Herwingen a écrit : 21 sept. 2020, 07:15
Pour tous les textes, antiques ou non, si nous n'avons pas de preuves, extérieures à ces textes, de l'existence des personnages, alors nous n'avons que la preuve que ces textes existent.
Euuuu, oui évidement!
Ma question implicite est: qu'est-ce qui selon vous constitue une preuve extérieure suffisante pour confirmer l'existance d'un personnage?
Je n'ai pas choisie Ulysse pour rien. Le poeme d'Homere est rempli de fantésies, mais ce n'est pas une fable de La Fontaine.
Il y a des preuves extrieures que la plupart des lieux mentionnés existent (Troie, Ithaque, Sparte, Sicile, etc.);
que pour les historiographes de la Grèce Classique (Hérodote, Thucydide, etc), la guerre de troie et ses heros ont bien existés;
qu'Ulysse était considéré sur l'Ile d'Ithaque comme un roi ancien bien réel sur les tous documents et stèles retrouvés (même si les plus anciens sont bien postérieures à sa mort présumé);
qu'il a fait l'objet d'un culte;
que l'on a trouvé un édifice de la période palatiale minoenne qui conrrespondrait à son palais;
etc.
Je ne crois pas que des historiens prétendent que "la preuve est faite sans l'ombre d'un doute", mais beaucoup prennent cette hypothèse au sérieux et l'hypothèse de l'existance d'Ulysse repose d'abord sur le poeme d'Homère. Une hypothèse qui reste à prouver. Le poeme n'est pas une "preuve", non, non, non, mais ce n'est pas "rien". Parce que "Rien", c'est "rien".
Herwingen a écrit : 21 sept. 2020, 07:15
Pour vous avoir lu dans différents fils de ce forum, je vais prendre un sujet que vous utilisez souvent pour faire une analogie.
Il n'y a pas plus de preuves de l'existence d'un Jésus, que de preuves que l'homéopathie fonctionne.(...)
Êtes-vous sérieux?
Dire que votre analogie est boiteuse est un euphémisme! Chaque objet d'étude présente ses propres containtes et la méthodologie s'y adapte. En pharmacoligie nous avons l'étude comparative randomnisé en double aveugle. C'est le critère et l'homéopatyhie n'y résiste pas. Les historiens n'ont rien de semblables. Si vous imposez l'étude comparative randomnisé en double aveugle à l'historiographie, nous n'avons pas de preuve de l'exitence de Napoléon Bonaparte, ni même de Donald Trump.
C'est justement à la méthode des historiens que je m'intéresse et c'est cette nouvelle information que je voulais communiquer.
Les historiens travaillent d'abord avec des textes. Plus les textes sont anciens, plus leur relation au réel est difficile à déterminer. Trouver la typologie du texte est une méthode pour déterminer la vraisemblance des informations. Les informations tirés d'une comptabilité commerciale, d'un contrat d'affaire, d'un précis de médecine ou d'un contact de mariage sont plus vraisemblables que celles tiré d'un texte religieux des métaphores de la chanson d'un barde. Chercher des sources écrites indépendantes, mais convergantes, est une autre méthode de vérification. Chercher des sources mathérielles par l'archéologie en est une autre encore. Mais, jamais les les historiens ne conclut à l'absence de valeur d'un texte antique simplement parce qu'il comporterait les éléments alégoriques ou des arguments religieux. Et lorsqu'un historien a entre les mains un texte biblique ayant une certaine vraisembalbnce, il n'a pas une "preuve" (certe, non) mais il n'a pas «
rien».
Herwingen a écrit : 21 sept. 2020, 07:15
J'ai l'impression de tourner en rond.
Oui! Mon fils avait un personnage imaginaire: "Bizou". Je n'ai aucun preuve de l'exitance réel de Bizou. Rien, mais là vraiment "rien"
Vous tournerez en rond aussi longtemps que vous vous entêterez à dire que l'existance des textes du Nouveau testament et l'existance des communautés chrétiennes dans l'antiquité ne sont "rien". Ce ne sont pas des preuves parétudes comparative randonmisé en doubvles aveugle. Ce ne sont même pas des "preuves" d'historiographe que Jésus a existé comme personnage historique. Mais ce n'est pas «rien» comme dans je n'ai «rien» pour prouver que "Bizou" existe.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell