Lu et approuvé.
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Lu et approuvé.
Vous seriez aimable d'éditer vos messages afin de ne pas faire de citations intégrales inutilement. Merci de faire cet effort minime.
As-tu des problèmes de volume informatique ?Jean-Francois a écrit : 27 mars 2019, 12:50Vous seriez aimable d'éditer vos messages afin de ne pas faire de citations intégrales inutilement. Merci de faire cet effort minime
Il y a différents avantages à ne pas faire de citations intégrales (cela augmente la lisibilité des messages et enfilades, par exemple), ce n'est pas juste une question de "volume informatique". Ne pas [céder]* à la facilité du "reply" est aussi une forme de politesse puisque c'est montrer qu'on met quelque effort dans la rédaction du message.
Je m'en voudrais de manquer de politesse envers le moindre enculé de sa mère.Jean-Francois a écrit : 27 mars 2019, 13:49Ne pas céde pas à la facilité du "reply" est aussi une forme de politesse puisque c'est montrer qu'on met quelque effort dans la rédaction du message.
Cette petite remarque en amène une autre, tout aussi petite.curieux a écrit : 27 mars 2019, 09:57 Je trouve raisonnable de ne pas cataloguer tous les athées dans la même case
La vie, je veux bien, mais la conscience ?Mary Shostakov a écrit : 25 mars 2019, 23:05Seule la raison raisonnante permise par la science fille du matérialisme radical permet d'expliquer l'origine de la vie à partir du non vivant, même sur le terrain de la spéculation, qui d'ailleurs diminue aujourd'hui en puissance et en valeur.
Personne ne te dit le contraire. Pas moi, en tout cas, puisque les multiples occurences du mot Dieu dans la philosophie de Spinoza représentent en réalité une tentative de ne pas passer pour un athée aux yeux de l'Église apostolique et romaine, qui a quand même vu l'athéisme du type et lui a demandé des explications avec la ferme intention de le passer au bûcher, ce à quoi Spinoza a répondu par une fuite à l'étranger, Amsterdam, si je me souviens.Nicolas78 a écrit : 27 mars 2019, 22:29 Ça dépend quand même pas mal de quel genre de Dieu on parle...
Un Dieu a la Spinoza (ou une question a la Einstein) ne serait pas nécessairement incompatible avec l’abiogenèse...
La plupart du temps, la croyance en Dieu n'est pas un désir, une volonté, un effet du libre arbitre. C'est un déterninisme implacable, une nécessité sans appel, un conditionnement littéralement pavlovien. Il est très difficile d'abolir la chose en une personnalité enfermée dans un tel déterminisme, celui de la croyance en Dieu.Nicolas78 a écrit : 27 mars 2019, 22:29 Quand un croyant désire croire, il trouve tjr des moyens de rationaliser ou de faire du concordisme pour protéger sa croyance du savoir avec le quel il la rendra plus ou moins compatible.
Du point de vue du volet idéel de la philosophie et en particulier de la métaphysique, la conscience est l'occasion de discourir sur la question de savoir ce que c'est en n'y répondant surtout pas, car l'idéel philosophique et la métaphysique se nourrissent de l'ignorance menant au questionnement considéré comme le summum de la connaissance.jroche a écrit : 28 mars 2019, 00:27La vie, je veux bien, mais la conscience ?Mary Shostakov a écrit : 25 mars 2019, 23:05Seule la raison raisonnante permise par la science fille du matérialisme radical permet d'expliquer l'origine de la vie à partir du non vivant, même sur le terrain de la spéculation, qui d'ailleurs diminue aujourd'hui en puissance et en valeur.
La preuve de ça ? Il y aurait donc eu une première conscience, infinitésimale je présume, apparue par hasard dans un monde purement matériel où il n'y en avait pas auparavant ? Par quel mécanisme ? Ou elle était diffuse avant que n'existassent les être vivants présumés la posséder ? Où ça ? Dans quelles conditions ? Mais alors ne le serait-elle pas toujours ? Par quel genre d'expériences pourrait-on espérer approfondir la question ?Mary Shostakov a écrit : 28 mars 2019, 03:23La conscience étant une des fonctions essentielles de la corporéité, elle est par définition exclusivement immatérielle. C'est pour ça qu'on ne la voit pas, et qu'on ne la comprend pas non plus, selon le cas ...
Quand ? Comment ? Pourrait-on reproduire ça dans une éprouvette, un circuit électronique, ou quoi que ce soit de non biologique ? Si oui, comment le saura-t-on, que la conscience y est ou pas ?curieux a écrit : 28 mars 2019, 09:16Pour moi la conscience n'est pas apparue de façon brutale, c'est un produit des facultés de mémorisation d'une branche animale, comme pour les tracés sinueux dans les plaines la conscience animale s'est dessinée un peu de la même façon, et s'est perpétrée de génération en génération.
Ce n'est pas comme si on avait manqué de temps pour que cela se manifeste.
jroche a écrit : 28 mars 2019, 07:23La preuve de ça ? Il y aurait donc eu une première conscience, infinitésimale je présume, apparue par hasard dans un monde purement matériel où il n'y en avait pas auparavant ? Par quel mécanisme ? Ou elle était diffuse avant que n'existassent les être vivants présumés la posséder ? Où ça ? Dans quelles conditions ? Mais alors ne le serait-elle pas toujours ? Par quel genre d'expériences pourrait-on espérer approfondir la question ?Mary Shostakov a écrit : 28 mars 2019, 03:23La conscience étant une des fonctions essentielles de la corporéité, elle est par définition exclusivement immatérielle. C'est pour ça qu'on ne la voit pas, et qu'on ne la comprend pas non plus, selon le cas ...
Qu'il n'y ait pas de malentendu, s'il n'y avait le choix qu'entre le matérialisme pur et dur et le Dieu de la Bible ou du Coran, je choisirais le matérialisme. Mais je finis par y voir le même genre de bricolage de bricolages conceptuels. Et je préférerais que des deux côtés on en prît... conscience.
Lu attentivement et approuvé sans réserve.curieux a écrit : 28 mars 2019, 09:16 Pour moi la conscience n'est pas apparue de façon brutale, c'est un produit des facultés de mémorisation d'une branche animale, comme pour les tracés sinueux dans les plaines la conscience animale s'est dessinée un peu de la même façon, et s'est perpétrée de génération en génération.
Ce n'est pas comme si on avait manqué de temps pour que cela se manifeste
Pardon, on peut produire une sensibilité artificielle. Le logiciel contre lequel je m'escrime aux échecs est sensible à mes coups et y réagit de façon contrariante. Mais est-il contrarié lui-même ? Est-il heureux de gagner, ou déçu de perdre, ou vexé parce que je joue trop mal, bref, conscient ? Je n'en sais rien. A ma connaissance on ne sait pas produire, en tout cas pas mettre en évidence, une conscience artificielle. C'est un prérequis indispensable, à mon sens, pour intégrer la conscience dans une conception purement matérialiste.Mary Shostakov a écrit : 28 mars 2019, 10:32La conscience n'a pas besoin d'être prouvée. C'est un fait. C'est-à-dire un constat.
Il suffit de constater le fait que tout être vivant est sensible à son environnement.
Le plus simple vidéo du mouvement de réaction d'une amibe ou d'une paramécie à son environnement indique hors de tout doute une sensibilité à un environnement.
Mary Shostakov a écrit : 27 mars 2019, 14:05 Je m'en voudrais de manquer de politesse envers le moindre enculé de sa mère.
(c'est une blague ! c'est une blague !) ...
jroche a écrit : 28 mars 2019, 12:17Pardon, on peut produire une sensibilité artificielle. Le logiciel contre lequel je m'escrime aux échecs est sensible à mes coups et y réagit de façon contrariante. Mais est-il contrarié lui-même ? Est-il heureux de gagner, ou déçu de perdre, ou vexé parce que je joue trop mal, bref, conscient ? Je n'en sais rien. A ma connaissance on ne sait pas produire, en tout cas pas mettre en évidence, une conscience artificielle. C'est un prérequis indispensable, à mon sens, pour intégrer la conscience dans une conception purement matérialiste.Mary Shostakov a écrit : 28 mars 2019, 10:32La conscience n'a pas besoin d'être prouvée. C'est un fait. C'est-à-dire un constat.
Il suffit de constater le fait que tout être vivant est sensible à son environnement.
Le plus simple vidéo du mouvement de réaction d'une amibe ou d'une paramécie à son environnement indique hors de tout doute une sensibilité à un environnement.
MaisBienSur a écrit : 28 mars 2019, 12:22Mary Shostakov a écrit : 27 mars 2019, 14:05 Je m'en voudrais de manquer de politesse envers le moindre enculé de sa mère.
(c'est une blague ! c'est une blague !) ...![]()
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C'est plus que limite...
Et surtout d'une très grande inutilité, sauf peut-être de dresser un profil psychologique qui n'est pas à votre avantage.![]()
J'adore Blanche Gardin, c'est une de mes humoriste préférée du moment, mais je ne vois pas quel point commun vous avez avec elle !Mary Shostakov a écrit : 28 mars 2019, 13:05
Mais bien sûr que c'est plus que limite, un tel humour, et ça devrait d'ailleurs être interdit au moins de 16 ans, comme me l'expliquait Blanche Gardin à propos de son spectacle d'humour d'une salacité à révéler pour les uns un profil psychologique qui n'était pas à son avantage et pour les autres la marque d'une intelligence supérieure ...
Puis-je la conserver pour l'utiliser à ma propre sauce celle-là?Mary Shostakov a écrit : 27 mars 2019, 12:31....que toutes les forces de leur verbiage fumeux juché sur l'idéel des cimes apocalyptiques de la pensée se pensant elle-même.
Mary Shostakov a écrit :Si on admet que la conscience est une fonction du vivant, un fonctionnement du vivant sensible à son environnement, dans lequel il s'inclue, le problème est pratiquement résolu.
Mary Shostakov a écrit :La conscience n'a pas besoin d'être prouvée. C'est un fait. C'est-à-dire un constat.
Il suffit de constater le fait que tout être vivant est sensible à son environnement.
Le plus simple vidéo du mouvement de réaction d'une amibe ou d'une paramécie à son environnement indique hors de tout doute une sensibilité à un environnement.
Ca ne concerne pas seulement jroche. En vertu de tes citations, la conclusion est évidente (et pour tout le monde) : le jeu d'échec de jroche est vivant et conscient.Mary Shostakov a écrit :C'est à toi de voir si avec ton jeu d'échec tu as affaire à du vivant ou à du non-vivant.
Ça correspond exactement à ce que je disais ici hier, avec mon propre vocabulaire et de façon plus simpliste :Mary Shostakov a écrit : 28 mars 2019, 10:32 [...] Le plus simple vidéo du mouvement de réaction d'une amibe ou d'une paramécie à son environnement indique hors de tout doute une sensibilité à un environnement.
Le principe est le même pour le végétal. Aux dernières nouvelles, le constat d'une conscience végétale est peut-être surprenant, mais [...] il n'y a aucune raison de ne pas voir un réflexe végétal comme une conscience menant à une défense de type militaire.
La différence essentielle entre l'animal et l'humain n'est pas une différence de nature. C'est une différence de degré.
[...]
moi-même a écrit :Pour moi, il est inutile de parler de conscience de « ceci » ou de conscience de « cela » et d'en faire 3000 trucs fondamentalement différents. Ce qui importe, c'est le processus en lui-même qui consiste à avoir conscience « de » (peu importe de quoi) ayant rapport avec le résultat d'une somme d'information dans un contexte donné, plutôt restreint ou global, peu importe.
Avoir conscience d'exister, avoir conscience de souffrir, avoir conscience qu'on se fout de notre gueule, avoir conscience de l'implication et des conséquences potentielles d'un événement x ou y, c'est avoir conscience « de ». C'est toujours le même processus qui est en action. Son « champ » est seulement plus ou moins restreint et complexe selon les cas (d'où pourquoi nous pourrions parler de « niveaux de consciences »).
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