Ça suffit la violence conjugale au Québec

Politique, histoire, société... et autres sujets sans lien avec le paranormal
Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Ça suffit la violence conjugale au Québec

#1

Message par DictionnairErroné » 03 mars 2021, 15:54

Il y a eu 5 assassinats de femmes au Québec durant le mois de février seulement. De la violence conjugale perpétrer par des sociopathes. Le plus récent: Il aurait tué son ex et son ancienne belle-mère à coups de hache.
Un homme violent aurait assassiné son ex-conjointe et la mère de celle-ci à coups de hache, lundi soir, dans les Laurentides, avant de tenter de se suicider avec sa voiture.
https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... -residence
Pas satisfait de sa violence, il a fait un face à face avec une autre voiture pour se suicider selon l'article. D'autres cas au mois de février sont tout simplement aberrants lorsque nous apprenons que des femmes avaient pourtant tout fait légalement pour se protéger de leur assassin. Nous invoquons le manque de financement, de ressources, de formations, etc. Je n'embarque pas dans ces excuses dégueulasses. Finalement nous disons encore aux femmes qu'elles sont totalement responsables de prendre en main leur défense contre ces sociopathes, les laissant seules dans la crainte, le désespoir, l'anxiété, en se croisant les doigts que le tout se réglera avec la bonne volonté des sociopathes. J'envisagerais la lobotomie (leucotomie) chimique au début et permanente si cela ne fonctionne pas.
Le lobe frontal du cerveau, qui est le plus souvent concerné par la lobotomie, contrôle un certain nombre de fonctions cognitives avancées ainsi qu’une partie du contrôle moteur. Le contrôle moteur, qui se trouve en profondeur, n’est généralement pas affecté par l'opération. Le cortex préfrontal gère l’impulsion, le jugement, le langage (dans le cas où la liaison neuronale entre le cortex préfrontal et l'aire de Broca est touchée), la mémoire, une partie des fonctions motrices, une partie des notions mathématiques et du comportement sexuel, la personnalité, la spontanéité et la sociabilité. Les lobes frontaux aident à formaliser, coordonner, contrôler et à exécuter le comportement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lobotomie#Effets
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#2

Message par Kraepelin » 03 mars 2021, 18:31

DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 15:54 Il y a eu 5 assassinats de femmes au Québec durant le mois de février seulement. De la violence conjugale perpétrer par des sociopathes. Le plus récent: Il aurait tué son ex et son ancienne belle-mère à coups de hache.
Un homme violent aurait assassiné son ex-conjointe et la mère de celle-ci à coups de hache, lundi soir, dans les Laurentides, avant de tenter de se suicider avec sa voiture.
https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... -residence
Hummm!

Oui, il y a eu un lot de meurtres conjugaux récemment. Le confinement exacerbe les troubles mentaux. Je ne suis cependant pas sûr que ton diagnostic de «sociopathes» soit le bon. Le suicide n'est pas une conduite typiquement psychopathique. Elle est, par contre, fréquente chez les TPB et justement bien des hommes sont diagnostiqués à tort comme antisociaux alors que ce sont en fait des TPB.
DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 15:54 Pas satisfait de sa violence, il a fait un face à face avec une autre voiture pour se suicider selon l'article. D'autres cas au mois de février sont tout simplement aberrants lorsque nous apprenons que des femmes avaient pourtant tout fait légalement pour se protéger de leur assassin.
Les choses se sont bien améliorées depuis 30 ans, mais il y a encore fréquemment des manques, surtout du côté policier. Il faut dire qu'on en demande de plus en plus aux policiers alors que leur formation de base ne comporte presque rien en ce qui regarde les problèmes sociaux et psychiatriques.
L'idée d'adjoindre un(e) TS aux équipes de policiers pour évaluer et intervenir me semble une bonne idée.

DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 15:54 Nous invoquons le manque de financement, de ressources, de formations, etc.
Qui est ce «Nous» dont tu parles? As-tu des sources?
DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 15:54 Je n'embarque pas dans ces excuses dégueulasses. Finalement nous disons encore aux femmes qu'elles sont totalement responsables de prendre en main leur défense contre ces sociopathes, les laissant seules dans la crainte, le désespoir, l'anxiété, en se croisant les doigts que le tout se réglera avec la bonne volonté des sociopathes.
Encore une fois, qui est-ce «nous» et as-tu des sources?

Que je sache, il y a déjà beaucoup d'argent dans l'hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violence. Tellement, d'ailleurs, que pour remplir leurs maisons d'hébergement les administratrices acceptent de loger des femmes qui ne sont pas victimes de violence, mais juste "malprises". Ajoute que presque tous les logements sociaux (HLM) sont réservés aux femmes, justement parce que les groupes communautaires féministes ont gagné la bataille des HLM et faisant accepter aux MRC que les femmes à risque de souffrir de violence devaient avoir la priorité.

Si tu interroges de vraies intervenantes en Centre d'hébergement, elles t'expliqueront que les problèmes de santé mentale sont au coeur des crises de violence et pas juste du côté de l'agresseur présumé.
DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 15:54 J'envisagerais la lobotomie (leucotomie) chimique au début et permanente si cela ne fonctionne pas.
Et les mères en psychoses qui tuent leurs bébés, tu les lobotomiserais elles aussi ou ton traitement serait réservés à ceux qui ont un pénis?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#3

Message par DictionnairErroné » 03 mars 2021, 22:24

J'avais le désir incontrôlable de bitcher, je ne suis nullement complexé avec mes aspects féminins comme homme alors j'ai barbouillé allégrement avec satisfaction libératrice. Pour mieux en comprendre l'explosion, il faut déterminer l'origine, le renversement de la responsabilité.
Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 18:31 Hummm...
La violence conjugale est bien entendu masculine et féminine, les types sont différents, les conséquences différences et s'entrecroise à différents niveaux. Je n'irai pas dans un tableau statistique pour y jouer à l'échelle et serpent d'une case à l'autre, ce n'est pas le point que je voulais adresser.

Ce que je déplore malgré tous les efforts sociaux c'est encore à la victime de se protéger contre son agresseur même lorsque c'est reconnu juridiquement. La personne doit se cacher, changer d'identité, changer ses relations, toujours dans une crainte que l'agression leur pend au bout du nez au travail. Pendant ce temps, l'agresseur est libre dans la nature, un avertissement par ci par là, une ou deux nuits en prison, un contrat de paix et de bonne volonté...

C'est ce que j'appelle le renversement de la responsabilité. C'est à ce ceci que je réfère lorsque je dis, "Nous disons" aux victimes, il est là le Nous, le message envoyé et perçu par la victime.
Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 18:31
DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 15:54 Nous invoquons le manque de financement, de ressources, de formations, etc.
Qui est ce «Nous» dont tu parles? As-tu des sources?
Je nous soulage d'une recherche internet qui démontrerait aisément l'un et l'autre. Pour moi ce n'est plus une question d'argent, mais plutôt de transférer la responsabilité envers l'agresseur pour que l'agressé puisse vivre une vie plus équilibrée et libre. L'agresseur ne doit plus avoir l'occasion d'agresser, ça devient sa responsabilité et faire en sorte que cela se produise.
Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 18:31 Et les mères en psychoses qui tuent leurs bébés, tu les lobotomiserais elles aussi ou ton traitement serait réservés à ceux qui ont un pénis?
Je ne réfère pas aux psychotiques, mais à aux personnes qui sont par nature "sociopathe" (ego démesuré, menteur et manipulateur, manque d'empathie, absence de remords et de honte, irresponsable et impulsif...) dans leur regard envers les femmes et inversement aux hommes qui conduit souvent, selon moi, à ces agressions morbides. Ça prend un tempérament, une personnalité type pour y arriver.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#4

Message par Kraepelin » 03 mars 2021, 23:44

DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 22:24
Je ne réfère pas aux psychotiques, mais à aux personnes qui sont par nature "sociopathe" (ego démesuré, menteur et manipulateur, manque d'empathie, absence de remords et de honte, irresponsable et impulsif...) dans leur regard envers les femmes et inversement aux hommes qui conduit souvent, selon moi, à ces agressions morbides. Ça prend un tempérament, une personnalité type pour y arriver.
Justement, je trouve que tu simplifies trop. Les tueurs conjugaux ne se regroupent pas autour d'un seul type de personnalité et le type le plus fréquent n'est pas celui du socipathe. Il n'est pas impossibe que le tueur suicidaire dont tu parles soit que sociopathe, mais ça me surprendrais.

Les dynamiques de violence conjugale sont complexes. La codépendance des conjoints semble assez fréquente. Il y a des hypothèses intéressantes qui ont été proposées pour départager des cas de figure et pour comprendre et intervenir sur les dynamiques les plus pathologiques (les plus dangereuses) malheureusement, les recherches sont bloquées. Il va donc faloir continuer à "croire" des explications sans pouvoir jamais vérifier (ni avancer).

:|
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#5

Message par DictionnairErroné » 03 mars 2021, 23:46

C'est ce genre de solution que je trouve absurde et qui provient de QS lui-même. Le fardeau est sur la victime et non sur l'agresseur, c'est pathétique!
Cette dernière avance trois solutions pour contrer la violence conjugale: augmenter rapidement le nombre de places disponibles dans les ressources d'hébergement, financer le développement de logements abordables et mettre sur pied une ligne provinciale de référence pour les auteurs de violence.
https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... -solidaire
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#6

Message par DictionnairErroné » 04 mars 2021, 00:17

Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 23:44 Justement, je trouve que tu simplifies trop...

Les dynamiques de violence conjugale sont complexes. La codépendance des conjoints semble assez fréquente. Il y a des hypothèses intéressantes qui ont été proposées pour départager des cas de figure et pour comprendre et intervenir sur les dynamiques les plus pathologiques (les plus dangereuses) malheureusement, les recherches sont bloquées. Il va donc faloir continuer à "croire" des explications sans pouvoir jamais vérifier (ni avancer).
D'accord, je simplifie à outrance, c'est vrai et j'en suis conscient. Comme vous le dites et j'en comprends que les dynamiques sont encore trop plongées dans les préjugés de toutes sortes et non sur des recherches approfondies comportementales, génétiques, sociales, etc. Tant et aussi longtemps que nous ne permettrons pas d'envisager la compréhension dans l'évolution agressive pathologique, le fardeau libérateur sera mal assigné, mal appliqué et les solutions proposées ne sont qu'un baume infect.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#7

Message par Igor » 04 mars 2021, 02:46

Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 18:31 Que je sache, il y a déjà beaucoup d'argent dans l'hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violence. Tellement, d'ailleurs, que...
Ce n'est pas ça qu'ils disent aux nouvelles en tout cas (près de 10 000 refus faute de places). https://lactualite.com/actualites/les-m ... n-dernier/

Et on ne voit pas tellement de manifestations pour les relocaliser non plus (dommage qu'elles ne soient pas des chevreuils). :mrgreen:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... s-virginie

Disons qu'on est plus inquiet pour autres choses. :roll:

L'homme peut être bête des fois (en plus d'être armé comme un viking). https://www.youtube.com/watch?v=C-BBnYKM3nk

Pas toujours de quoi être fier (c'est pas toujours très édifiant ce qu'on voit). Faut être petit en tout cas (pour prendre une hache contre une femme). Pas juste petit même. :grimace:

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#8

Message par Igor » 04 mars 2021, 03:02

Je pense qu'ils vont faire quelque chose par contre (notamment la ministre responsable). https://www.lapresse.ca/sports/2021-03- ... -sport.php

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#9

Message par Kraepelin » 04 mars 2021, 03:46

DictionnairErroné a écrit : 03 mars 2021, 23:46 C'est ce genre de solution que je trouve absurde et qui provient de QS lui-même. Le fardeau est sur la victime et non sur l'agresseur, c'est pathétique!
Cette dernière avance trois solutions pour contrer la violence conjugale: augmenter rapidement le nombre de places disponibles dans les ressources d'hébergement, financer le développement de logements abordables et mettre sur pied une ligne provinciale de référence pour les auteurs de violence.
https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... -solidaire
Les maisons d'hébergement sont une solution provisoire pour le moment assez efficace pour justifier leur existance. Par contre, il faut s'avoir que c'est aussi une "industrie" avec beaucoup d'argent en jeu.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#10

Message par Kraepelin » 04 mars 2021, 03:56

Igor a écrit : 04 mars 2021, 02:46
Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 18:31 Que je sache, il y a déjà beaucoup d'argent dans l'hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violence. Tellement, d'ailleurs, que...
Ce n'est pas ça qu'ils disent aux nouvelles en tout cas (près de 10 000 refus faute de places). https://lactualite.com/actualites/les-m ... n-dernier/
Non, ce n'est pas ça qu'ils disent aux nouvelles!
Igor a écrit : 04 mars 2021, 02:46
Pas toujours de quoi être fier (c'est pas toujours très édifiant ce qu'on voit). Faut être petit en tout cas (pour prendre une hache contre une femme). Pas juste petit même. :grimace:
C'est vraiment triste comme issue, mais nous n'avons pas assez d'information pour savoir qui il était et ce qui s'est vraiment passé. Lorsque j'étais psychologue expert en milieu carcéral, j'ai évalué des détenus célèbres. Une fois le dossier en main on réalise que les choses sont bien différentes de ce qu'en avait laissé voir les journalistes. J'ai souvent eu l'impression que les journalistes étaient tombés dans le sensationnalisme et avaient présenté les choses en flattant les préjugés des auditeurs (lecteurs) sans grands respects des faits et du contexte.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#11

Message par Kraepelin » 04 mars 2021, 03:57

Igor a écrit : 04 mars 2021, 03:02 Je pense qu'ils vont faire quelque chose par contre (notamment la ministre responsable). https://www.lapresse.ca/sports/2021-03- ... -sport.php
Moi, j'aimerais qu'on transfert les font de recherche à des gens sérieux!
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

issigi
Messages : 559
Inscription : 28 juin 2015, 01:09

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#12

Message par issigi » 04 mars 2021, 05:05

Kraepelin a écrit : 04 mars 2021, 03:56
Igor a écrit : 04 mars 2021, 02:46
Pas toujours de quoi être fier (c'est pas toujours très édifiant ce qu'on voit). Faut être petit en tout cas (pour prendre une hache contre une femme). Pas juste petit même. :grimace:
C'est vraiment triste comme issue, mais nous n'avons pas assez d'information pour savoir qui il était et ce qui s'est vraiment passé. Lorsque j'étais psychologue expert en milieu carcéral, j'ai évalué des détenus célèbres. Une fois le dossier en main on réalise que les choses sont bien différentes de ce qu'en avait laissé voir les journalistes. J'ai souvent eu l'impression que les journalistes étaient tombés dans le sensationnalisme et avaient présenté les choses en flattant les préjugés des auditeurs (lecteurs) sans grands respects des faits et du contexte.
+1

rajouter que
-les médias doivent satisfaire les commanditaires, agglutinés aux cotes d'écoutes.
-les biais politiques, la partisannerie montent en épingle la moindre incartade.

mais, dans l'ensemble, considérer l'intensité et la fréquence de la violence tous azimuts dans une population donnée. mettons ici le Québec, état de droit social-démocrate.

donc, bien sûr, idéalement , si le meurtre n'existait pas, on n'en parlerait pas.

plus une manifestation de violence est intense, perçue comme telle, moins elle est fréquente. fiou.

autrement, la vie ne proliférerait pas

tout système, par défaut, perdure dans le temps, ce qui donne un sens à la vie. ce qui donne la vie par la durée du système dans le temps.

maintenant, d'un point de vue de la fréquence et de l'intensité, la charge affective, la perception abominable d'un acte de violence, le Québec est-il dans un état chaotique quant au nombre d'homicides annuel sur son territoire?

il ne s'agit pas de banaliser mais de relativiser.

pourquoi un homme en vient à tuer une femme ? on peut y penser, souhaiter sa mort, la mépriser, la maltraiter... et même la quitter.

sauf que celui qui est pris au piège d'une relation, d'un entourage toxique, incompatible, aura tendance à péter un plomb s'il ne maitrise pas la situation. s'ensuit un processus, une introspection qui vise à stabiliser l'affect, rétablir l'ordre, le bien-être. et c'est là que tout peut prendre le bord. soit on discute, soit on assujettit (jusqu'à tuer l'autre pour retrouver la paix), soit on quitte.

dans l'ensemble, le québécois moyen parvient à prendre le dessus sur ce qui l'éprouve dans une relation affective quelle qu'elle soit.

le point central de cette maitrise : l'autre n'est pas tout pour soi. il y a toujours la vie qui bat et la possibilité de jouir par divers moyens à portée de la main... pour clore sur une note amusante :)
..giter à l'amarre.. Amarré au gîte..

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#13

Message par DictionnairErroné » 04 mars 2021, 06:50

Kraepelin a écrit : 04 mars 2021, 03:56 C'est vraiment triste comme issue, mais nous n'avons pas assez d'information pour savoir qui il était et ce qui s'est vraiment passé. Lorsque j'étais psychologue expert en milieu carcéral, j'ai évalué des détenus célèbres. Une fois le dossier en main on réalise que les choses sont bien différentes de ce qu'en avait laissé voir les journalistes. J'ai souvent eu l'impression que les journalistes étaient tombés dans le sensationnalisme et avaient présenté les choses en flattant les préjugés des auditeurs (lecteurs) sans grands respects des faits et du contexte.
Effectivement, je n'irai pas dans les détails, mais j'ai connu deux hommes qui se sont suicidés suite à de l'acharnement psychologique, l'un par sa conjointe et l'autre par sa mère sur de nombreuses années. Ils étaient démunis, fragiles, totalement soumis face à ces agressions, ils ne pouvaient qu'endurer la torture. Au salon funéraire elles étaient des pauvres saintes! C'est ce que j'appelle des sociopathes.

J'en avais parlé à mon médecin de famille à un moment donné, une femme. Elle me répondit seulement, monsieur si vous saviez...
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#14

Message par Igor » 04 mars 2021, 12:37

Kraepelin a écrit : 04 mars 2021, 03:56 C'est vraiment triste comme issue, mais nous n'avons pas assez d'information pour savoir qui il était et ce qui s'est vraiment passé. Lorsque j'étais psychologue expert en milieu carcéral, j'ai évalué des détenus célèbres. Une fois le dossier en main on réalise que les choses sont bien différentes de ce qu'en avait laissé voir les journalistes. J'ai souvent eu l'impression que les journalistes étaient tombés dans le sensationnalisme et avaient présenté les choses en flattant les préjugés des auditeurs (lecteurs) sans grands respects des faits et du contexte.
Ah oui, on devrait attendre (un peu) pour voir si ça peut être justifiable (s'excuser), c'est pas assez clair (pis les journalistes sont fautifs en plus)?

Vous ne m'aurez pas dans votre petite équipe de Joe Blow en tout cas. :tareee: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... te-mentale

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#15

Message par Igor » 04 mars 2021, 14:50

issigi a écrit : 04 mars 2021, 05:05 le québécois moyen...
Y a beaucoup de Joe Blow un peu partout j'ai l'impression (mais avec ce que je viens de lire ici, on dirait que c'est pire que je pensais).

On dirait un manque d'empathie. Pis des fois, j'ai l'impression qu'on aime plus nos chiens nous aussi (on est plus inquiet pour eux). https://www.youtube.com/watch?v=LQdGvLxePjw

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#16

Message par DictionnairErroné » 04 mars 2021, 14:59

Igor a écrit : 04 mars 2021, 14:50 Pis des fois, j'ai l'impression qu'on aime plus nos chiens nous aussi (on est plus inquiet pour eux).
Les animaux font de très bons placebos affectifs avec l’anthropomorphisme. Nous leur donnons ce que nous aimerions recevoir, établir avec un humain.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#17

Message par Igor » 04 mars 2021, 15:25

DictionnairErroné a écrit : 04 mars 2021, 14:59 Les animaux font de très bons placebos affectifs avec l’anthropomorphisme. Nous leur donnons ce que nous aimerions recevoir, établir avec un humain.
Si tu veux être aimé achète-toi un chien comme on dit. Mais qu'est-ce que ça vaut quand un être ne peut pas ne pas aimer?

Ça te reconnait pis aime la nourriture que tu lui donne surtout (mais si on se satisfait d'être vu comme un garde-manger...). :mrgreen:

Les gens sont bébés. Ça a un effet placébo mais moi j'trouve ça niais. Le problème c'est qu'on leur donne beaucoup de droits aussi, au détriment des humains (pis après ça on se demande où sont les ressources). :roll:

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#18

Message par Kraepelin » 04 mars 2021, 15:26

issigi a écrit : 04 mars 2021, 05:05
pourquoi un homme en vient à tuer une femme ? on peut y penser, souhaiter sa mort, la mépriser, la maltraiter... et même la quitter.
Les cas de figure sont assez nombreux.

Par exemple, il y a des états de dépendance affective extrêmement profonds. «Si je ne suis plus avec elle, je serais détruit». Aussi surprenant que cela puisse paraitre, pour certains dépendants affectifs sévères, la mort "partagée" est associée à un réparateur sentiment de réunion. «Nous serons réunies dans la mort et nous y resterons ensemble pour l'éternité».

Un autre exemple, est le cas délirant. Délire de persécution: sa femme peut être la cheville d'un complot ourdi contre lui. Délire de jalousie: ses propres désirs homosexuels latent lui sont insupportables, il les projete sur elle (ce n'est pas moi qui désire cet homme, c'est elle!) et la punis pour cet impardonnable désir.

Autre cas encore, plus triviale, il a le sentiment de s'être fait manipuler par une femme qui lui a fait faire des enfants pour ensuite les lui enlever sans portant, bien sûr, se priver de lui réclamer une pension alimentaire. Si s'ajoute à ce sentiment une crise professionnelle il pète les plombs et c'est elle (et parfois aussi les enfants) qui encaisse sa colère.

En fait, les cas de figure sont nombreux et la plupart d'entre eux s'éloignent du cas de figure le plus souvent évoqué dans les journaux: Ici par exemple. Josée Legault semble présumer que le seul cas de figure est celui du tyran dominateur.
des hommes violents et contrôlants continuent de tuer des femmes. « Leur » femme. « Leur » ex. « Leur » chose, dont ils disposent comme d’un vulgaire déchet pour leur avoir « désobéi ».
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#19

Message par Igor » 04 mars 2021, 15:40

Kraepelin a écrit : 04 mars 2021, 15:26 dont ils disposent comme d’un vulgaire déchet
Ça c'est petit en tout cas. https://www.leslibraires.ca/livres/lady ... 61416.html

Igor
Messages : 6834
Inscription : 05 déc. 2010, 02:39

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#20

Message par Igor » 04 mars 2021, 16:20

Igor a écrit : 04 mars 2021, 15:25 au détriment des humains (pis après ça on se demande où sont les ressources). :roll:
C'est toujours une question de ressources dans l'fond, pis c'est un choix de société.

''Stériliser, c’est comme la capture, [ça représente] des budgets considérables. Bien sûr, c’est un choix de société, mais vous vous rendez compte, à long terme? Je pense que la société n’a pas les moyens de se permettre ça.''

Pierre Gingras, journaliste spécialisé en écologie https://ici.radio-canada.ca/premiere/em ... -chartrand

On est dans une société laïque, mais on ne peut empêcher les idéologies d'avoir un impact sur la politique (il existe des lobbys). Et certaines idéologies ont un effet comparable à l'islamisme manifestement.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#21

Message par Kraepelin » 26 mars 2021, 14:01

À la suite d'un 7e meurtres conjugal, Josée Legault relance la discussion. C'est une femme intelligente. Malheureusement, elle baigne dans les "mainstream" jusqu'au cou.

Cette haine des femmes qu’on croyait révolue
Sept femmes tuées par des conjoints ou ex-conjoints enragés d’avoir perdu leur contrôle absolu sur elles.
-1
Selon elle, les meurtres conjugaux ne reposeraient que sur un seul modèle.
Surtout, des millions de Québécoises en colère parce que ces meurtres ne sont que la pointe de l’iceberg.
+1
Il pourrait y avoir jusqu'à 0,07% des femmes québécoises qui seraient enfoncées dans des relations où elles sont victimes de "terrorisme conjugale"(1), soit presque 2800 femmes. En pourcentage, c'est faible, mais en valeur absolue ça reste inquiétant parce que la mort n'est pas la seule issue destructrice pour les victimes.
Ici comme ailleurs, les féminicides sont le symptôme ultime d’une haine des femmes qu’on croyait à tort révolue.

-1
Les meurtres conjugaux seraient tous commis par des misogynes?
Dans la foulée des mouvements de dénonciations comme #metoo, derrière les portes closes de la vie de plusieurs couples, ça sent beaucoup le ressac anti-femmes.
-1
J'achetais facilement l'hypothèse que le confinement exacerbait la violence conjugale, mais ici Madame Legault y va de sa théorie personnelle voulaint que ce soit plutôt le mouvement #metooo qui aurait exacerbé la misogynie des hommes occidentaux.
:a7:
Le fait est qu’au cours de leur vie, le tiers des femmes sont victimes de violences.


Hummmm!

Madame Legault tire ses statistiques d'où? Parce que "violence" est un mot équivoque. Au sens large, ce serait plutôt 100% des femmes qui seraient victimes de violence et pas juste durant leur vie, mais parfois au quotidien. Ensuite, la violence dont elles sont le plus souvent victimes n'est pas celle de leur conjoint, mais est celle commise par d'autres femmes...

En matière de haine des femmes, nos sociétés avancent dangereusement par en arrière...
-1
Avant hier, je lisais une étude comparative de la criminalité à différentes périodes de l'histoire et c'est bien le contraire qui était mesuré. Nos sociétés occidentales sont de moins en moins violentes.

Il est d'ailleurs paradoxale de constater que moins nos sociétés sont violente est plus la violence est dénoncée...

«D?où un paradoxe qui n?est qu?apparent : le sentiment général d?une augmentation des comportements violents peut parfaitement accompagner un mouvement d?accélération de leur dénonciation mais aussi de stagnation voire même de recul de leur fréquence réelle.4 En réalité, notre société ne supporte plus la violence, ne lui accorde plus de légitimité, ne lui reconnaît plus de sens (ainsi la banalisation de l'expression, pourtant sociologiquement absurde, de « violence gratuite »). Notre seuil de tolérance à l'égard de comportements violents jadis admis continue de s?affaisser. Du coup, ces comportementschangent de statut. Ce qui était regardé jadis comme « normal » ou « exagéré mais tolérable » devient anormal et intolérable. »
Des pistes fécondes de solution abondent néanmoins dans les 190 recom-mandations du comité d’experts présentées en décembre au Comité transpartisan sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale.
+/-

Je n'ai pas lu le pavé en entier, mais j'ai lu les 190 recommandations du rapport.
Décevant! L'analyse repose plutôt sur des présomptions que sur des faits ou sur une analyse scientifiques et les solutions sont très centrées sur le juridique et parfois très bureaucratiques.



(1) classement de Johnson qui correspond à l'utilisation de la violence pour assurer les contrôles de la victimes (jusqu'à 4% des cas)
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Christian
Messages : 5939
Inscription : 03 sept. 2003, 15:59

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#22

Message par Christian » 26 mars 2021, 14:50

Kraepelin a écrit : 03 mars 2021, 23:44
Les dynamiques de violence conjugale sont complexes. La codépendance des conjoints semble assez fréquente. Il y a des hypothèses intéressantes qui ont été proposées pour départager des cas de figure et pour comprendre et intervenir sur les dynamiques les plus pathologiques (les plus dangereuses) malheureusement, les recherches sont bloquées. Il va donc faloir continuer à "croire" des explications sans pouvoir jamais vérifier (ni avancer).

:|
Quand tu dis que les recherches sont bloquées, c'est au niveau politique, financier, manque de chercheurs ? Toutes ces réponses ?
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »

Abraham Maslow

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#23

Message par Kraepelin » 26 mars 2021, 16:30

Christian a écrit : 26 mars 2021, 14:50
Quand tu dis que les recherches sont bloquées, c'est au niveau politique, financier, manque de chercheurs ? Toutes ces réponses ?
Non, il ne manque pas de chercheur(euse)s ni d'argent. Par contre, d'après plusieurs figures dominantes de la recherche, les militantes et militants endossant ou complaisants avec les "dogmes" féministes contrôlent suffisamment les organismes de financement publique pour parvenir à filtrer les projets qui ne respectent pas l'enlignement voulu. Au-delà de l'étranglement financier, de la dissimulation de données et de l'intimidation des chercheurs mal "enlignés", il y aurait aussi un effet de "paradigme" qui conduit à subsumer toutes les résultats de recherche à l'explication dominante même lorsque c'est boiteux.

Au Québec, c'est une critique plusieurs fois répétée par la sociologue Michel Houle et Francine Leduc (1). Au plan international, c'est surtout Straus (2), Graham-Kevan (3), les canadiens Dutton (4) et Fattah (5) et même, de façon plus timide, le sociologue Michael P. Johnson (ces chercheuses et chercheurs s'affichent pourtant toujours comme "féministes").

1- Leduc Francine (2005) À quoi servent les paradigmes Dominants et quelles en sont les conséquences pour la pratique? Un exemple dans le domaine familial... Intervention, no 122, p. 195-204
2- Straus, M. A. (1998). The controversy over domestic violence by women: A methodological, theoretical, and sociology of science analysis. Paper presented at Claremont Symposium on Applied Social Psychology, Claremont, CA. « « In the mid-1970s my colleagues a-scovery that women physically assaulted partners in marital, cohabiting, and dating relationships as often as men assaulted their partners (Steinmetz, 1978; Straus, 1997; Straus, Gelles, & Steinnietz, 1980). This finding caused me and my formcr colleague, Suzanne Steinmetz, to be excommunicated as feminists.» p 18 »
Straus, M. A. (2005). Women's violence toward men is a serious social problem. In D. R. Loseke, R. J. Gelles, & M. M. Cavanaugh (Eds.), Current Controversies on Family Violence, 2nd Edition, (p. 55-77). Thousand Oaks, CA: Sage.« «One of the reasons social scientists and the public at large are willing to accept a single-cause approach advocated by feminists is the recognition of and indignation by most social scientists over past and continuing oppression and discrimination against women. As a result, there is a tendency to accept almost anything that will change this aspect of society Liberal social scientists tend deliberately to close their eyes to excesses and incorrect statements by feminists because they do not want to undermine feminist efforts to bring about a more equitable society. Thus, avowedly feminist scholars have suppressed data on violence by women. Social scientists I know who do not claim to be feminists have also published only the part of their data that shows violence by men.» p. 70 »

Straus, M. A. (2006). Future research on gender symmetry in physical assaults on partners. Violence Against Women, 12, 1086-1097. « « In the light of evidence from about 200 studies showing gender symmetry in perpetration of partner assault, research can now focus on why gender symmetry is predominant and on the implications of symmetry for primary prevention and treatment of partner violence. Progress in such research is handicapped by a number of problems: (1) Insufficient empirical research and a surplus of discussion and theory, (2) Blinders imposed by commitment to a single causal factor theory—patriarchy and male dominance—in the face of overwhelming evidence that this is only one of a multitude of causes, (3) Research purporting to investigate gender differences but which obtains data on only one gender, (4) Denial of research grants to projects that do not assume most partner violence is by male perpetrators, (5) Failure to investigate primary prevention and treatment programs for female offenders, and (6) Suppression of evidence on female perpetration by both researchers and agencies.» p. 1086 »

Straus, M. A. (2007). Processes explaining the concealment and distortion of evidence on gender symmetry in partner violence. European Journal of Criminal Policy Research, 13, 227-232.« « Although there are many causes of the persistence of the patriarchal dominance focus, I believe that the predominant cause has been the efforts of feminists to conceal, deny, and distort the evidence. Moreover, these efforts include intimidation and threats, and have been carried out not only by feminist advocates and service providers, but also by feminist researchers who have let their ideological commitments overrule their scientific commitments.» p 227-28 »
Straus, M. A. (2009). Current controversies and prevalence concerning female offenders of intimate partner violence. Why the overwhelming evidence of partner physical violence by women has not been perceived and is often denied. Journal of Aggression, Maltreatment & Trauma, 18, 1-19.
Straus, M. A. (2007). Processes explaining the concealment and distortion of evidence on gender symmetry in partner violence. European Journal of Criminal Policy Research, 13, 227-232.

3-Graham-Kevan, N. (2007). Domestic violence: Research and implications for batterer programmes in Europe. European Journal of Criminal Policy & Research, 13, 213-225.« «The European Union is in the early stages of developing policy and practice guidelines for dealing with domestic violence offenders. There is a real danger, however, that that policy and practice is going to be shaped by political lobbyists rather than academic literature and evidence-based practice. Feminist advocates control the curriculum of domestic violence perpetrator programmes in the US and more recently in the UK and proscribe treatments that do not conform to their conceptualisation of domestic violence. Feminist advocates conceptualise domestic violence as unilateral male-to-female violence enacted to control and dominate women, supported by the patriarchal beliefs and systems of the wider society. Academic support for this theory is lacking, however, and scientifically sound evaluations find that programmes based on this philosophy have little or no effect on recidivism. Empirical literature suggests that domestic violence is not a unitary phenomenon and that perpetrators are a heterogeneous group whose treatment should match their crimingenic needs and risk.» Abstract p.213 »

Graham-Kevan, N. (2007). Domestic violence: Research and implications for batterer programmes in Europe. European Journal of Criminal Policy & Research, 13, 213-225.

4- Dutton, D.G. (2010) The gender paradigm and the architecture of anti-science. Partner Abuse, 1 (1), 5-25.
Dutton, D. G., Hamel, J., & Aaronson, J. (2010). The gender paradigm in family court processes: Re-balancing the scales of justice from biased social science. Journal of Child Custody, 7(1), 1–31.
Dutton, D. G. & Nicholls, T. L. (2005). The gender paradigm in domestic violence research and theory: the conflict of theory and data. Aggression and Violent Behavior, 10, 680-714.
Dutton, D. G., Corvo, K. N., & Hamel, J. (2009). The gender paradigm in domestic violence research and practice part II: The information website of the American Bar Association. Aggression and Violent Behavior, 14, 30-38.

5- J'ai plusieur fois parlé de Fattah sur le forum parce qu'il dénonce rien de moins que la disparition de toute une sphère de la recherche en criminologie sous les pressions politiques des groupes féministes. Fattah A. (1981)La victimologie : entre les critiques épistémologiques et les attaques idéologiques. Déviance et société, 5 (5) p. 71-92

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Christian
Messages : 5939
Inscription : 03 sept. 2003, 15:59

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#24

Message par Christian » 26 mars 2021, 17:03

Kraepelin a écrit : 26 mars 2021, 16:30
Christian a écrit : 26 mars 2021, 14:50
Quand tu dis que les recherches sont bloquées, c'est au niveau politique, financier, manque de chercheurs ? Toutes ces réponses ?
Non, il ne manque pas de chercheur(euse)s ni d'argent. Par contre, d'après plusieurs figures dominantes de la recherche, les militantes et militants endossant ou complaisants avec les "dogmes" féministes contrôlent suffisamment les organismes de financement publique pour parvenir à filtrer les projets qui ne respectent pas l'enlignement voulu. Au-delà de l'étranglement financier, de la dissimulation de données et de l'intimidation des chercheurs mal "enlignés", il y aurait aussi un effet de "paradigme" qui conduit à subsumer toutes les résultats de recherche à l'explication dominante même lorsque c'est boiteux.

Au Québec, c'est une critique plusieurs fois répétée par la sociologue Michel Houle et Francine Leduc (1). Au plan international, c'est surtout Straus (2), Graham-Kevan (3), les canadiens Dutton (4) et Fattah (5) et même, de façon plus timide, le sociologue Michael P. Johnson (ces chercheuses et chercheurs s'affichent pourtant toujours comme "féministes").
Ah, merci!
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »

Abraham Maslow

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Ça suffit la violence conjugale au Québec

#25

Message par Kraepelin » 27 mars 2021, 19:17

Murray A. Straus observe que malgré une masse écrasante de recherche empiriques contraires («''fully documents overwhelming evidence»''), les milieux politiques continuent à croire a l'axiome féministe voulant que domination patriarcale ''(«"patriarcha dominance" theory of partner violence''») soit l'explication primale de la violence conjugale.

«I believe that the predominant cause has been the efforts of feminists to conceal, deny, and distort the evidence. Moreover, these efforts include intimidation and threats, and have been carried out not only by feminist advocates and service providers, but also by feminist researchers who have let their ideological commitments overrule their scientific commitments.» pp 227-8

Straus énumère 7 méthodes à travers lesquelles ce militantisme radical se serait déployé:

1) Dissimulation de données: Par militantisme ou par peur de représailles, des chercheurs et chercheuses dissimulent des données qui contrediraient l'axiome féministe;

2) Évitement de données: le processus d'enquête est délibérément détourné de façon à éviter que ne soient enregistrées des données contrevenant à l'axiome;

3) Citation sélective: des auteurs ne citent que les sources montrant les perpétrations masculines ou qui alimentent des thèses féministes adjacentes pourtant contredites par une masse de preuves;

4) Conclure que les données corroborent les croyances féministes alors que c'est exactement le contraire;

5) Créer des "preuves par citations": citer comme sources fiables des conclusions erronées publiées dans des sources officielles même lorsque l'erreur a été dénoncée;

6) Entraver des publications: faire obstruction à la publication de données qui contredisent l'axiome féministe;

7) Harceler, menacer et punir les chercheurs qui produisent des preuves empiriques contraires à l'axiome féministe;

Straus, M. A. (2007). Processes explaining the concealment and distortion of evidence on gender symmetry in partner violence. European Journal of Criminal Policy Research, 13, 227-232.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit