jean7 a écrit :Etienne Beauman a écrit :Cette déf exclut la confiance.
Elle exclue sans doute d'autres notions. En quoi serait-il nécessaire qu'elle les englobe ?
Oui, dans cette description, comme le faisait remarquer 10-eux, les méthodologies "croyance" et "science" ne couvrent pas l'ensemble des possibles. On peux préciser évidement. Mais j'arrive pas à trouver le mot juste pour une personne qui se prononce sur le réel sans pour autant appliquer la méthodologie scientifique.
Autre exemple que dire de la confiance ? Il y a plusieurs sorte de confiance, à l'extrême on pourra parler de
1) confiance gratuite*, qui se rapproche de l'acte de foi
2) confiance éduquée**, qui se rapprochera de l'empirisme
*En se sens que rien ne la justifie.
**en se sens que l'on accorde sa confiance à une personne qui s'en est montré digne (par des acte, des paroles, ...).
Etienne Beauman a écrit :elle exclut aussi les croyances de type conspirations qui s’appuient sur une multitude des faits mal interprétés
C'est exact.
Encore faut-il que ces faits soient accessible au "croyant" qui deviendrait alors un "sachant", ce qui est rarement le cas.
Le conspirationnisme c'est l'art de se prononcer en ignorant et ou travestissant des faits.
Donc cela me semble bien rentré dans la catégorie croyance : "admettre une chose, en l’absence ou en dépit des faits"
1) Absence de fait qui prouve qu'il y a complot
2) en dépit des faits qui soutiennent la version officielle (qui serait supposément un complot)
Mais ça n'a qu'une conséquence secondaire et dont il faut avoir conscience : on peut être à la fois dans le savoir et dans l'erreur. Les faits connus sont du savoir. La conclusion qu'on en tire est une erreur.
En effet, c'est même le fondement de la science que de considérer comme non-exacte apriori nos descriptions (elle sont seulement considéré satisfaisante dans un cadre donné), puisque nous passons notre temps à vouloir les mettre en défaut.
En somme dans la nature : "A implique B" ... et nous on cherche "A" en observant "B".
Mais l'expression de A cohérente qui reproduit "B" n'est pas forcément unique.
De plus "B" n'est observé que dans un cadre donné, ainsi toute formulation de A fonctionnelle, le sera uniquement dans ce cadre de validité.
Etienne Beauman a écrit :
L'idée c'est bien de trouver une déf permettant de classer les croyances en opposition des connaissances ?
Non !
Si la confiance n'est pas une croyance selon la déf de croyance ça en devient une connaissance ?
Non !
Ou on sait juste plus dire ce que c'est ?
L'ensemble des possible n'a pas à être une dichotomie.
Si je définie les ensemble P et Q avec une intersection nulle, je ne dit rien sur leur union.
Pour moi croire que la terre est plate est du même ordre que croire qu'on a pas marché sur la lune. ce sont des croyances irrationnelles.
Une déf de croyance qui ne les considère pas comme des croyances, elle fait pas son job.
Elle rentre tout autant dans la defs que j'ai donné.
1) Absence de faits : ce dira d'une conclusion qui n'est pas motivé par des faits
2) En dépit des faits : ce dira d'une conclusion qui ignore volontairement des faits
Nier le fait que l'homme à été sur la Lune est déjà dans (1) il n'existe aucun fait prouvant que le premier alunissage est un hoax (nous somme bien en situation d'absence de preuves).
C'est aussi couvert par (2), compte tenu des nombreux faits qui prouve que l'homme a été sur la lune.
Cette déf elle est chelou elle dit qu'on croit a des trucs juste comme ça sans motif.
Bah oui ... la plupart des croyances sont comme ça ... enfin si y a des motif, mais d'ordre émotionnel !
Mais le gamin qui croit au père noël, c'est parce qu'il a confiance en ses parents.
Il croit sans fait ! C'est donc dans la def !
Etre "abusé" par un mensonge n'y change rien ... prendre des vessies pour des lanterne ne crée pas des fait positifs !
Et puis il y a des faits qui corrobore cette thèse, il a vu le père noël au centre commercial, il a reçu des cadeaux l'année dernière, il a envoyé une carte.
L'une des rare théorie du complot qui existe vraiment ... le père noël !
Comme je le disait, être abusé car on a pas tout les faits, c'est justement "croire en dépit des faits" (croire par ignorance, ça reste croire).
Ca marche avec les enfants car ils sont crédules ... ça continu de marcher avec certains adultes, et c'est moins jojo.
Une définition de croyance qui considère pas que croire au père noël est une croyance, sérieux ?

Etrange lecture de cette définition surtout

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