Horus a écrit : 23 nov. 2020, 08:18
Conclusion: par rapport aux autres primates, la condition féminine est enviable. De plus, par rapport aux autres pays et à plusieurs tribus "primitives", la condition féminine est excellente dans les pays développés (voir mon extrait de Wrangham dans l'un de mes post précédent).
Et la condition masculine ? Elle est pire que celle des primates ? Les acquis sociaux, scientifiques, économiques, sanitaires tous les progrès quoi. Pour les hommes, femmes enfants, vieux, jeunes, toutes confessions confondus. Par rapport aux autres primates, oui oui oui, ils sont super bons. C'est génial. Ca valait la peine de le dire quand même. Et même pour les femmes alors ! Ca c'est de l'égalité. Ha vraiment quelle belle chose que l'optimisme scientifique.
Horus a écrit : 23 nov. 2020, 08:18On peut donc regarder la condition féminine d'une manière scientifique et optimiste, ou d'une manière idéologique pessimiste, en n'y voyant que des relations de pouvoir dans lesquelles les femmes sont des victimes.
La science n'est ni optimiste ni pessimiste. Tu fais un coup de verre à moitié plein et à moitié vide. Alors que la généralisation est toujours une impasse. Ce sont des problèmes qui se regardent au cas par cas.
Horus a écrit : 23 nov. 2020, 08:18Mais tout ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas tenter d'améliorer encore les choses en essayant de diminuer les violences (les vraies)
Tenter en essayant... Quelle belle preuve d'ouverture et de progressisme.
Si tu admettais au moins comme étant la moindre des choses d'avoir donné aux victimes la possibilité de se plaindre si elles s'estiment victimes d'une violence ? Après tout, c'est un essai de tentative.
Ce qui m'interpelle tout de même, c'est que tu n'hésite pas à juger à priori comme futiles et sans objet les nombreux cas que tu cite. Mais qu'en sais tu ? Ces cas sont traités, qu'est-ce qui te pousse à penser qu'ils seraient mal traités ? Que globalement les plaintes qui se soldent par des condamnations seraient tous des punitions injustes de personnes irréprochables ?
Autre question, qu'est-ce qui te rend pessimiste quand aux conséquences long terme de cet ajustement légal ? Que assez rapidement, le fait de déplacer le curseur vers moins de tolérance au manque de respect (ou quoi ?) ne va pas assainir les comportements ?
Horus a écrit : 23 nov. 2020, 08:18et améliorer notre tolérance face aux malaises
Je te sens déjà très tolérant, donc l'objectif est atteint, tu as fait ta part.. c'est ça ?
Horus a écrit : 23 nov. 2020, 08:18qui sont inévitables dans des sociétés pluriculturelles contenant des milliers d'individus.
On sait bien que c'est inévitable. L'objet d'une loi est de positionner la normalité. Pas plus pas moins.
Les désordres que tu signale en conséquence de cette loi ne révèlent-elles pas des antagonismes ou des malentendus ou des affrontements qui ne devraient pas avoir lieu ? Valait-il mieux continuer à faire comme si ces problèmes, dont la nature sera évaluée au cas par cas, n'existaient pas ou devaient indéfiniment être passés sous silence ?
Que tu ais pu, toi qui te réfère à la science, proner que ce n'est pas aux victimes de qualifier ce qu'elles ressentent (qui n'a strictement rien à voir avec évaluer la culpabilité de qui elles désignent comme rsponsable) et que quand une femme dit non ça ne veut rien dire n'est-il pas un signe que tout de même il y avait bien un problème de fond ?