jean7 a écrit :Psyricien a écrit :Par ce que le bien et le mal n'ont pas d'existence intrinsèques ... c'est nous qui les définissons par rapport aux objectifs commun que nous nous fixons dans nos sociétés.
Ça je ne suis pas trop d'accord.
Tout le monde à le droit d'être dans l'erreur

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"Faire le mal", "faire du mal", "faire mal"...
Ces expressions parlent de quelque chose d'à peu près concret et souvent objectivable.
Si en conséquence de nos actions ou inactions, plus de personnes ont mal, c'est mal.
Si en conséquence de nos actions ou inactions, moins de personnes ont mal, c'est bien.
Sinon, c'est neutre.
Attention, comme beaucoup de mot, le mot "mal" est polysémique .
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/mal/48788
IL va de soit que je parle du sens-2, quand votre propos me semble parler plus du sens-1
Si par exemple "avoir-mal" fait du sens dans le cas d'une douleur physique. Ca ne veut pas dire qu'il existe un "MAL" (au sens morale) intrinsèque.
Si la douleur physique renvois à une réalité objective, le jugement morale parle de l'accord d'un comportement avec un ensemble de "principes" posés par une société.
Ces principes, dépendent fortement des objectifs. Et a objectifs différents, morales différentes. Et en soit, aucun objectif n'est plus louable que d'autres, ce qui compte pour une société c'est l'importance que les membres accordes au dits objectifs.
Il y a une marge d'interprétation, bien entendu, mais il me semble que la société n'a son mot à dire que dans cette marge d'interprétation. Pas sur sur un fond qui me semble, comme je le disais, à peu près concret et souvent objectivable.
Loin de là. Le mal/bien au sens morales, est une considération qui dépend d'un corpus de "but" que ce fixe une société.
Ce corpus est arbitraire, c'est un compromis (rarement conscient d'ailleurs).
Prenons un exemple, selon vous un sacrifice rituelle est-il "intrinsèquement mal" ?
Via les codes de notre société, nous sommes contre, et donc nous punissons d'éventuel transgresseur qui pratiquerait se genre de comportement.
Mais en soit, avec un corpus d'hypothèse/principe/buts différents, gageons que des sacrifice rituels, peuvent être adopté par une société humaine (cela à déjà été le cas).
Il n'y a pas trop de relativisme possible, la douleur d'une personne se voit généralement et se partage dans une moindre mesure.
Il existe une perception "quasi-intrinsèque" du bien et du mal.
Je vois poindre une confusion douleur physique et principe moraux.
Si la douleur physique à une origine objective, ce n'est pas le cas d'une adhésion à un principe morale.
"Quasi" parce qu'ici, si on désigne pour intrinsèque quelque chose de partagé à l'évidence et naturellement par la quasi unanimité des individu, on a tout faux.
La morales est composé de principes qui sont très loin d'être quasi unanime.
Même dans notre culture occidentale très "homogénéisé" ... les valeurs "morales" sont assez variable d'une population à une autre.
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