Cessation de vie: Morale ou Non?

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kestaencordi
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#126

Message par kestaencordi » 07 août 2016, 09:00

25 décembre a écrit :
Psyricien » 06 Août 2016, 21:58
Raisonnons simplement, si quelqu'un entrave vos objectifs, vous n'allez surement pas apprécier.
Il semble donc logique que vous allez percevoir cette "entrave" de façon négative.
De là, si vous êtes en position de le faire, vous allez chercher à "échapper" à cette "entrave", voir la "punir".
Ainsi nait la morale, les comportements qui entrave les objectifs du groupe sont classés comme "contraire à la morale".
Je reprend ta logique avec un cas choisi au hasard.
Si mon objectif est de profiter de la vie en pensant seulement à moi, lorsque je serai enceinte je vais considérer cet enfant comme une future entrave à mon bonheur.
Je vais percevoir cet enfant de façon négative.
Je vais vouloir échapper à cette entrave et avorter pour mon bonheur.
Ainsi sera ma morale. Tuer mon bébé pour ne pas qu'il m'empêche de profiter follement de la vie.
vous caricaturez!
soyons simple:

99.99% des grossesses non désiré sont non planifié. ca n'a rien a voir avec un caprice. une grossesse réoriente complétement la vie d'une femme, dans une direction qui peut être non souhaitable a se moment.

tout le monde ne voit pas un foetus comme un enfant (comme vous)
au niveau des valeurs, certaine femme ( et homme ) priorisent leurs vie a celle d'un fœtus. moralement il est acceptable/preferable pour elle/eux d’interrompre la grossesse.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#127

Message par jean7 » 07 août 2016, 09:10

Psyricien a écrit :
jean7 a écrit :
Psyricien a écrit :Attention, comme beaucoup de mot, le mot "mal" est polysémique .
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/mal/48788
IL va de soit que je parle du sens-2, quand votre propos me semble parler plus du sens-1
Mon propos serait de dire que dans la pratique le Mal du sens 2 est fondé sur le sens 1 modulo la marge d'interprétation sociale.

Je ne connais pas d'exemple de société qui considère qu'augmenter les douleurs endurées par ses membre (en intensité ou en fréquence) soit moralement bien.
Psyricien a écrit :Pourtant:--> En terme de société: toutes les cultures ou le sacrifice humain avait cours.
Il y a eu des cultures à sacrifice humain. Certes.
Mais il faut voir dans le détail s'il y a au cas par cas de réelles contradiction avec ma proposition.

Par exemple, si on sacrifie des humain que l'on ne considère pas comme faisant partie "des nôtres".
Il est bien connu qu'une des techniques pour faire passer un mal pour un bien consiste d'abord à déqualifier les personnes envers qui le mal va être fait.
Donc dans quels cas le sacrifié était-il du même groupe social que le sacrificateur ?
Dans quel cas le mal qui lui était infligé était la justification de l'acte ?
Psyricien a écrit :--> En terme de groupe: l'église catholique, et ses prêtre qui font vœux de pauvreté et chasteté
La chasteté n'est pas une souffrance et je ne sache pas qu'il leur soit demandé de le vivre comme une souffrance.
Vivre sans sexe n'est pas nécessairement du masochisme.
Psyricien a écrit :(ou n'importe quel groupe qui glorifie la souffrance).
Exemple encore, et quel discours va avec ?
"mange ta soupe"
"nan c'est pas bon"
"mange ou tu te prend une beigne" ou encore "mange et tu deviendra grand beau fort et intelligent comme papa"
Par contre, on a jamais "mange parce ce c'est pas bon" ni "mange car si tu obéi maintenant tu seras servile toute ta vie"
La justification du mal n'est jamais le mal.
Donc quel groupe glorifie le mal.
("il faut faire comme ça parce qu'ainsi les souffrances seront plus nombreuses").
Psyricien a écrit :Prenons même un exemple plus situationnel. Pour X ou Y raison, un pays souhaite déclarer la Guerre à un autre. Mais une guerre, cela implique des souffrance, pour les soldats, mais aussi la population.
Est-ce un choix immorale pour autant ? Très probablement, le pays qui déclare la guerre, perçois ces raison comme valide pour en arriver à de tels extrémité. Je ne pense qu'il définirait leur "déclaration de guerre" comme immorale.
Là ou d'autre pays pourrait ne pas trouver leurs raisons justifié, et donc voir dans cet acte, un comportement qui dévie de la morale de l'observateur.
Je pense qu'il y a une coquille dans ton énoncé, ou alors j'ai pas pigé. :a1:
Mais bon, dans le cas des déclarations de guerre, on les justifie aisément par le bien-être, l'arrêt de souffrance etc.
Le lien sens1 sens2 n'est pas contredit. L'hypocrisie et le mensonge étant bien entendu les meilleurs copains d'une morale bien établie.
Psyricien a écrit :Prenons un exemple plus "humoristique". Pensez vous que le sado-masochisme est immorale ?
Nous avons là un groupe de personne qui aime faire du mal ou avoir mal.
Fais-moi mal !
NON !
:mrgreen:
Ce que je pense a peu d'importance (à vrais dire je m'en fou bien de ce que font entre eux les adultes consentants).
Mais dans les faits, le sado-masochisme est généralement perçu comme suspect par la morale en cours il me semble.
N'est-ce d'ailleurs par pour ça que tu avances cet exemple ?
Mais je ne vois pas en quoi cet exemple dit que la notion de Mal sens 2 est conctradictoire avec la notion de mal sens 1.
Et surtout, on est sur un phénomène marginal, pas dans la norme morale établie.
Il y a au pire des exemples fréquents où on prêche qu'il faille passer par le mal sens 1 pour le faire régresser.
Psyricien a écrit :Pas uniquement, on trouve assez fréquemment des "philosophies" qui prônent la nécessité de la souffrance (pour diverse raisons, tel que par exemple la réalisation de l'individu, ou la sublimation du bonheur, ...).
Y a des gens avec des "pensée" bizarre partout ... :lol:
Oui, il y aurait du bien à se faire du mal...
Mais le rôle du philosophe est d'explorer intellectuellement les possibles.
On tape encore ici très loin du cas général. On est, comme pour le sado-masochisme, dans le laboratoire.
Psyricien a écrit :
Arrivé ici, je me demande si le "malheur" ou le "bonheur" qui sont des formes non physiques de la douleur se sont imposées dans notre espèce après qu'on ait fait ce travail d'abstraction du bien et du mal ou avant ?
Nul besoin d'abstraction pour faire émerger ces valeurs.
Raisonnons simplement, si quelqu'un entrave vos objectifs, vous n'allez surement pas apprécier.
Il semble donc logique que vous allez percevoir cette "entrave" de façon négative.
De là, si vous êtes en position de le faire, vous allez chercher à "échapper" à cette "entrave", voir la "punir".
Ainsi nait la morale, les comportements qui entrave les objectifs du groupe sont classés comme "contraire à la morale".
Donc tu pense que le bonheur/malheur (formes non physiques du bien et du mal sens 1) sont venu avant les notions morales de bien et de mal sens 2.
Pourquoi pas.
Psyricien a écrit :Un peu comme dans une guerre, se sont étrangement toujours les vainqueurs qui ont "raison" à postériori.
La morale c'est la même chose en interne à une société ... ce qui est qualifié de morale se sont les comportement de ceux qui ont remporter la gestion de la société.
Mouais. 100% Oui sur le fait que le vainqueur ré-écrit tout à son avantage. Mais un oui mitigé sur la contradiction que pourrait m'apporter cet argument ça il me semble encore que le vainqueur et on l'entend faire tous les jours à la radio fera tout ce qu'il pourra pour faire basculer en sa faveur le bilan bien/mal au sens 1.
Il dira rarement "OK les gars, maintenant tout le monde en chie beaucoup plus qu'avant, et c'est bien mieux comme ça parce que c'est "Bien" de souffrir". Enfin il peut essayer, mais je doute qu'il aille bien loin avec ça.

Non, il lui faut s'appuyer sur le sens premier (comme il a toutes les manettes pour tricher, il le fait).

Je ne dis pas qu'il n'existe pas ou qu'il n'a pas existé de morale "faisons mal parce que c'est bien" ou "ne faisons rien de bien parce que c'est mal". Mais je n'en connais pas.

Dans le peu que je connais, tout est explicable sans aller chercher une différence entre le sens 1 et le sens 2.
Le bien/mal sens 2 de la morale n'est généralement qu'une variation (parfois une perversion) qui l’éloigne fondamentalement très peu du bien/mal sens 1. Et à ce titre reste très largement objectivable.
Dernière modification par jean7 le 07 août 2016, 12:22, modifié 2 fois.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Iezane
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#128

Message par Iezane » 07 août 2016, 09:21

25 décembre a écrit :
C'est ce que je disais.
Quelqu'un d'immoral peut faire croire à certaines gens que son immoralité est bien et conçue pour le bien de la société. Après un lavage de cerveau le terroriste pense agir pour le bien de sa communauté en tuant des infidèles avec un camion.
Au départ le terroriste sait qu'il n'est pas moral de tuer qui que ce soit. C'est une valeur universelle. Mais bien enveloppé par des dirigeants charismatiques cette valeur peut se transformer en: il est immoral de tuer ses amis et il est bien de tuer ses ennemis ou ceux qui pourraient nous causer des inconvénients.
Certain disent qu'il est bien de tuer les juifs avant qu'ils ne contrôlent notre économie. Un autre disait tuer les infirmes sauve de l'argent au gouvernement et assainit la population. Un autre disait les noirs n'ont pas d'âme, on peut les traiter comme du bétail. On invente un faux semblant pour justifier une immoralité.
Bonjour 25 décembre,

Si la discussion continue vainement depuis quelques jours, c'est à cause de ta croyance en une morale universelle, absolue, objective. Et pour simplifier, tu imagines que cette morale voudrait que le plus grand nombre de gens sur terre soit heureux et souffre le moins possible. C'est ta façon de voir les choses et c'est un bon début.

Mais ce n'est pas la définition de la morale.

Wikipedia dit : La morale (du latin moralis «relatif aux moeurs»[1]) désigne l'ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée.

Donc par définition, la morale est relative. Elle dépend d'un référentiel, d'une société donnée.

Tu fais plusieurs erreurs : le quelqu'un d'immoral dont tu parles, ne l'est pas dans l'absolu car la morale absolue n'existe pas. Il est immoral par rapport à ta vision des choses. Mais pas pour tous.

Et le terroriste endoctriné qui passe a l'acte, n'est pas immoral par rapport à ses idéaux.

D'où ton incompréhension.
"Celui qui croit savoir n'apprend plus" Pierre Bottero

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Chanur
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#129

Message par Chanur » 07 août 2016, 09:30

Pour moi, la morale est juste une codification des valeurs qu'on considère comme les plus importantes.
Le but essentiel de la morale étant de dire si un comportement est acceptable ou pas pour respecter les valeurs en question.

Il est assez facile d'avoir des valeurs universelles. Par exemple le respect de la vie, de toute vie en tout instant est une valeur universelle (en supposant qu'on ait une définition suffisamment claire de la vie).
C'est clairement aussi une notion objective.

Mais le choix de ces valeurs, et en particulier l'importance qu'on donne à l'une par rapport à l'autre est totalement subjectif. Et on obtient des codes moraux très différents suivant qu'on mette en premier le respect de la vie, ou la liberté, ou l'obéissance (à un dieu, un chef ou autre), ou la loi du plus fort, etc. On peut (et on a) construit des morales basées sur chacune de ces valeurs.

La science n'est pas suffisante : elle est incomplète et évolutive, mais elle sert néanmoins à clarifier les choses (par exemple la définition de la vie).
Mais la morale a clairement des points communs avec la science : en particulier elle est tenue de donner toujours la même réponse à une question donnée (nonobstant le fait que, comme la science, la morale évolue : je considère une morale précise à un moment précis), par opposition, par exemple, à l'Art.


25 décembre a écrit :Je ne donne pas de leçon de morale je cherche avec et contre vous une définition d'une morale (du bien) objective.
L'avantage de ce genre de quête, c'est que si tu aboutis, tu pourra être absolument certain de te tromper.
25 décembre a écrit :C'est pour éviter ce genre de manipulation qu'il faut que la morale soit objective et guidée pas la science
Sauf que la science est incomplète et évolutive, et quelle ne dit rien sur les valeurs et leur importance respective.
La morale des nazis, par exemple, reposait sur une valeur : la loi du plus fort (somme toute extrêmement naturelle) et sur une donnée scientifique (fausse) : la séparation de l'espèce humaine en plusieurs races, certaines supérieures à d'autres.
A la base c'est assez plausible, mais quand on voit le résultat ... :brrr:
25 décembre a écrit :Tu es en retard dans la discussion. La question est maintenant: Est-il moral de vivre dans l'immoralité? Une variante: Est-il moral d'avoir une peignure comme la tienne?
Peignure ? C'est un mot québecois ? Je ne le connais pas. Ca signifie coiffure ?
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. :chat:

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Tanukis
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#130

Message par Tanukis » 07 août 2016, 11:13

25 décembre a écrit : Si mon objectif est de profiter de la vie en pensant seulement à moi, lorsque je serai enceinte je vais considérer cet enfant comme une future entrave à mon bonheur.
Je vais percevoir cet enfant de façon négative.
Je vais vouloir échapper à cette entrave et avorter pour mon bonheur.
Ainsi sera ma morale. Tuer mon bébé pour ne pas qu'il m'empêche de profiter follement de la vie.
Plutôt que de partir d'un cas purement imaginaire sorti tout droit de ton chapeau, partons d'un cas réel qui est plus proche de nous temporellement (l'information date du 2 Août )et culturellement (dans une société à très forte dominance catholique).

Au Mexique, une adolescente de 13 est violé par un collège de son père et elle tombe enceinte suite à ce viol . Elle et sa famille portent plainte, les examens médicaux constatent le viol et le procureur qualifie le délit de viol . Mais le juge de décide de requalifier le délit en attentat à la pudeur . Il faut savoir que l'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse ) au Mexique, n'est autorisé que dans des cas très précis (dont fait partie le viol ). L'adolescente avait émit le souhait de se faire avorter, le juge, par sa manœuvre juridique, l'en empêche .

Quelques sources ( j'en ai trouvé peu, il faut dire que les médias préfèrent nous parler de camés qui courent après des médailles c'est plus vendeur)

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... e-viol.php
http://www.marieclaire.fr/,avortement-v ... 826793.asp
http://www.24matins.fr/mexique-justice- ... ter-372654

Nous avons donc, dans l'état actuel des faits (qui changeront peut être des recours semblent possible):
- Un violeur qui va très bien s'en tirer (c'est pas la même condamnation entre un viol et un simple attentat à la pudeur)
- Une ado, a qui il va falloir expliquer qu'elle est tombé enceinte suite à un attentat à la pudeur et que ce qu'elle a subit n'est pas un viol. Et que non! elle ne peut pas avorter car c'est un crime .(sans compter les risques d'une grossesse à cet age )
- un juge, qui au nom de la morale et du droit à la vie, a rendu cette décision et qui est rentré chez lui avec le sentiment d'avoir bien accompli son travail et d'être un bon chrétien .


Alors 25d, elle est où la morale ?

Tout ceci pour illustrer ce que plusieurs intervenants avant moi t'ont déjà dit : la morale c'est l'ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie et ceci à un moment t dans une société donné .

Donc tes pseudo-refléxions sur la morale immorale mais qui serait morale sans être vraiment morale* n'ont pas de sens

*oui je caricature un peu, mais à peine
Insérer ici une phrase hautement philosophique .

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Psyricien
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#131

Message par Psyricien » 07 août 2016, 12:14

jean7 a écrit :
Psyricien a écrit :
jean7 a écrit : Mon propos serait de dire que dans la pratique le Mal du sens 2 est fondé sur le sens 1 modulo la marge d'interprétation sociale.

Je ne connais pas d'exemple de société qui considère qu'augmenter les douleurs endurées par ses membre (en intensité ou en fréquence) soit moralement bien.
Psyricien a écrit :Pourtant:--> En terme de société: toutes les cultures ou le sacrifice humain avait cours.
Il y a eu des cultures à sacrifice humain. Certes.
Mais il faut voir dans le détail s'il y a au cas par cas de réelles contradiction avec ma proposition.

Par exemple, si on sacrifie des humain que l'on ne considère pas comme faisant partie "des nôtres".
Il est bien connu qu'une des techniques pour faire passer un mal pour un bien consiste d'abord à déqualifier les personnes envers qui le mal va être fait.
Donc dans quels cas le sacrifié était-il du même groupe social que le sacrificateur ?
Avoir une opinion c'est bien ... faire une recherche de 10 seconde ça peut être cool aussi ;).
Pas exemple:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacrifice ... ifi.C3.A9s
Merci de lire tout le paragraphe !

Psyricien a écrit :--> En terme de groupe: l'église catholique, et ses prêtre qui font vœux de pauvreté et chasteté
La chasteté n'est pas une souffrance et je ne sache pas qu'il leur soit demandé de le vivre comme une souffrance.
Une privation est une souffrance. Ah moins que vous pensiez que ces personnes soit psychologiquement différentes des autres ;).
C'est d'ailleurs cette glorification de la souffrance chez les chrétiens qui constitue l'une des critiques philosophique principale contre cette religion.
Un religion qui pratique la culpabilisation et la privation à outrance, y compris de jeune enfants.
Psyricien a écrit :(ou n'importe quel groupe qui glorifie la souffrance).
Exemple encore, et quel discours va avec ?
"mange ta soupe"
"nan c'est pas bon"
"mange ou tu te prend une beigne" ou encore "mange et tu deviendra grand beau fort et intelligent comme papa"
Par contre, on a jamais "mange parce ce c'est pas bon" ni "mange car si tu obéi maintenant tu seras servile toute ta vie"
La justification du mal n'est jamais le mal.
Donc quel groupe glorifie le mal.
J'ai l'impression que vous n'avez jamais essayé de chercher sur le sujet.
De même que l'on ne dit pas "fait ça parce que c'est bien" ... en tout cas, l'argument est bien faible dans ce cas.
Vous ne rencontrerez pas "fait ça parce que c'est mal".
Qui plus est, si dans un groupe cette souffrance est perçu comme "bien", alors vous ne risquez en interne de les voir qualifier une telle choses de "mal".
Pour ce qui est exemple, je vous ai déjà donné le christianisme ;).

Psyricien a écrit :Prenons même un exemple plus situationnel. Pour X ou Y raison, un pays souhaite déclarer la Guerre à un autre. Mais une guerre, cela implique des souffrance, pour les soldats, mais aussi la population.
Est-ce un choix immorale pour autant ? Très probablement, le pays qui déclare la guerre, perçois ces raison comme valide pour en arriver à de tels extrémité. Je ne pense qu'il définirait leur "déclaration de guerre" comme immorale.
Là ou d'autre pays pourrait ne pas trouver leurs raisons justifié, et donc voir dans cet acte, un comportement qui dévie de la morale de l'observateur.
Je pense qu'il y a une coquille dans ton énoncé, ou alors j'ai pas pigé. :a1:
Très probable que vous n'ayez pas pigé ;).
Mais bon, dans le cas des déclarations de guerre, on les justifie aisément par le bien-être, l'arrêt de souffrance etc.
Toute les guerre sont loin d'avoir une telle justification. Certains pays entre en guerre par "honneur" à cause d'un traité d'alliance.
Psyricien a écrit :Prenons un exemple plus "humoristique". Pensez vous que le sado-masochisme est immorale ?
Nous avons là un groupe de personne qui aime faire du mal ou avoir mal.
Fais-moi mal !
NON !
:mrgreen:
Ce que je pense a peu d'importance (à vrais dire je m'en fou bien de ce que font entre eux les adultes consentants).
Mais dans les faits, le sado-masochisme est généralement perçu comme suspect par la morale en cours il me semble.
N'est-ce d'ailleurs par pour ça que tu avances cet exemple ?
Vous faite l'erreur de juger un groupe via une morale extérieur.
Je vous demande de juger cette pratique du point de vue de ces pratiquant.
Pensé vous qu'il se juge immorale ? C'est le plus belle exemple que l'on ne peut pas amalgamer "mal physique" et "mal" au sens de la morale.
Mais je ne vois pas en quoi cet exemple dit que la notion de Mal sens 2 est contradictoire avec la notion de mal sens 1.
Ou avez vous lu que c'était mon propos ?
Je dit juste que le "mal" physique, contrairement à ce que vous suggériez n'est pas forcément associé au "mal" morale.

Et surtout, on est sur un phénomène marginal, pas dans la norme morale établie.
Et donc ? C'est une pratique ... comme il y en a d'autre ...
Aller vous argumenter que la validité de comportements dépend du nombre d'adhérents ?
Ca commence à devenir burlesque !
Mouais. 100% Oui sur le fait que le vainqueur ré-écrit tout à son avantage. Mais un oui mitigé sur la contradiction que pourrait m'apporter cet argument ça il me semble encore que le vainqueur et on l'entend faire tous les jours à la radio fera tout ce qu'il pourra pour faire basculer en sa faveur le bilan bien/mal au sens 1.
Il dira rarement "OK les gars, maintenant tout le monde en chie beaucoup plus qu'avant, et c'est bien mieux comme ça parce que c'est "Bien" de souffrir". Enfin il peut essayer, mais je doute qu'il aille bien loin avec ça.
Vous répondez à un propos qui n'est pas le miens ;).
Non, il lui faut s'appuyer sur le sens premier (comme il a toutes les manettes pour tricher, il le fait).
Mais tricher, pour vous c'est bien ? c'est mal ? Et pour celui qui triche, c'est bien ? c'est mal ?
Ca semble flou ce concept ...
Je ne dis pas qu'il n'existe pas ou qu'il n'a pas existé de morale "faisons mal parce que c'est bien" ou "ne faisons rien de bien parce que c'est mal". Mais je n'en connais pas.
Vous ne comprenez même pas l'absurdité de votre formulation, je pense que c'est ça le pire :(.
Vous opposez ici le bien et le mal au sens morale ...
Alors que l'on parle d'opposer le mal au sens physique et au sens morale.
Prenez un peu de temps pour vous clarifier les idées ... vous ne répondez pas à mon propos !
Dans le peu que je connais, tout est explicable sans aller chercher une différence entre le sens 1 et le sens 2.
Sens différents ... hum ... surement concepts différents alors ?
Les amalgames c'est dangereux.
Le bien/mal sens 2 de la morale n'est généralement qu'une variation (parfois une perversion) qui l’éloigne fondamentalement très peu du bien/mal sens 1. Et à ce titre reste très largement objectivable.
Ah ... voila l'explication, vous voulez une morale "objective".
Mais votre morale "objective" dépend des "but" de la société ... but qui sont "subjectifs".
Non, une telle chose n'existe pas.

Bon, ok la fin du post me fait comprendre vos objectif ;).
Si mon propos ne vous semble pas claire, retourné les lire sur ce fil.
G>
Dernière modification par Psyricien le 07 août 2016, 12:18, modifié 1 fois.
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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86lw
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#132

Message par 86lw » 07 août 2016, 12:18

Tanukis a écrit :Alors 25d, elle est où la morale ?
Elle est dans sa tête, et elle est universelle ( sa morale, pas sa tête :mrgreen: ).
Tout ceci pour illustrer ce que plusieurs intervenants avant moi t'ont déjà dit : la morale c'est l'ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie et ceci à un moment t dans une société donné .
Et on pourra lui répéter autant de fois qu'on le voudra, il n'en a absolument rien à faire. Ça fait longtemps qu'il agit de la même façon. Ses interlocuteurs ont beau lui amener des arguments valables par brouettes entières, c'est toujours la même chose: il ignore, fait semblant de n'avoir pas compris, use de pirouettes...
Donc tes pseudo-refléxions sur la morale immorale mais qui serait morale sans être vraiment morale* n'ont pas de sens
*oui je caricature un peu, mais à peine
Vraiment à peine. En fait, 25 décembre et la logique ça fait vraiment deux... c'est normal, tous les sujets qu'il amène tournent au dialogue de sourds. Cela parce que monsieur part d'un axiome: il ne peut avoir tort. Sous le prétexte de soumettre ses réflexions aux intervenants du forum, il assène ses vérités et avance tout droit, sans se soucier des réserves, remarques ou contradictions.
Comme il est hors de question qu'il se "détorde", quand il essaie d'argumenter ses affirmations, il nous invente des choses assez fumeuses, genre "morale immorale". C'était amusant au début, mais ça fait quelque temps qu'il s'incruste sur le forum...

Le problème, c'est que les croyants sont parfois ( souvent?) "mal-comprenants". Je pense qu'il s'accroche désespérément à l'idée d'une morale universelle parce qu'il y a derrière l'idée d'un "principe" qui "imposerait" et garantirait cette morale, distribuant des bons points selon l'observance de règles transcendantes.
C'est cette idée, entre autres, qui motivait les Européens coloniaux lorsqu'ils imposaient leur religion et leur morale aux peuples vaincus.
Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.

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kestaencordi
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#133

Message par kestaencordi » 07 août 2016, 13:32

86lw a écrit : Le problème, c'est que les croyants sont parfois ( souvent?) "mal-comprenants". Je pense qu'il s'accroche désespérément à l'idée d'une morale universelle parce qu'il y a derrière l'idée d'un "principe" qui "imposerait" et garantirait cette morale, distribuant des bons points selon l'observance de règles transcendantes..
les mamans joue se rôle.
elles jugent de ce qui est bien et mal ''souvent'' avec incohérence et distribuent les bon points ou les punitions.

tout les adultes ne vont pas s'en affranchir(je les en blâme pas) et reste ''moralement immature''.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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lau'jik
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#134

Message par lau'jik » 07 août 2016, 14:18

25 décembre a écrit :
lau'jik » 06 Août 2016, 18:15
J'ai compris qu'il est immoral de mourir, j'ai bon ?
Tu es en retard dans la discussion. La question est maintenant: Est-il moral de vivre dans l'immoralité? Une variante: Est-il moral d'avoir une peignure comme la tienne?
Ah ben c'est sur que c'est beaucoup plus clair et sensé comme question, ça n'échappera à personne :tareee:
Une peignure... c'est un peignoir en épluchures ? Un peigne à raclures ? Une coiffure au peigne ?
Dans tous les cas rien à voir avec le shmilblick.
25 décembre a écrit : Je reprend ta logique avec un cas choisi au hasard.
Ben voyons :roll:
Si mon objectif est de profiter de la vie en pensant seulement à moi, lorsque je serai enceinte je vais considérer cet enfant comme une future entrave à mon bonheur.
Je vais percevoir cet enfant de façon négative.
Je vais vouloir échapper à cette entrave et avorter pour mon bonheur.
Ainsi sera ma morale. Tuer mon bébé pour ne pas qu'il m'empêche de profiter follement de la vie.
Vos propos sont abjects. :evil:
Allez donc lire le fil sur l'avortement et plus particulièrement les documents liés à la réalité de la pratique dans le monde ça vous évitera de raconter des co**eries.
Une femme n'avorte pas d'un enfant, ne tue pas un bébé et elle n'avorte pas pour son bonheur.

Toujours aussi peu consistant comme interlocuteur, je vous laisse à vos délires de fat.
"Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir." Pierre Dac
"Ne pas connaître son talent, c'est faciliter la réussite des médiocres."

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86lw
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#135

Message par 86lw » 07 août 2016, 15:25

kestaencordi a écrit : les mamans joue se rôle.
elles jugent de ce qui est bien et mal ''souvent'' avec incohérence et distribuent les bon points ou les punitions.

tout les adultes ne vont pas s'en affranchir(je les en blâme pas) et reste ''moralement immature''.
Vous voulez parler de ceux qui disent "Dieu le père" ou "Notre Père qui êtes aux cieux"? :mrgreen:
Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.

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kestaencordi
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#136

Message par kestaencordi » 07 août 2016, 16:24

86lw a écrit :
kestaencordi a écrit : les mamans joue se rôle.
elles jugent de ce qui est bien et mal ''souvent'' avec incohérence et distribuent les bon points ou les punitions.

tout les adultes ne vont pas s'en affranchir(je les en blâme pas) et reste ''moralement immature''.
Vous voulez parler de ceux qui disent "Dieu le père" ou "Notre Père qui êtes aux cieux"? :mrgreen:
absolument mais ils ne sont pas seul. selon Kohlberg 25% des adultes atteignent les stade 5 et 6 de son échelle. au paliers post-conventionnels l'individu fonde son jugement moral sur sa propre évaluation des valeurs morales.

Théorie du développement moral de Kohlberg

un peu plus critique:
LE DÉVELOPPEMENT MORAL
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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LoutredeMer
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#137

Message par LoutredeMer » 07 août 2016, 16:50

lau'jik a écrit :
25 décembre a écrit :Est-il moral d'avoir une peignure comme la tienne?
Ah ben c'est sur que c'est beaucoup plus clair et sensé comme question, ça n'échappera à personne :tareee:
Une peignure... c'est un peignoir en épluchures ? Un peigne à raclures ? Une coiffure au peigne ?
:lol:

Vos propos sont abjects. :evil:
Allez donc lire le fil sur l'avortement et plus particulièrement les documents liés à la réalité de la pratique dans le monde ça vous évitera de raconter des co**eries.
Une femme n'avorte pas d'un enfant, ne tue pas un bébé et elle n'avorte pas pour son bonheur.
Le souci c'est qu'il ne sait pas lire. :mrgreen:

25 décembre a écrit :Si mon objectif est de profiter de la vie en pensant seulement à moi, lorsque je serai enceinte je vais considérer cet enfant comme une future entrave à mon bonheur.
Je vais percevoir cet enfant de façon négative.
Je vais vouloir échapper à cette entrave et avorter pour mon bonheur.
Ainsi sera ma morale. Tuer mon bébé pour ne pas qu'il m'empêche de profiter follement de la vie.
Amen. Surtout tu me previens quand tu tombes enceinte. :mrgreen:

kestaencordi a écrit :
86lw a écrit : Le problème, c'est que les croyants sont parfois ( souvent?) "mal-comprenants". Je pense qu'il s'accroche désespérément à l'idée d'une morale universelle parce qu'il y a derrière l'idée d'un "principe" qui "imposerait" et garantirait cette morale, distribuant des bons points selon l'observance de règles transcendantes..
les mamans joue se rôle.
elles jugent de ce qui est bien et mal ''souvent'' avec incohérence et distribuent les bon points ou les punitions.
Les pères et les grands-parents aussi.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

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Lulu Cypher
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#138

Message par Lulu Cypher » 07 août 2016, 18:37

25 décembre a écrit :J'entends ce que tu dis et comprend ta pensée.
Alors quelques petites modifications (en tout cas c'est un grand progrès)
" il faut s'en abstraire pour évaluer les autres morales" je veux dire que nous devrions juger les us et coutumes des autres. en faisant abstraction de nos valeurs pour comprendre éventuellement le besoin qu'avait ces gens d'y adhérer.
25 décembre a écrit :Comme je le disais plus haut celui qui détient l'autorité peut faire accroire ce qu'il veut en contrôlant la peur chez ces gens.
Pour celui qui donnait son enfant et pour les spectateurs ce n'était pas une question morale mais une preuve d'obéissance ou de croyance aux dieux que le maitre avait invoqué.
L'exercice du pouvoir au sein d'une communauté croyante (d'un point de vue psychologique) est un peu plus compliquée que ça.

Ton exemple n'a pas grand chose à voir avec le sujet (si ce n'est par l'utilisation indirecte de la morale comme un outil) ... parce que ta remarque relève plus de la question : "comment manipuler un groupe de croyants". Cependant, je pense que la meilleure façon (la plus efficace) de les manipuler n'est pas de requérir l'obéissance de ses membres tel que tu l'indiques mais d'obtenir leur adhésion volontaire[1] à des valeurs spécifiques par des moyens de coercition "soft" (soumission librement consentie).

En tant que gourou je définis une valeur qui me permettra de mieux maitriser le groupe (je lui associe un caractère sacré ou divin). Pour que cette valeur obtienne l'adhésion de tous le choix de la morale est un choix gagnant (vois comemnt toit-même tu es formatté)
  • Je qualifie cette valeur (bien/mal) et diabolise tout ce qui va à son encontre.
  • Je lui associe des pratiques et rites obligatoires qui renforceront sa présence dans l'esprit de tous (bref je communique sur la valeur et ses conséquences).
  • J'instaure un système de récompenses (plus ou moins virtuel) mais aussi un système de punition pour tout opposant à la doxaTM
Le temps, la répétition, la transmission prosélyte ... finalement la banalisation de cette valeur inclue de fait dans l'ensemble de la morale "courante" sera un facteur de cohésion supplémentaire du groupe .... mais aussi une source potentielle de rejet de l'autre un tipeu comme tu as tendance à le faire)

Je rappelle que tout ça est basé sur un cas particulier d'une morale sectaire (ton exemple). Pour ce qui concerne nos sociétés les évolutions sont plus "consensuelles" (ce qui ne veut pas dire dans l'absolue qu'elles soient bonnes mais elles sont cependant considérées comme telles dans notre référenctiel).

------------------------------------
[1] le but ultime est même que l'individu propage lui-même les valeurs de la morale (basée sur les us et coutumes) ... un exemple que je reprends souvent : l'excision et l'infibulation où ce n'est plus une coercition sociétale mais une coercition familiale ... les mères et grand-màres sous le couvert de la tradition (souvent plaquée sur "j'y suis passé tu y passeras" ... une sorte d'horrible biais de confirmation) pousse la fillette à subir ces graves mutilations.

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#139

Message par jean7 » 08 août 2016, 01:44

Psyricien a écrit :Avoir une opinion c'est bien ... faire une recherche de 10 seconde ça peut être cool aussi .
Pas exemple:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacrifice ... ifi.C3.A9s
Merci de lire tout le paragraphe !
Lu.
Et apprécié.
Je plaide coupable avec circonstances atténuantes : j'ai vraiment vraiment vraiment un accès à internet pourri.
Pour être 100% acquis à l'argument, vis-a-vis de mon propos, il faudait tout de même que le mal infligé au sacrifié soit la motivation du sacrifice. Rien ne l'indique.
Il y a à contrario des petits indices pouvant faire penser que la victime était anestésiée soit par son épuisement soit par des drogue. Mais plus raisonablement, on peut dire que au mieux on faisait passer la souffrance de la victime en arrière plan de quelque chose de considéré comme plus important.

Pour ce qui est d'en déduire que la morale de cette civilisation là disait qu'il est bien de faire ce mal, de faire du mal… Les faits l'indique. Je le reconnais.
Mais je suis encore hésitant car ces faits sont des rituels. Je ne sais pas quels "bénéfices" le peuple sacrificateur était supposé tirer de ce deal.
Psyricien a écrit :Une privation est une souffrance. Ah moins que vous pensiez que ces personnes soit psychologiquement différentes des autres .
C'est un autre sujet, mais oui, je le pense.
Pour faire vite, autant dire que la prière va changer l'eau en vin est une connerie de base, autant il me semble possible de soutenir que l'abus de religion peut nuire grâvement à la psychologie… ou tout au moins l'influencer.
Bon, et puis "une privation est une souffrance". Si elle est choisie, c'est quand même bien différent que si elle est imposée.
Psyricien a écrit :C'est d'ailleurs cette glorification de la souffrance chez les chrétiens qui constitue l'une des critiques philosophique principale contre cette religion.
Wow. Ha oui, critique philosophique…
(non parce qu'il y aurait quand même des critiques plus pertinentes il me semble… )
Sans blaguer, je viens de ce milieu, cette critique-là me fait bien rigoler.
Ptête que j'étais sans le savoir dans un schisme hérétique… LOL
Bon après, c'est dur à juger dans une culture de racine chrétienne ou le propre de l'héroïsme est effectivement d'en baver…
Oui, vu comme ça, si on parle au niveau culturel, ça peut se tenir. Mais au sens large, hein.
Psyricien a écrit :Un religion qui pratique la culpabilisation et la privation à outrance, y compris de jeune enfants.
Foutaises ! Ou alors on assimile tout l'occident à la religion chrétienne (qui n'est pas une religion).
La culpabilisation et la privation à outrance y compris de jeunes enfants… Si j'en crois ma fille, c'est le fonctionnement de base du système éducatif. Avec l'infantilisation (je sais que ça fait bizarre, mais des enfants supportent très mal que, sous prétexte qu'ils ne sont "que des enfants", on les traite comme des demeurés.)
Donc là encore, si on étend cette critique envers toute la zone culturelle où l'influence chrétienne a été prépondérante, je veux bien. Sinon, foutaises.

Psyricien a écrit :J'ai l'impression que vous n'avez jamais essayé de chercher sur le sujet.
De même que l'on ne dit pas "fait ça parce que c'est bien" ... en tout cas, l'argument est bien faible dans ce cas.
Vous ne rencontrerez pas "fait ça parce que c'est mal".
Heu. Oui, je n'ai pas fais de recherche.
Mais l'argument "fais ça parce que c'est bien" ou plus souvent encore "fais ça parce que c'est bon pour toi" et "parce que ça te feras du bien", si, il est fréquement utilisé. C'est justement bien ce que je veux dire. Le bien objectif, concret, me semble être au moins la base, l'ossature du bien moral.
Psyricien a écrit :Qui plus est, si dans un groupe cette souffrance est perçu comme "bien", alors vous ne risquez en interne de les voir qualifier une telle choses de "mal".
Oui, là, je dois dire…
Sauf que le mal sens 1, celui-ci, ne s'inverse pas d'une pirouette spirituelle.
Psyricien a écrit :Pour ce qui est exemple, je vous ai déjà donné le christianisme .
Oui mais bof. Si c'est pour dire que oui, bon, jésus, il a quand même été crucifié et ça fait mal et puis les martyrs, on en fait des saints s'ils se font bouffer cruellement par des lions… Et alors ? On peut faire le bilan en s'appuiyant sur le mythe complet. Encore une fois, le but de jésus n'était pas de frimer "regarder comme j'ai mal" mais de sauver l'humanité de l'enfer. Coté bilan de douleur, excusez moi du peu !…
OK, j'exagère, mais c'est une interprétation possible de certaines choses qu'on entend dans les églises.
Bref, résumer ça par une glorification de la souffrance, c'est juste un choix de là où on met la loupe.

Psyricien a écrit :Très probable que vous n'ayez pas pigé .
As-tu envisagé qu'il puisse y avoir une coquille ? une petite.



Psyricien a écrit :Vous faite l'erreur de juger un groupe via une morale extérieur.
Je vous demande de juger cette pratique du point de vue de ces pratiquant.
Pensé vous qu'il se juge immorale ? C'est le plus belle exemple que l'on ne peut pas amalgamer "mal physique" et "mal" au sens de la morale.
Je suis gèné parce que je n'en sais vraiment rien. Je n'ai aucune expérience et ne connais personne dans ce cas.
J'imagine qu'ils éprouvent un plaisir dans leur jeux.
Il y a aussi des personnes pour qui transgresser la morale est un but.
Je n'ai sincèrement pas d'avis là-dessus.
Psyricien a écrit :Je dit juste que le "mal" physique, contrairement à ce que vous suggériez n'est pas forcément associé au "mal" morale.
Ben, dans ce cas-là, disons que je suis d'accord. Que mon indécision soit à ton bénéfice me semble la moindre des choses.
Psyricien a écrit :Aller vous argumenter que la validité de comportements dépend du nombre d'adhérents ?
Ca commence à devenir burlesque !
Oui, sans hésiter. Enfin pas la validité du comportement, mais la porté de l'exemple. Je n'imagine pas qu'une représentation d'une question comme celle-ci puisse coller à tous les comportements.
Psyricien a écrit :Mais tricher, pour vous c'est bien ? c'est mal ? Et pour celui qui triche, c'est bien ? c'est mal ?
Ca semble flou ce concept …
Tricher, pour moi, c'est bien ou mal selon le résultat. Tricher pour que tout le monde gagne, ce serait bien.

Psyricien a écrit :Je ne dis pas qu'il n'existe pas ou qu'il n'a pas existé de morale "faisons mal parce que c'est bien" ou "ne faisons rien de bien parce que c'est mal". Mais je n'en connais pas.
Vous ne comprenez même pas l'absurdité de votre formulation, je pense que c'est ça le pire .
Si, je comprend que cette formulation trop rapide tirée de cette discussion est absurde. "Faire le mal pour le mal", c'est mieux comme formulation ? ou encore "Faire du mal sens 1 le but de la morale".
Psyricien a écrit :Ah ... voila l'explication, vous voulez une morale "objective".
Mais votre morale "objective" dépend des "but" de la société ... but qui sont "subjectifs".
Non, une telle chose n'existe pas.
Je veux, je veux…
Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.

Je reconnais que ce n'est pas la première idée qui vient en lisant le wiki sur les sacrifices mayas mais je n'ai pas prétendu non plus qu'une morale universelle guidait l'humanité et l'empêchait de faire des conneries (mon jugment de valeur).
Inversement, irais-tu jusqu'à affirmer qu'il n'existe pas de lien entre le bien/mal sens 2 et le bien/mal sens 1 ?

Pour moi, je vois plus que des références adnecdotiques. Au contraire, les divergences sont marginales.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Dash
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#140

Message par Dash » 08 août 2016, 03:36

jean7 a écrit :...c’est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Juste vous souligner que je comprends et saisis votre propos jean7 Je suis plutôt d’accord avec vous qu’il y a souvent un lien entre les deux et que, souvent, en pratique, il y a donc certaines bases « objectives » même si, dans l’absolu, conceptuellement, le bien et le mal n’ont pas d’existence propre. ;)

Mais bon, avec Psyricien, il est fort probable que ça perdurera sur plus de 30 pages « d’enculage autistique de mouches Asperger » (comme il l’a fait récemment avec Spin-up et LLC) alors que vous êtes plutôt d’accord sur le fond.

Il fait toujours la même chose (avec les « plutôt sceptiques ») : il manipule subtilement le cadre de l’échange uniquement à ce qui l’intéresse, sans ne jamais vraiment aller sur le « terrain » de son interlocuteur. Du coup, après plus de 30 pages d’enculage, il finira probablement par vous dire « ha, mais moi je ne parle que de cet aspect depuis le début, pas d’autre chose » alors qu’il aura « tiré de tous les côtés ».

Encore quelques échanges entre vous deux et il se complaira à croire et dire qu’il ne fait « que s'amuser » (ce qui lui permet de justifier son attitude d’ado, ses écarts et différentes insinuations) avec un autre contradicteur ayant une croyance . Et, nécessairement, puisque vous ne répondez pas uniquement « oui » à tout ce qu’il écrit et que vous nuancez, ben lors d’un prochain sujet dans lequel, éventuellement, vous ne partagerez pas son avis, il vous accusera probablement de vouloir vous « venger d’une fessée » antérieure qu’il vous aura, supposément, octroyée précédemment (en faisant référence à ce présent sujet), mais, simultanément, il vous reprochera à vous, ainsi qu'à d’autres, de faire dans le procès d’intention. :roll:

Et quand vous lui ferez remarquer la mauvaise foi dont il peut faire preuve parfois, son attitude ou ses coquilles, il sera incapable d’envisager que cela ne soit dû à autre chose que de vous avoir mit en mauvaise posture ou que vous êtes sous l’emprise de l’émotion. Il fera donc encore dans le procès d’intention et/ou il vous accusera probablement de vous attarder à sa personne plutôt qu’à son propos. :roll: Il se complaira alors à dire que vous vous objectez à lui parce qu'il est un « méchant pas jojo » dans la forme (à force, il ne se rend pas compte qu'il devient victime de son propre jeu, de son supposément « rôle » qu'il croit jouer consciemment alors que ça luis sert surtout et très souvent à justifier son attitude de « coq qui pisse plus loin que tous », même quand celle-ci n'est pas du tout nécessaire à l'échange.).

Malheureusement, malgré ses apports parfois très utiles et intéressants et ses connaissances certaines en physique, il tombe bcp trop rapidement (euphémisme) dans le rapport de force, les insinuations et les insultes alors que c’est souvent completement inutile avec certains. C’est probablement la résultante de l’envers de la médaille de l’une de ses capacités qui est surdéveloppée par rapport à d’autres qui sont sous-développés chez lui (euphémisme). Doublé d’un ego surdimensionné, comme plusieurs de ceux qui excellent, se démarquent et ont du succès dans un domaine précis.

Bonne chance à vous jean7! J'm'en vais m'chercher du popcorn! Ça risque de durer trèèèèss longtemps! :mrgreen:
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#141

Message par Lulu Cypher » 08 août 2016, 04:09

C'est pas faux ... il gâche avec certitude son talent :hausse:

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#142

Message par Psyricien » 08 août 2016, 04:15

jean7 a écrit :
Psyricien a écrit :Une privation est une souffrance. Ah moins que vous pensiez que ces personnes soit psychologiquement différentes des autres .
C'est un autre sujet, mais oui, je le pense.
Pour faire vite, autant dire que la prière va changer l'eau en vin est une connerie de base, autant il me semble possible de soutenir que l'abus de religion peut nuire grâvement à la psychologie… ou tout au moins l'influencer.
Bon, et puis "une privation est une souffrance". Si elle est choisie, c'est quand même bien différent que si elle est imposée.
Donc pour les curés, s'imposer une souffrance c'est raisonnable.
Pour un SM c'est "discutable" selon vous ... je suis pas sûr de voir "intrinsèquement" la différence.
Les deux groupes recherchant une forme de transcendance.
Psyricien a écrit :C'est d'ailleurs cette glorification de la souffrance chez les chrétiens qui constitue l'une des critiques philosophique principale contre cette religion.
Wow. Ha oui, critique philosophique…
(non parce qu'il y aurait quand même des critiques plus pertinentes il me semble… )
Sans blaguer, je viens de ce milieu, cette critique-là me fait bien rigoler.
Et bien c'est toujours ça de pris.
Psyricien a écrit :Un religion qui pratique la culpabilisation et la privation à outrance, y compris de jeune enfants.
Foutaises ! Ou alors on assimile tout l'occident à la religion chrétienne (qui n'est pas une religion).
La religion chrétienne, qui n'est pas une religion ? J'avoue peiner à vous suivre.
Quand je parlais de privation, c'est qui les curés qui doivent se priver de jeune enfants (dont il sont si friants).
Bon, je rigole là, parce que ma phrase était également missleading.
La culpabilisation et la privation à outrance y compris de jeunes enfants… Si j'en crois ma fille, c'est le fonctionnement de base du système éducatif.


Il y a une différence entre sanctionner une action répréhensible, et culpabiliser quelqu'un apriori.
Par exemple un enfant fait une bêtise, il est punis.
A contrario, trouver vous normal que l'on demande à de jeune enfants, de se "confesser" ?
Pourquoi l'enfant est-il ici mit dans une situation ou il est "coupable" apriori.
Non seulement c'est une approche qui ne cadre avec notre société (innocent jusqu'à preuve du contraire), mais en plus ça relève belle et bien d'un culte de la douleur ... ou on demande, même au petit, de se "fouetter mentalement".
Pour se que vaut mon avis, se genre de pratique me sidère ...
Avec l'infantilisation (je sais que ça fait bizarre, mais des enfants supportent très mal que, sous prétexte qu'ils ne sont "que des enfants", on les traite comme des demeurés.)
L'infantilisation c'est une chose, glorifier la douleur (Jez' sur la croix toussa toussa) et culpabiliser apriori (demande de confession).
C'est en terme de message très différent.

Psyricien a écrit :Très probable que vous n'ayez pas pigé .
As-tu envisagé qu'il puisse y avoir une coquille ? une petite.
Envisagé, relu ... et non, je confirme. Sauf si vous parlez de coquille orthographique (ça y en a beaucoup).
La seule chose qui peut être missleading dans le passage en question c'est une négation qui n'est présente qu'à moitié ... foutu français, pourquoi 2 mots pour signifier un négation ?
Psyricien a écrit :Aller vous argumenter que la validité de comportements dépend du nombre d'adhérents ?
Ca commence à devenir burlesque !
Oui, sans hésiter. Enfin pas la validité du comportement, mais la porté de l'exemple.
Sans commentaire ;).
Psyricien a écrit :Mais tricher, pour vous c'est bien ? c'est mal ? Et pour celui qui triche, c'est bien ? c'est mal ?
Ca semble flou ce concept …
Tricher, pour moi, c'est bien ou mal selon le résultat. Tricher pour que tout le monde gagne, ce serait bien.
Et bien cela c'est fortement discutable ... la fin justifie t-elle les moyens ?
C'est ce que vous suggérez ici. J'avoue ne pas suivre dans cette voie.
Psyricien a écrit :Ah ... voila l'explication, vous voulez une morale "objective".
Mais votre morale "objective" dépend des "but" de la société ... but qui sont "subjectifs".
Non, une telle chose n'existe pas.
Je veux, je veux…
En effet.
Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Non, c'est trop réducteur. Comme en atteste l'existence de personne qui glorifie la souffrance.
Inversement, irais-tu jusqu'à affirmer qu'il n'existe pas de lien entre le bien/mal sens 2 et le bien/mal sens 1 ?
Les deux ne parlent pas de la même chose. Pour l'un il est question d'une notion objective. Pour l'autre il s'agit d'un jugement subjectif.
Si vous pouvez trouver des "corrélations" partielles, ça ne veut pas dire qu'il y a causation d'une part, et encore moins équivalence d'autre part.
Pour moi, je vois plus que des références adnecdotiques. Au contraire, les divergences sont marginales.
Si on considère le christianisme comme un anecdote ... pourquoi pas ... si seulement, si seulement ...
G>
Dernière modification par Psyricien le 08 août 2016, 04:32, modifié 2 fois.
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#143

Message par Psyricien » 08 août 2016, 04:30

Dash a écrit : Mais bon, avec Psyricien, il est fort probable que ça perdurera sur plus de 30 pages « d’enculage autistique de mouches Asperger » (comme il l’a fait récemment avec Spin-up et LLC) alors que vous êtes plutôt d’accord sur le fond.
Insultes directe ... et diagnostique médicale ... dis donc.
Désolé, mes rapports sociales ce passe très bien ...

Sinon, pour le pauvre petit Spin-up ... j'y peut rien si coups sur coups il nous a fait:
--> Un magnifique raisonnement circulaire (franchement ça vendait du rêve)
--> Un magnifique énoncé d'évidence ... antagoniste aux faits.
C'est surement ma faute ... surement ...
Pour ce coup là on était pas d'accord du tout sur le fond ... mais apparemment vous n'en avez pas saisie la teneur.
Ce qui vous intéresse c'est plus avoir "l'impression de comprendre" que de "comprendre", cela vous l'avez assez clairement dit par vous même (surement sans même vous en rendre compte).
Il fait toujours la même chose (avec les « plutôt sceptiques ») : il manipule subtilement le cadre de l’échange uniquement à ce qui l’intéresse, sans ne jamais vraiment aller sur le « terrain » de son interlocuteur. Du coup, après plus de 30 pages d’enculage, il finira probablement par vous dire « ha, mais moi je ne parle que de cet aspect depuis le début, pas d’autre chose » alors qu’il aura « tiré de tous les côtés ».
Prédiction de futur ... voila une chose testable !
Nous verrons ;).
J'y peut rien si certains sont lent de la comprenette.
En gros vous me reprocher de parler d'un point précis et de ne pas en dévier contrairement au attentes de mes interlocuteurs ?
Ouais, c'est plutôt un compliment en fait ! Merci beaucoup.
Encore quelques échanges entre vous deux et il se complaira à croire et dire qu’il ne fait « que s'amuser » (ce qui lui permet de justifier son attitude d’ado, ses écarts et différentes insinuations) avec un autre contradicteur ayant une croyance .


Vous vivez mal le sarcasme ? ... c'est très drôle pourtant.
Et, nécessairement, puisque vous ne répondez pas uniquement « oui » à tout ce qu’il écrit et que vous nuancez, ben lors d’un prochain sujet dans lequel, éventuellement, vous ne partagerez pas son avis, il vous accusera probablement de vouloir vous « venger d’une fessée » antérieure qu’il vous aura, supposément, octroyée précédemment (en faisant référence à ce présent sujet), mais, simultanément, il vous reprochera à vous, ainsi qu'à d’autres, de faire dans le procès d’intention. :roll:
Pauvre petit Dash ... encore aigri ? Les rougeurs ont du disparaitre depuis le temps. ;).
Et quand vous lui ferez remarquer la mauvaise foi dont il peut faire preuve parfois, son attitude ou ses coquilles, il sera incapable d’envisager que cela ne soit dû à autre chose que de vous avoir mit en mauvaise posture ou que vous êtes sous l’emprise de l’émotion.


Dis donc ... je suis à l'honneur aujourd'hui ...
Ce que vous prenez pour de la mauvaise fois, c'est essentiellement votre dissonance cognitive.
Cas classique ... vu que je ne prend pas de gants ... ze suis zun méssant ...
Il fera donc encore dans le procès d’intention et/ou il vous accusera probablement de vous attarder à sa personne plutôt qu’à son propos.
Ce que vous illustrer avec magnificence :lol: .
Mais je te rassure, cette réaction est normal ...
Il se complaira alors à dire que vous vous objectez à lui parce qu'il est un « méchant pas jojo » dans la forme (à force, il ne se rend pas compte qu'il devient victime de son propre jeu, de son supposément « rôle » qu'il croit jouer consciemment alors que ça luis sert surtout et très souvent à justifier son attitude de « coq qui pisse plus loin que tous », même quand celle-ci n'est pas du tout nécessaire à l'échange.).
Au mais je pisse très loin ... voulez organiser un concours ?
Malheureusement, malgré ses apports parfois très utiles et intéressants et ses connaissances certaines en physique, il tombe bcp trop rapidement (euphémisme) dans le rapport de force, les insinuations et les insultes alors que c’est souvent completement inutile avec certains.


C'est rarement inutile quand je poutre ... que vous ne perceviez pas l'intérêt, je le conçois ...
C’est probablement la résultante de l’envers de la médaille de l’une de ses capacités qui est surdéveloppée par rapport à d’autres qui sont sous-développés chez lui (euphémisme). Doublé d’un ego surdimensionné, comme plusieurs de ceux qui excellent, se démarquent et ont du succès dans un domaine précis.
Un domaine ? UN domaine ? Non, non, non ... vous voyez bien trop petit.
On en revient à la critique du genre: "Oui il est intelligent", mais "c'est un vilain déficient sociale" ...
:roll: :roll: :roll:
G>
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Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#144

Message par 25 décembre » 08 août 2016, 04:40

kestaencordi » 07 Août 2016, 03:00

99.99% des grossesses non désiré sont non planifié. ca n'a rien a voir avec un caprice. une grossesse réoriente complétement la vie d'une femme, dans une direction qui peut être non souhaitable a se moment.


Et 98% des naissances voulues sont elles aussi non planifiées.

Si à 16 ans une fille fait l'amour librement et devient enceinte.
Si une femme de carrière de 32 ans couche avec son mari et accidentellement devient enceinte sans le vouloir.
Si une prostituée est enceinte accidentellement.
Dans ces cas la vie de la femme n'est pas en danger mais certaines peuvent choisir d'avorter. Ce qui équivaut à tuer volontairement.
Merci de votre réponse intelligente

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#145

Message par Pardalis » 08 août 2016, 04:48

86lw a écrit :Vous mettez sur le même plan les justifications de déviants avec le consensus ayant cours dans toute une société?
Je m'adressais à Lulu Cypher.
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Cessation de vie: Morale ou Non? (tampon)

#146

Message par Pardalis » 08 août 2016, 05:19

Lulu Cypher a écrit :
  • Est-ce que je suis révolté par des comportements pédophiles, par l'esclavage, par des coutumes que je juge comme toi barbare (excision, infibulation, lapidation par exemple) ? Oui bien sur ... pourquoi ? ... non pas parce qu'il sont intrinsèquement "mauvais" mais parce qu'il sont (pour ma morale) hautement répréhensibles.
Et quels sont vos paramètres? Sur quoi vous basez-vous pour délimiter ce qui est moral ou non?
PS 1 : premier aparté sur le 2° amendement - je vais juste te rappeler les raisons de cet amendement
Wikipedia a écrit :La codification du droit de porter des armes dans le Bill of Rights fut influencée par la peur que le gouvernement fédéral pourrait désarmer le peuple afin d’imposer des règles par l’intermédiaire d’une armée de métier ou d’une milice, puisque l’histoire avait montré la façon dont les tyrans éliminaient la résistance en retirant les armes au peuple et en rendant illégal le fait d’en conserver afin de supprimer les opposants politiques.
Penses-tu vraiment que cette situation soit d'actualité ? ...
Vous ne répondez pas à ma question:

Est-il absolument impossible que dans un avenir prochain les É-U sombrent dans une dictature totalitaire?
nous n'attaquons [...]que les idées et principalement celles qui nient la réalité des faits
Non, vous attaquez systématiquement les croyants, et les gens qui ne sont pas d'accord avec vous.

Rappelez-vous de la manière immonde que vous avez « acceuilli » M. Duberger sur ce forum.

viewtopic.php?f=13&t=12659

Quiconque est le moindrement objectif peut constater toute la malhonnêteté et l'aggressivité gratuite dans cette enfilade.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#147

Message par Pardalis » 08 août 2016, 05:20

Dash a écrit :C'est moi ou Pardalis n'est plus rationnel sur aucun sujet?
Ce n'est pas une attaque personnelle ça j'imagine?

On attaque les idées ou la personne ici, eh, Lulu?
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#148

Message par Pardalis » 08 août 2016, 05:22

lefauve a écrit :
Dash a écrit :C'est moi ou Pardalis n'est plus rationnel sur aucun sujet? Je croyais que son "revirement" concernait juste le sujet "climatosceptique". J'ai l'impression qu'il s'oppose désormais à tous les sujets. :?
Seulement sur ce qui est touché par la mouvance conservatrice et la mouvance libertarienne. Se qui en tant que telle couvre beaucoup de sujets.

Personellement, je ne suis pas étonné, pardalis suis de trop près ces idéologies qui depuis quelques années sont totalement en décrépitude intellectuel. Le mouvement libertarien est infesté par les truthers et autres types de zozo. Et les conservateurs on du mal à partis avec la droite religieuses fondamentlistes.

Conclusion: face au idéologie garder une distance minimum. Si ont vous allez finir comme pardalis.
Attaques personnelles, aucun argument.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#149

Message par Pardalis » 08 août 2016, 05:27

25 décembre a écrit :On invente un faux semblant pour justifier une immoralité.
On appelle ça la rationalisation.

On peut rationaliser toutes sortes de comportements immoraux, ça se fait ici même sur ce forum. Plus on est éduqué, plus on devient habile pour justifier ses crimes et ses erreurs de jugement. Et quand il y a un effet d'entraînement de groupe, ça devient la pensée dominante et on est encouragé à fermer les yeux sur toutes sortes de choses.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#150

Message par Invité » 08 août 2016, 05:29

Dash a écrit :C'est moi ou Pardalis n'est plus rationnel sur aucun sujet? Je croyais que son "revirement" concernait juste le sujet "climatosceptique". J'ai l'impression qu'il s'oppose désormais à tous les sujets. :?
Il y a quelques années je le trouvais assez intéressant.

Il est devenu un émule québecois du teapartyer.

I.
Dernière modification par Invité le 08 août 2016, 05:31, modifié 1 fois.
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