Dany a écrit :Il n'y a pas deux temps. Il n'y en a qu'un seul, qui varie relativement, en fonction de chaque référentiel.
Dire qu'il y à deux temps, un "propre" et un "impropre", est une facilité de langage qui t'obnubile un peu.
On ne peut pas dire ça. Une durée propre, c'est une durée mesuré
par une seule horloge entre un évènement "initial" et un évènement "final" par une unique horloge présente en ces deux évènements.
Par exemple :
- le vieillissement de un an du jumeau inertiel entre le départ et le retour de son jumeau tournant est une durée propre. Elle est mesurée par l'unique horloge du jumeau inertiel
- le vieillissement de 6 moins du jumeau tournant à 0.866c entre son départ et son retour est aussi une durée propre. Elle est mesurée par l'unique horloge du jumeau tournant.
Ces deux durées propres sont différentes parce que les deux chemins d'espace-temps, bien que reliant les deux mêmes évènements, n'ont pas la même longueur (au sens de la métrique de Minkowski).
La mesure d'une durée impropre nécessite
deux horloges car il s'agit d'une durée, mesurée par différence d'indication entre
deux horloges au repos dans un référentiel inertiel R0, séparant deux évènements
ne se produisant pas au même endroit dans R0. La durée dépend alors de la synchronisation entre les deux horloges.
La simultanéité entre deux évènements n'est en effet pas la même selon le référentiel considéré.
La durée
la plus longue séparant deux évènements, c'est la longueur (au sens de la métrique de Minkowski) du segment de droite joignant ces deux évènements. C'est la durée propre s'écoulant entre ces deux évènements pour
l'horloge de l'unique observateur inertiel reliant ces deux évènements.
En RR, une durée propre ne sépare pas deux hyperplans de présent relatif à un référentiel inertiel particulier, elle mesure la longueur d'un chemin d'espace-temps reliant deux évènements. En géométrie pseudo-euclidienne, le chemin le plus long (celui dont la durée propre la plus longue), c'est la ligne droite.