Trois remarques suite à vos posts, constructifs:
- Mickaël Prazan, Christophe Bourseiller, Gérald Bronner, Gilles Kepel et nombre d'autres voient leurs travaux validés (ils en ont entendu, pourtant, des vertes et des pas mûres. Kepel en a pris pour son grade.)
- il y en a un, le "spécialiste" de la rhétorique, qui ne va pas être content (remember, le terrorisme et les bibliothèques...). Mais bon, on s'en fout un peu
- les wokes sont bien les "idiots utiles" qui sont décrits, par qui s'engouffrent un paquet de dérives obscurantistes (par obscurantiste, comprendre recul de la pensée critique basée sur des connaissances et des compétences): ils laissent la porte ouverte à tout et n'importe quoi (cf. le concept frelaté d'islamophobie, avec en sous-jacence une dose d'antisémitisme, Houria Bouteldja en tient une couche à ce niveau, l'organisation du mois du décolonialisme à Grenoble...)
J'ai évoqué la peste rouge.
C'est la "faute" d'Hubert-Félix Thiéfaine qui a écrit un texte, "Karaganda", en se référant à une période historique particulière, la deuxième guerre mondiale, avec le stalinisme en marche, et à un poète polonais, complètement oublié, qui avait écrit, visionnaire :"...Nous t'attendons peste rouge, pour nous délivrer de la peste brune...".
Poème écrit dans l'urgence, trois jours avant son décès sur une barricade à Varsovie, en 1944.
http://www.klub-beskid.com/phorum/read.php?19,291584
Contexte:
https://sflgc.org/acte/justyna-gambert- ... t-en-urss/
Le texte possède une force intérieure, brute, avec des passages d'une troublante actualité, qui incitent à une vigilance, quant aux constats sociétaux.
S'il n'y avait pas eu Thiéfaine, je ne me serais pas intéressé à cette période mouvementée de l'histoire. Quand on examine les circonstances, occultées par les "idiots utiles" de l'époque, le drapeau idéologique qui leur servait d'étendard comportait un certain nombre de taches, et pas des moindres.
Ce détour pour préciser ce qu'il peut y avoir de pernicieux chez les wokes, et leurs affidés.
Nous retrouvons une constante, bien présente dans cette mouvance: la relecture de l'histoire, les arrangements avec les faits et les actes passés, la décontextualisation, la "culture" du mensonge, la déconstruction de la mémoire, le mélange de genres.
Ce que Pierre-Henri Taguieff et plusieurs chercheurs actent.
Je pourrais également citer Simon Leys, avec son ouvrage sur Georges Orwell:
https://www.babelio.com/livres/Leys-Orw ... que/183894
- "Vouloir ignorer l'Histoire, c'est être condamné à la revivre."
- "Le sommeil de la raison engendre des monstres."
Toujours d'actualité, et ce, pour longtemps...
Ca se passe de commentaires...
Ce qui peut illustrer les posts détaillés de Nikola, Uno et JBRoche.
Extrait figurant page 90 du rapport suivant:
Les exemples abondent.
Avec un référent documentaire et bibliographique de plus de trente pages
Retour sur l'IEP de Grenoble, dont la situation a défrayé la chronique:
On en tirera les enseignements qui s'imposent.
Du factuel, rien que du factuel.
Les wokes, coeur de cible? Vraiment?