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[LePsychoSophe]

Tu penses la complexité du cerveau au sein d'autres cerveaux [...]

Je trouve que tu mises beaucoup trop sur une espèce de « conscience collective positive » (qui émergerait supposément soudainement) pour ce sujet précis.

Oui, ça existe (comme d'autre effet de nombres : effet de groupe/foule, etc.), mais ça s'observe surtout sous d'autres formes, comme (dans sa forme positive) l'entraide, le support lors de situation de crise/désastre/drame (« nous sommes Charlie », P., Ex.), etc.

Quand il s'agit de s'exprimer sur des sujets de sociétés qui touchent (et je me répète) : des jeunes, des moins jeunes, des vieux, des étudiants, des retraités, des ouvriers, des professionnels, des pauvres, des prolétaires, des bourgeois, des riches, des entrepreneurs, des hommes, des femmes, des LGBT, des croyants, des athées, des ignorants, des instruits, etc., les intérêts, les préoccupations et les réalités de tous sont tellement différent que je ne vois pas comment un quelconque phénomène de « pensée constructive~créative, » emprunte de sagesse et de discernement pourrait émerger d'un groupe constitué de millions de tous ces gens (sauf drame et/ou désastre majeur parce que face à ces situations, tous sont égaux face à la mort, ce qui est extrêmement « fédérateur »).

Je suis en train de me former à l'intelligence collective justement. Je débute. Cette semaine, j'ai vu une conférence sur cela et on va s'inspirer des méthodes d'organisation des start-ups californienne comme Google. Un mega-cerveau en somme. Sauf que nous ne le faisons pas à des fins privées et économiques mais publiques et du bien commun. Nous sommes contre l’enrichissement capitaliste extrême (patron de Google ou Amazon) mais nous nous inspirons de leur savoir car oui ça marche bien pour eux...
Nous sommes trop positifs exactement de la même façon que tu es trop négatif.

Tu ne vois pas comment? ça commence à deux l'histoire. puis trois puis quatre... Les phénomènes sociaux de contamination positive peuvent présenter une bascule de type exponentiel à partir d'un seuil de 3.5% selon de nombreuses études.
Nous sommes 20 ici, ils sont 5 là-bas, 200 ailleurs et 500 parfois... Partout ou presque en Fr, en ce moment naissent des intelligences collectives non pas dans un désir d’enrichissement pécuniaire mais émotionnel... Les transactions se font mais différemment.

J'ai bien conscience de l'aspect utopie voire délire 68ard, voire Power Flower des années 70s en Californie... sauf que là il y a un élément qui rend le délire réaliste (à voir si réalisable)... Tu dois voir de quoi je parle... Si je te dis que chaque cerveau est un neurone pour un méga-cerveau... Il manque quoi?

[Nicolas78]

Je suis en train de me former à l'intelligence collective justement. Je débute. Cette semaine, j'ai vu une conférence sur cela et on va s'inspirer des méthodes d'organisation des start-ups californienne comme Google. Un mega-cerveau en somme. Sauf que nous ne le faisons pas à des fins privées et économiques mais publiques et du bien commun. Nous sommes contre l’enrichissement capitaliste extrême (patron de Google ou Amazon) mais nous nous inspirons de leur savoir car oui ça marche bien pour eux...

Comment un fonctionnement conçus sur mesure pour le mercantilisme doublé d'une organisation pyramidale, que tu rejette, pourrait être adaptée à une mission sociale d'ont le but n'est pas le bénéfice ni l'autorité hiérarchique ?

Si je te dis que chaque cerveau est un neurone pour un méga-cerveau... Il manque quoi?

Du réalisme moins naïf.
Par exemple ceux proposés par des penseurs avant toi :
Pensée de groupe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_de_groupe
Paradoxe d'Abilene : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Abilene

Ceci-dit, si aucun systeme n'est parfait, peut-être que celui d'ont tu parle pourrait lutter contre des imperfections de nos systèmes actuels.
Par exemple celui-la :
https://lechoixcommun.fr/articles/Le_th ... Arrow.html

[thewild]

C'était pour dire que si selon certaines conditions réunies (et qui aboutissent au fait que 15% peuvent voter une loi), on arrive à une petite portion du peuple qui impose son vote, donc cela crée de l'oligarchie relative.
[...]
Car si une seule partie va y répondre, c'est que le système sociétal permet à des gens de ne pas avoir la motivation de s'investir dans le choix politique.

Mais on a le droit d'être indifférent sur certaines questions, non ?
Je n'ai pas d'avis sur tout, et ce n'est pas forcément par désintérêt.

Si la majorité est satisfaite de la société et de comment sont les choses... tant mieux et puisque je suis démocrate, je me plierai à cette réalité.
Mais non, la majorité des gens sont insatisfaits de la société et du socius... [...] Vous n'imaginez peut-être pas le nombre de personnes qui souffrent en Fr.

C'est possible. Mais pour l'instant il ne s'agit toujours que d'opinions ou d'impressions, pas de faits objectifs.
Je ne suis pas convaincu que "la majorité des gens sont insatisfaits de la société".

Et vous, vous aimez la société française et sa gouvernance/politique?

Eh bien je ne vis pas en France, donc la question ne se pose pas vraiment.
Pour la gouvernance, je suis de ceux qui pensent qu'on a le gouvernement qu'on mérite.
Mais je ne vis pas en France donc je ne me sens pas très concerné.

Compétent ne veut rien dire, c'est binaire comme raisonnement.
J'ai un degré de savoir comme tout le monde sur cette question. L'OMS classe probable ou certain ( ) cancérigène certaines ondes électromagnétiques. Et je ne parlerai pas de la santé mentale en lien avec cette folie du toujours +...
Mais même un ignare a le droit de vote pour moi, l'intelligence collective de la démocratie, c'est que cela crée une moyenne et je suis pour la pensée libre. Ce qui fait que si un ignare vote sur la 5G, il a le droit selon moi. Bien ou mal, il a un avis et cela doit être exprimé.
Que ceux qui ne veulent pas voter ne vote pas mais cela n'a rien avoir avec la compétence... C'est un désir, un droit... Vous mélangez compétence et droit/désir.

Je ne mélange pas, c'était une autre question.
Je me demande si il est opportun de "forcer" les gens à avoir un avis sur tout, et par ailleurs je me demande si il est opportun de demander leur avis à des personnes qui n'ont aucune compétence dans un domaine.
Vous semblez avoir des réponses définitives sur ces deux questions et j'envie vos certitudes, mais en ce qui me concerne c'est loin d'être le cas.

Certes, comme élire n'est pas voter, voter n'est pas s'exprimer... L'idée de la démocratie + aboutie n'est pas de dire oui ou non à un texte écrit par les élus mais d'écrire nous-même le texte et après de le soumettre à nous-même.

C'est déjà ce qu'il se passe avec la démocratie représentative où les législateurs rédigent et votent les lois, mais c'est un processus très compliqué qui ne pourrait pas changer d'échelle.
Je me demande comment, avant de le soumettre au vote, vous comptez arriver à un consensus sur le texte ?