Aggée a écrit : 31 oct. 2019, 18:47
Je constatais simplement que l’être humain, en tant qu’animal, se démarque franchement par les performances de son cerveau ,il se démarque également (mais pas que ) par les performances de ses membres supérieurs, ses mains entre autre ,des mains qui constituent des « instruments » absolument géniaux ,la conjugaison de ces 2 performances lui assurent des avantages décisifs par rapport au reste du monde animal, donc je me demandais par quels mécanismes évolutifs l’homme a pu acquérir des singularités si avantageuses, sans aucune forme d’affirmation de ma part.
il se démarque par les performances de ses membres supérieurs: pas que. L'humain, avant sapiens, se sert beaucoup de ses jambes. C'est un des rares prédateurs, avec le loup, a pouvoir pratiquer la chasse à courre, au premier sens de l'expression. Station debout, sudation et pilosité réduite ont été également des facteurs déterminants dans la réussite évolutive de quelques branches du genre homo...
A ce stade, un gros cerveau, des griffes rétractiles, une course rapide ou des crocs bien dimensionnés se valent...
Je constatais simplement que l’être humain, en tant qu’animal, se démarque franchement par les performances de son cerveau: grand bien lui fasse...
Pendant longtemps, l'homme ( Neandertal comme sapiens) n'a été qu'un prédateur plutôt efficace, mais à la merci d'une rencontre inopinée avec un autre prédateur plutôt efficace...
Il ne se détache de ce statut de prédateur exploitant directement les ressources de son environnement qu' avec la néolithisation. Agriculture et élevage vont permettre de transformer peu à peu l'environnement, d'assurer une certaine régularité des ressources, et surtout de faire exploser la démographie. Les jours des chasseurs-cueilleurs sont comptés.
Il faut pardonner aux humains de l'époque, car ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient...
Mais si vous cherchez une époque où situer la sortie de l'Eden, ça doit être dans ces eaux-là: l'homme maîtrise plus qu'il ne l'a jamais fait son environnement, doit travailler comme une brute pour cela, supporter des carences alimentaires, survivre à des maladies que lui donnent généreusement ses animaux domestiques. (les données fossiles confirment une condition physique bien moindre, comparée aux nomades précédents)
Si vous ajoutez à cela les débuts du capitalisme, des classes sociales, de la guerre, continuerez-vous à parler de "singularités si avantageuses"?
Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.