"De nouvelles théories de conspiration venant directement du Sénat français :
"Crises sanitaires et outils numériques : réagir efficacement pour retrouver nos libertés".
Enfin, dans des situations de crise extrême, les outils numériques pourraient permettre un contrôle efficace, complet et en temps réel du respect des restrictions par la population, éventuellement assorti de sanctions dissuasives et fondé sur une utilisation encore plus déviante des données personnelles.
Ces outils sont les plus efficaces, mais aussi les plus attentatoires aux libertés - mais là encore, il serait irresponsable de ne pas au moins les envisager, ne serait-ce que pour se convaincre de tout faire pour ne pas en arriver là. Les utilisations sont nombreuses, notamment
- Surveillance des mouvements : bracelets électroniques pour contrôler le respect des quarantaines, désactivation des tickets dans les transports publics, reconnaissance automatique des plaques minéralogiques par les radars, portiques dans les magasins, caméras thermiques dans les restaurants, etc... ;
- Le suivi de la santé via des objets connectés, dont l'utilisation serait cette fois obligatoire et dont les données seraient utilisées à des fins de surveillance ;
- Surveillance des contacts dans l'entreprise, par exemple la visite d'un membre de la famille à risque si vous êtes contagieux ;
- Surveillance des transactions, par exemple pour imposer une amende automatique, pour détecter un achat médical (qui peut indiquer une contamination ou une contrebande en période de pénurie) ou l'exercice illégal d'une activité professionnelle (commerce, etc.) malgré les restrictions."
http://www.senat.fr/rap/r20-673/r20-6738.html#fn37