Kraepelin a écrit : 04 mars 2021, 03:56
Igor a écrit : 04 mars 2021, 02:46
Pas toujours de quoi être fier (c'est pas toujours très édifiant ce qu'on voit). Faut être petit en tout cas (pour prendre une hache contre une femme). Pas juste petit même.
C'est vraiment triste comme issue, mais nous n'avons pas assez d'information pour savoir qui il était et ce qui s'est vraiment passé. Lorsque j'étais psychologue expert en milieu carcéral, j'ai évalué des détenus célèbres. Une fois le dossier en main on réalise que les choses sont bien différentes de ce qu'en avait laissé voir les journalistes. J'ai souvent eu l'impression que les journalistes étaient tombés dans le sensationnalisme et avaient présenté les choses en flattant les préjugés des auditeurs (lecteurs) sans grands respects des faits et du contexte.
+1
rajouter que
-les médias doivent satisfaire les commanditaires, agglutinés aux cotes d'écoutes.
-les biais politiques, la partisannerie montent en épingle la moindre incartade.
mais, dans l'ensemble, considérer l'intensité et la fréquence de la violence tous azimuts dans une population donnée. mettons ici le Québec, état de droit social-démocrate.
donc, bien sûr, idéalement , si le meurtre n'existait pas, on n'en parlerait pas.
plus une manifestation de violence est intense, perçue comme telle, moins elle est fréquente. fiou.
autrement, la vie ne proliférerait pas
tout système, par défaut, perdure dans le temps, ce qui donne un sens à la vie. ce qui donne la vie par la durée du système dans le temps.
maintenant, d'un point de vue de la fréquence et de l'intensité, la charge affective, la perception abominable d'un acte de violence, le Québec est-il dans un état chaotique quant au nombre d'homicides annuel sur son territoire?
il ne s'agit pas de banaliser mais de relativiser.
pourquoi un homme en vient à tuer une femme ? on peut y penser, souhaiter sa mort, la mépriser, la maltraiter... et même la quitter.
sauf que celui qui est pris au piège d'une relation, d'un entourage toxique, incompatible, aura tendance à péter un plomb s'il ne maitrise pas la situation. s'ensuit un processus, une introspection qui vise à stabiliser l'affect, rétablir l'ordre, le bien-être. et c'est là que tout peut prendre le bord. soit on discute, soit on assujettit (jusqu'à tuer l'autre pour retrouver la paix), soit on quitte.
dans l'ensemble, le québécois moyen parvient à prendre le dessus sur ce qui l'éprouve dans une relation affective quelle qu'elle soit.
le point central de cette maitrise : l'autre n'est pas tout pour soi. il y a toujours la vie qui bat et la possibilité de jouir par divers moyens à portée de la main... pour clore sur une note amusante

..giter à l'amarre.. Amarré au gîte..