50

Mireille a écrit : De même, dans une proposition relative introduite par si qui exprime non pas une condition, mais une concession, le verbe peut être au conditionnel ou au futur.


Exemples :

- Si le texte dans son entier serait trop long, on pourrait tout de même retenir une partie.

- Si cela semblera toujours incroyable à plusieurs, il n’en reste pas moins que c’est la pure vérité."
Ah c'est l'exception qui confirme la règle. La concession avec "si" ? J'ai du mal à la distinguer de l'hypothèse avec "si". Pour moi, "Si le texte dans son entier serait trop long, on pourrait tout de même retenir une partie", implique une subordonnée conditionnelle. On voit que les distinctions grammaticales atteignent leurs limites: en traduction, on peut toujours pinailler dans les détails, mais une même idée peut s'exprimer diversement.
Mireille a écrit :Bon, je retourne cuisiner mes petites prunes (Collection Velvet, les meilleures à mon avis) à peine cuites dans du sirop d'érable que je napperai avec une crème anglaise et un fin sirop de chocolat.
Si tu retournerais dans ta cuisine cuisiner tes petites prunes (Collection Velvet, les meilleures à ton avis) à peine cuites dans du sirop d'érable, il se pourrait que tu les nappasses avec une crème anglaise et un fin sirop de chocolat.
Bon, je sais que "retournerais" n'est pas valable :roll: , mais calisse de cette règle, car je mets un subjonctif imparfait "nappasses" permettant une concordance des temps :seeraphin: Ça compense.

Continuons. Retournerais-tu cuisiner tes petites prunes (Collection Velvet, les meilleures à ton avis) à peine cuites dans du sirop d'érable, alors les napperais-tu avec une crème anglaise et un fin sirop de chocolat. Vous voyez ? Conditionnel dans les deux propositions :P:
Dernière modification par PhD Smith le 13 août 2015, 21:03, modifié 1 fois.
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#87

Message par Pepejul » 13 août 2015, 21:35

Cette formulation "- Si le texte dans son entier serait trop long, on pourrait tout de même retenir une partie." est fausse. L'utilisation du futur donnerait "le texte sera trop long" mais cela ne me semble pas plus correct.


"Je me demande si ce texte dans son entier ne serait pas un peu long" est la formulation correcte. On peut dire aussi : je me demande si la règle ne serait pas un peu trop compliquée pour toi. :twisted:

Conditionnel : si j'étais avec vous je vous expliquerais la règle

Subjonctif : l'important c'est que je sois avec vous pour vous expliquer la règle.

Par contre :

Je ne vois pas en quoi conditionnel et subjonctif c'est la même chose ???? :shock: En Occitan l'un et l'autre sont employés également mais plus dans la langue actuelle on est d'accord ?

Le subjonctif : http://www.francaisfacile.com/exercices ... s-3929.php

Le conditionnel : http://la-conjugaison.nouvelobs.com/reg ... sse-48.php
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

Mireille

Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#88

Message par Mireille » 13 août 2015, 21:50

Tout d'abord la fessée pour Pépé et Lulu. En plus, je suis certaine qu'ils adorent ça :mrgreen:
Pepejul a écrit :Encore un effort... tu vas y arriver, je sens que tu commences à y penser à chaque fois que tu écris "si".
Très mauvaise construction de phrase. Il aurait dû scinder en deux. De plus, quand on introduit une interrogation temporelle, vaut mieux séparer avec une virgule.

Lulu, une petite faute, tu as oublié un e à ton que et je suis certaine que je vous trouverais d'autres fautes à tous les deux.

***

Donc, PhD Smith, je n'avais pas tort d'utiliser le conditionnel dans le contexte de ma phrase qui était :
Si ce serait à recommencer, je lui dirais de laisser faire les voyantes et d'agir avec prudence...) On dit bien : Si cela serait à refaire, il me semble.

Mireille

Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#89

Message par Mireille » 13 août 2015, 21:56

Double fessée pour Pépé, il n'a pas mis de majuscule avec les trois points de suspension.

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#90

Message par Cartaphilus » 13 août 2015, 22:07

Salut à tous, bonjour Mireille.
Mireille a écrit :Donc, PhD Smith, je n'avais pas tort d'utiliser le conditionnel dans le contexte de ma phrase qui était :
Si ce serait à recommencer, je lui dirais de laisser faire les voyantes et d'agir avec prudence...) On dit bien : Si cela serait à refaire, il me semble.Donc,
Désolé d'insister avec Pepejul et LuluCypher, mais le Grevisse est formel :
Maurice Grevisse a écrit :Le verbe des propositions introduites par si se met à l'indicatif ; [...] il faut insister sur le fait que [...] le futur et le conditionnel sont exclus [...].
Il s'agit de l'usage considéré comme correct. En effet, la langue populaire met assez souvent le conditionnel [...].
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

Mireille

Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#91

Message par Mireille » 13 août 2015, 22:48

Bonjour Cartaphilus,

J'ai trouvé la raison de cette faute. Même si ça nous paraît logique, la règle demande que l'on respecte l'ordre, soit : La condition suivie de la conséquence. La condition ne pouvant pas être au conditionnel, mais seulement au présent ou au passé. Je cite :

"Une erreur fréquente consiste à utiliser le conditionnel après si dans la subordonnée exprimant la condition, par exemple : Je viendrais si tu voudrais. Cette erreur est logique, en quelque sorte, puisque les deux événements représentés par les verbes sont hypothétiques. Cependant, en français, le temps des verbes d'une phrase hypothétique construite avec si respecte l'ordre chronologique condition-conséquence : la condition venant avant la conséquence, elle ne peut être qu'au passé ou au présent (et non au conditionnel ou au futur), la conséquence, elle, ne pouvant être qu'au futur, qu'il s'agisse du futur simple, du futur antérieur, du conditionnel présent ou du conditionnel passé, ou d’un présent à valeur de futur."

Le seul cas où nous pouvons utiliser le conditionnel c'est dans le cas où le si introduit une interrogation indirecte plutôt qu'une condition. Du moins, selon l'Office Québecois de la langue française, mais peut-être que M. Grevisse n'est pas d'accord. Là vraiment ... Ca me dépasse quelque peu.


- Nous aimerions savoir si vous seriez disposé à entrer en fonction le mois prochain.

- Je lui ai demandé s'il voudrait me remplacer. (Dans cette phrase, l'imparfait serait lui aussi correct, mais le sens ne serait pas exactement le même.)

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#92

Message par Lulu Cypher » 13 août 2015, 22:59

Mireille a écrit :Double fessée pour Pépé, il n'a pas mis de majuscule avec les trois points de suspension.

Non il n'en aura qu'une ... il utilise les points de suspension (comme moi) non pas pour figurer une énumération ou un énoncé non terminé ... il les utilise pour marquer une pause dans son discours (car contrairement aux apparences, nous ne faisons pas ici de la communication écrite mais de la communication parlée par écrit .... très différente et beaucoup moins littéraire). 8=)

Ce qui explique notamment l'emploi de tournure "parlées" ou l'ajout de smiley, de "..." qui sont sensés représenter la prosodie du post et donc refléter également notre état d'esprit du moment qui ne peut être apréhendé par un non-verbal absent. :lunettes:

Très honnêtement je me fous de savoir (ou que quelqu'un sache) faire la différence entre "cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil", par contre (<- qu'il est préférable de remplacer, dans un langage plus "écrit", par "en revanche") la concordance des temps, les horribles "malgré que", les participes passés utilisés en lieu et place d'infinitifs (et réciproquement) me font un peu braire car ils reflètent souvent une propre incompréhension de ce que l'on dit. :ouch:

Donc dis moi plutôt : "si j'avais mieu apliqué la regle je n'aurais pas prit un kou de pied au cu de Pépé"
que :"si j'aurais mieux appliqué la règle je n'aurais pas pris un coup de pied au cul de Pépé" :mrgreen:

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#93

Message par Lulu Cypher » 13 août 2015, 23:03

Mireille a écrit : J'ai trouvé la raison de cette faute.
Il doit y avoir une influence culturelle car depuis presque 14 ans que je vis au QC je constate que cette faute est 10, 20, 100 fois plus fréquente qu'en France (et pourtant les Français ne parlent pas forcément mieux le Français qu'ici(te)) ... on va dire à chacun ses fautes.
Bon sinon le sujet du fil c'était quoi ?

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#94

Message par Mireille » 13 août 2015, 23:12

Lulu Cypher a écrit :Bon sinon le sujet du fil c'était quoi ?
J'essai de faire la preuve que la précognition est une capacité peu exploitée du cerveau et qu'elle a menée à certaines croyances, telle la synchronicité, qui n'en sont peut-être pas. Je sais tu vas dire que c'est impossible, mais laisse-moi finir mon exposé avant.

Il faut toujours mettre une majuscule après les trois points de suspension :D

Mireille

Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#95

Message par Mireille » 13 août 2015, 23:21

Je viens de voir ton autre message. Pour appliquer une règle, il faut la comprendre. Je l'avais pas compris.

De Pépé : Encore un effort... tu vas y arriver,

Je m'excuse, mais il n'y aucune pause à voir là. Il y a trois raisons pour lesquelles sont utilisés les points de suspension :

> La phrase commencée est abandonnée
Attends que je… Il va me rendre fou !

> Ils indiquent une hésitation en cours de phrase
Elle est… partie hier matin.

> Ils interviennent dans une énumération qui est écourtée.

Ou bien, je suis vraiment aveugle. Il aurait du écrire : Encore un effort, tu vas y arriver. C'est une inversion de phrase. De toute façon, vous me contredisez tout le temps.

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#96

Message par Lulu Cypher » 13 août 2015, 23:53

Mireille a écrit : Je sais tu vas dire que c'est impossible, mais laisse-moi finir mon exposé avant.
OK je te laisse finir et je te dis que c'est impossible .... après (<- temps de pause)
Oui je connais l'utilisation des points de suspension quand on communique par écrit .... mais là .... c'est de l'oral ;)
Aussi bizarre que ça puisse te paraitre

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#97

Message par Pepejul » 14 août 2015, 00:54

La précognition n'existe pas. Seule l'expérience permet d'anticiper un phénomène parfois de manière inconsciente.
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

#98

Message par Lulu Cypher » 14 août 2015, 01:09

Pepejul a écrit :La précognition n'existe pas. Seule l'expérience permet d'anticiper un phénomène parfois de manière inconsciente.
Tssss elle veut qu'on la laisse finir PUIS qu'on lui dise que c'est impossible ... après :mrgreen:

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Re: Le juge de paix.

#99

Message par PhD Smith » 14 août 2015, 02:15

Maurice Grevisse a écrit :Le verbe des propositions introduites par si se met à l'indicatif ; [...] il faut insister sur le fait que [...] le futur et le conditionnel sont exclus [...].
Il s'agit de l'usage considéré comme correct. En effet, la langue populaire met assez souvent le conditionnel [...].
Certes, tout cela est bel et bon, mais c'est l'usage établi. Bon, j'avoue après avoir consulté mes livres d'ancien français, j'ai en partie tort et en partie raison.

En latin, on exprime les conditions ou les hypothèses avec ceci:
Proposition introduite par si

La condition correspond au conditionnel français. Il y a trois façons d'envisager la condition :
Elle pourra éventuellement se réaliser : potentiel;
Elle n'est pas actuellement remplie : irréel du présent;
Elle n'a pas été remplie : irréel du passé.
Le mode de la condition est le subjonctif, avec même temps et même mode dans la subordonnée.
Potentiel : subjonctif présent (dans les deux propositions) Si cras pecuniam habeat, mihi det. "Si demain tu avais du flouze, tu me le filerais *"
Irréel du présent : subjonctif imparfait (dans les deux propositions). Si cras pecuniam haberet, mihi daret. "si demain tu avais du fric, tu me le donnerais (mais ce n'est plus le cas) **"
Irréel du passé : subjonctif plus-que-parfait (dans les deux propositions). Si pecuniam habuisset, mihi dedisset. "si le lendemain, tu avais eu de l'oseille, tu me l'aurais donné***"
Remarque : L'indicatif est parfois employé à la place du subjonctif en latin. Les tournures suivantes peuvent avoir ce sens conditionnel à l'indicatif :
Les verbes marquant la possibilité ou l'obligation (possum, debeo). Possum : «Je pourrais...» (Sauzy, § 346).
Les expressions du type longum est («Il serait long de...»), difficile est, aequum est;
L'adjectif verbal en -ndus suivi du verbe être.
* ** *** la traduction est de votre serviteur.

Les catégories de "potentiel", "irréel du présent", "irréel du passé" se retrouve dans les grammaires classiques du français:

[quote="Sur le "conditionnel", Wikipédia"]Fait soumis à une condition
C'est cet emploi qui a valu au conditionnel son nom. Les exemples suivants sont appelés par les grammaires traditionnelles potentiel, irréel du présent et irréel du passé, selon un schéma calqué sur le latin :

Potentiel : « Si tu venais demain, je serais content. » (sous-entendu : tu as encore le temps de venir)
Irréel du présent : « Si tu venais aujourd'hui, je serais content. » (sous-entendu : tu es trop loin pour venir rapidement)
Irréel du passé : « Si tu étais venu hier, j'aurais été content. » (sous-entendu : tu n'es pas venu de toute façon).
On note qu'en français, au contraire du latin, il n'existe aucune distinction morphologique entre le potentiel et l'irréel du présent : la différence est sémantique et se fait grâce au contexte.

On peut également traduire certaines clauses conditionnelles par le futur de l'indicatif ; on parle de futur à valeur modale de conditionnel ou hypothétique :

Hypothétique : « Si tu viens demain, je serai content. »[/quote]

Le mode conditionnel n'existant pas en latin, il a fallu du temps pour qu'il se développât:
:docteur: a écrit :La généralisation des périphrases dans les langues romanes

Dans le latin classique habeo suivi de l' infinitif, surtout du verbe "dire", signifiait « être capable de ». On trouve
déjà la tournure chez Cicéron habeo polliceri (je puis promettre), habeo ad te scribere (je peux t'écrire). Elle est
similaire de la construction du grec ekho eipein. Il existait plusieurs autres formes avec auxiliaire pour remplacer le
futur simple disparaissant comme facere incipio, facere volo, facere debeo mais aussi les formes participiales
dicturus sum, dicendum habeo et même au passif dicendum est. Le tour avec habeo répond à l'idée de nécessité
chez Sénèque : quid habui facere ?

En roman, on a employé le verbe habeo "j'ai" à la suite de l'infinitif. Le premier exemple se trouve chez Tertullien
au IIIe s. (exire habebat). Le tour était généralisé dans la langue parlée au VIe s. en France et en Italie. La structure
périphrastique existait dans les langues germaniques et ces futurs se répandent après les grandes invasions.
La Romania a été divisée en deux : l'une qui a utilisé scribere habeo à l'ouest, l'autre qui a utilisé scribere volo
à l'est. Cette deuxième forme concerne le roumain. Mais il existe aussi des formes sur *venio scribere en romanche
dans les Grisons sous l'influence de l'allemand ich werde+infinitif. Les formes romanches sont encore analytiques :
venel fa en romanche, ven far en engandinois (avec un /n/ palatalisé) pour « je ferai ». Néanmoins volo a pu servir
autrefois d'auxiliaire : jaû vi, ti vol. Le futur du Frioul, du Tyrol en revanche est synthétique et formé avec avoir.

Si l'on veut parler d'influence probable du grec, elle se situe en Roumanie : voiŭ cinta (volo cantare) comparable
à thélô+infinitif. Cette construction existait déjà chez Cicéron (volo commemomare) et elle se retrouve chez le
poète africain Corripus du VIe s.
D'où la formation dans les langues romanes :

Latin cantare habeo je chanterai
cantare habes
cantare habet
cantare habemus
cantare habetis
cantare habent

Italien canterò (ho)
canterai (hai)
cantarà (ha)
cantaremo (abbiamo)
cantarete (avete)
cantareno (hanno)

Espagnol cantaré (he)
cantarás (has)
cantará (ha)
cantaremos (hemos)
cantareis (habéis)
cantarán (han)

Portugais cantarei (hei)
cantarás (hás)
cantará (há)
cantaremos (havemos)
cantareis (haveis)
cantarão (hão)

Occitan cantarai (ai)
cantaràs (as)
cantarà (a)
cantarèm (avèm)
cantarètz (avètz)
cantaràn (an)

Französich chanterai
chanteras
chantera
chanterons
chanterez
chanteront

C'était la conjugaison. La syntaxe à présent: j'ai appris dans mon livre de grammaire d'ancien français que la forme Si + imparfait, proposition principale au conditionnel existait aussi au Moyen Age :shock: Quid alors de l'influence latine alors ? Où est la forme subjonctive dans les deux propositions ?


[quote="Joseph Anglade, dans le chapitre 8 de sa "Grammaire de l'ancien français" et dont le :grrr: lien ne veut pas s'afficher en BBCode est le suivant:https://fr.wikisource.org/wiki/Grammair ... Chapitre_8"]Propositions conditionnelles

L’ancienne langue connaît toutes les formes de la proposition conditionnelle que présente la langue actuelle. Mais grâce à l’emploi de l’imparfait et du plus-que-parfait du subjonctif, elle possède un plus grand nombre de combinaisons.

Voici d’abord des cas où l’hypothèse, la condition sont indiquées par le verbe à l’imparfait du subjonctif, sans qu’il soit nécessaire de le faire précéder de la conjonction si, se, qui sert à introduire les propositions conditionnelles. Ex. :

Car la tenisse en France e Bertrans si i fusset,
A pis et a martels sereit aconseüde. (Pélerinage, 327.)
Car si je la tenais en France et que Bertrand y fût, à coups de pics et de marteaux elle serait vite démolie.
Quer oüsse un serjant...
Jo l’en fereie franc. (Alexis, 226.)
Si j’avais un serviteur... je le ferais libre.
Fust i li reis, n’i oüssons damage. (Rol., 1102.)
Si le roi y était, nous n’y aurions pas de dommage.
Au vers 1717 de la Chanson de Roland, la même idée est exprimée par la tournure : S’i fust li reis...

On peut considérer ces subjonctifs comme des subjonctifs optatifs ; mais en fait il y a dans la pensée une hypothèse.

Hypothèse marquant la possibilité.
Si l’hypothèse le rapporte au futur ou si elle est considérée comme simplement possible, le verbe de la proposition conditionnelle peut se mettre à la plupart des temps de l’indicatif (y compris le futur, à la différence de la langue actuelle) ; le verbe de la principale peut être à l’indicatif ou au conditionnel.

Ce sont les règles de la syntaxe moderne, sauf en ce qui concerne l’emploi du futur dans la proposition conditionnelle. Cet emploi du futur est très rare d’ailleurs et ne se trouve guère que dans des textes traduits du latin.

Ex. :

Se truis Rolland, de mort li doins fidance. (Rol., 914.)
Si je trouve Roland, il peut être sûr de sa mort (mot à mot : je lui donne confiance de mort).
Il est inutile de donner des exemples de toutes les cons- tructions possibles, qui sont nombreuses. Voici un exemple de l’emploi du futur dans la conditionnelle.

Ex. :

Si je monterai el ciel, tu iluec iés ; si je descendrai en enfer, tu iés. (Psautier d’Oxford, 138, 7.)
Si je monte (monterai) au ciel, tu es là ; si je descends en enfer, tu y es présent.
Quelquefois, mais rarement et principalement avec une négation, le verbe de la proposition conditionnelle est au subjonctif présent.

Ex. :

S’en ma mercit ne se colzt[10] a mes piéz,
Et ne guerpisset la lei de chrestiiens,
Jo li toldrai la corone del chief. (Rol., 2682.)
Si en ma merci il ne se couche pas à mes pieds et s’il n’abandonne pas la loi des chrétiens, je lui enlèverai la couronne de la tête.
Mode irréel.[modifier]
Le mode irréel, c’est-à-dire l’hypothèse se rapportant au passé ou à un présent irréalisable, s’exprime de différentes manières.

Le verbe de la proposition conditionnelle est : 1) ordinairement à l’imparfait du subjonctif (ou plus rarement au plus-que-parfait) ; 2) quelquefois, comme dans la langue moderne, à l’imparfait ou au plus-que-parfait de l’indicatif ; 3) plus rarement au conditionnel.

Le verbe de la proposition principale est à l’imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif : très souvent au conditionnel.

Imparfait du subjonctif (ou plus-que-parfait) dans la proposition conditionnelle.
Ex. :

Se vedissons Roland...
Ensemble od lui i donrions granz colps. (Rol., 1804.)
Si nous voyions Roland... ensemble avec lui nous y donnerions de grands coups.
S’i fust li reis, n’i oüssons damage. (Rol., 1717.)
Si le roi y était, nous n’y aurions pas de dommage.
Se·m creïssez, venuz i fust mis sire. (Rol., 1728.)
Si vous m’aviez cru, mon seigneur y serait venu.
S’altre·l desist, ja semblast grant mençonge. (Roi., 1760.)
Si un autre l’avait dit, cela semblerait un grand mensonge.
E s’il volsist, il l’eüst mis a pié. (Cour. de Louis, 1095.)
Et s’il avait voulu, il l’aurait renversé.
Vos l’eüssiez destruit, se vos eüst pleü. (Aye d’Avignon, 3732.)
Vous l’auriez détruit, si cela vous avait plu[11].
Imparfait ou plus-que-parfait de l’indicatif dans la proposition conditionnelle (construction moderne). Cette combinaison n’apparaît guère qu’au xiie siècle ; elle paraît inconnue à la plus ancienne langue.
Ex. :

S’il le saveit, vos seriés vergondé. (Huon de Bordeaux, 4003.)
S’il le savait, vous seriez honni.
S’or vos aloie lor terre abandonner,
Tuit gentil home m’en devroient blasmer. (Raoul de Cambrai, 839.)
Si maintenant j’allais vous abandonner leurs terres, tous les gentilshommes m’en devraient blâmer.
Emploi du conditionnel dans la proposition conditionnelle (construction rare). Ex. :
Se tu ja le porroies a ton cuer rachater,
Volentiers te lairoie arière retorner. (Fierabras, 623.)
Si jamais tu pouvais le racheter avec ton cœur, volontiers je te laisserais revenir en arrière.
Des exemples de cette construction existent encore au xviie siècle[12].

Je meure si je saurois vous dire qui a le moins de jugement. (Malherbe, II, 634.)
Dans ces trois cas, le verbe de la proposition principale est, comme nous l’avons dit plus haut, au conditionnel (présent ou passé), à l’imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Il ne semble pas qu’on puisse établir de règle précise au sujet de ces emplois. Notons seulement que la formule la plus courante, quand les deux propositions du mode irréel concernent le présent ou le futur, paraît être : si j’osasse — je demandasse (= en fr. mod. : si j’osais, je demanderais) .[/quote]

Pour ceux que cela intéresse, voici un passage du "Bourgeois gentilhomme" en français du XVIIe s. reconstitué. On prononce toutes les lettres comme au Moyen Age.
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jean7
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Re: La face cachée de scientifiques anti-matérialistes

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Message par jean7 » 14 août 2015, 02:32

Mireille a écrit : Le problème, voyez-vous, c'est que nous n'avons pas appris à interpréter ce futur dans notre fonctionnement, puisque pour la majorité des gens, il n'existe pas, ce qui est à mon avis faux. Comme vous n'avez pas accès au vidéo, je vais l'écrire et vous revenir dans la journée si possible parce qu'il décrit très bien ce que je veux vous dire. Ensuite je vous expliquerai la suite.
Prends ton temps, en ce qui me concerne, mon temps d'accès à internet est très restreint.

As-tu bien en tête mon point de vue, qui est que nous créons en permanence une multitude de scenarii de futurs possibles. La projection dans le futur existe je pense pour tout le monde, mais pas de façon consciente et surtout n'est pas construite sur des informations venant dans le futur mais uniquement sur le présent, incluant ce qu'il y a dans la mémoire. C'est en gros la position concurrente, contradictoire à la tienne... A voir.

La question importante est la possibilité ou non pour une information de venir du futur au présent. Si tu sais mettre en évidence que c'est possible, alors... on verra.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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