A Etienne :
et au strict minimum un autre gouvernement pour gérer toutes les autres régions
Je ne comprends pas en quoi cet autre gouvernement serait necessaire si les autres autonomies souhaitent continuer à être gouvernés de la même manière/n'expriment pas le souhait d'avoir plus d'autonomie. Ton autre gouvernement serait inutile/ferait doublon car le gouvernement central/système déjà présent peut continuer à faire ce qu'il faisait déjà (excepté pour la région qui a demandé plus d'autonomie).
bref c'est un changement énorme de mode de fonctionnement
Un changement non indispensable, qui même si il avait lieu, n'aurait que peu d'enjeux sur la destiné des personnes concernées car ne souhaitaient pas d'avantage d'autonomie et ou que leurs langues/cultures/identités appartenaient déjà à la culture/langue dominante.
Même si il y a 17 autonomies en Espagne, au Pays Basque, par exemple, il existe un système spécifique (degré d'autonomie + important) :
wiki
Le financement des communautés autonomes (en espagnol : modelo de financiación autonómica) repose sur la distinction entre le régime de droit commun, et le Concierto Económico propre au Pays basque et à la Navarre.
Système de droit commun
Il est établi par la loi organique de financement des communautés autonomes (LOFCA) et régulièrement révisé dans le cadre du Conseil de la politique fiscale et financière (CPFF). La dernière version est entrée en vigueur en 2009, accordant une plus grande autonomie fiscale aux territoires.
Chaque communauté se voit ainsi reverser 50 % du total de l'impôt sur le revenu (IRPF) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) perçu par l'État sur son territoire ; 58 % des impôts spéciaux (sur la bière ; sur le vin et les alcools fermentés ; sur les produits intermédiaires ; sur l'alcool et les produits dérivés ; sur les hydrocarbures ; sur le tabac ; sur le charbon) ; 100 % de l'impôt sur le patrimoine, de l'impôt sur les successions et donations, de l'impôt sur les transmissions patrimoniales, de l'impôt spécial sur l'électricité, de l'impôt spécial sur l’immatriculation, et des taxes sur les jeux de hasard. Jusqu'à son abrogation en 2012, elles touchaient également l'intégralité des recettes de l'impôt sur la vente au détail de certains hydrocarbures (IVMDH)2,3.
Le système de droit commun est adapté à la situation particulière d'éloignement propre aux îles Canaries grâce au dispositif du régime économique et fiscal (REF)4.
Dans le cadre du Pays basque, les députations forales d'Alava, de Biscaye, du Guipuscoa et de Navarre recouvrent la totalité des impôts dans leurs ressorts territoriaux respectifs. Elles reversent ensuite aux autorités nationales une somme — appelée « quota » (Cupo) au Pays basque et « apport » (aportación) en Navarre — qui correspond aux dépenses assumées par l'État espagnol pour les compétences qu'il n'a pas transférées à la communauté autonome, comme la diplomatie, la défense nationale ou encore les intérêts de la dette publique étatique. Cette somme est régulée par une loi spécifique, votée en principe tous les cinq ans5,6
Au lieu de revenir (éventuellement) sur cette histoire d'états fédéraux, la question est plus de savoir si dans le fond, tu trouves légitime ou non dans une démocratie (soit disant) que des personnes extérieures à une région donnée (= autres régions, capitale/gouvernement central) aient le pouvoir de t'empêcher de vivre avec ton identité régionale et ou a pour objectif de te faire assimiler à la culture/langue dominante contre ton grès (contre le grès de la région donnée), t'empèches de pouvoir être maître de ton destin (en ne reconnaissant pas par exemple pour la région donnée, le référendum sur l'indépendance ou pour + d'autonomie).