La relecture de l'histoire produite par des idiots utiles...
Rappel de ce que peut représenter le système poutinien ou poutiniste?, et de quoi il est le pur produit, sans nuances, sans faire abstraction de ce qui a pu se produire avec certains ukrainiens pendant la seconde guerre mondiale (camps de concentration et d'extermination, einsatzgruppen,...). Certains, pas tous...
Varsovie, 1944...
http://www.klub-beskid.com/phorum/read.php?19,291584
Karaganda...
https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazin ... goulag.php
1944 Czerwona Zaraza , Peste Rouge. Jozef Szczepanski "Ziutek"
Czekamy ciebie, czerwona zarazo,
byś wybawiła nas od czarnej śmierci,
byś nam Kraj przedtem rozdarłszy na ćwierci,
była zbawieniem witanym z odrazą.
Peste rouge, oui, c'est toi que nous attendons
Délivre-nous de la mort noire du SS,
Toi qui as su mettre notre pays en pièces,
Sois le salut reçu en toute exécration.
Czekamy ciebie, ty potęgo tłumu
zbydlęciałego pod twych rządów knutem
czekamy ciebie, byś nas zgniotła butem
swego zalewu i haseł poszumu.
Nous t'attendons, oui, toi , la puissance régnant
Par la force du knout sur la masse abrutie.
Nous attendons d'être, sous ta botte, soumis
Au murmure ruisselant de tous tes slogans.
Czekamy ciebie, ty odwieczny wrogu,
morderco krwawy tłumu naszych braci,
czekamy ciebie, nie żeby zapłacić,
lecz chlebem witać na rodzinnym progu.
Ennemi de toujours, oui, nous t'attendons, toi,
De tant de nos frères le sanglant meurtrier
Nous t'attendons chez nous, non pas pour les venger
Mais te présenter le pain, au seuil de nos toits.
Żebyś ty wiedział nienawistny zbawco,
jakiej ci śmierci życzymy w podzięce
i jak bezsilnie zaciskamy ręce
pomocy prosząc, podstępny oprawco.
Si tu savais, libérateur honni,
Le vœu qu'on te souhaite pour ta fin,
Notre froideur à te serrer la main
En quêtant ton aide, bourreau de perfidie
Żebyś ty wiedział dziadów naszych kacie,
sybirskich więzień ponura legendo,
jak twoją dobroć wszyscy kląć tu będą,
wszyscy Słowianie, wszyscy twoi bracia
Et si tu savais, ancestral tortionnaire,
Sombre légende des geôles de Sibérie,
Ta bonté, tous ils vont la maudire, ici,
Tous, tous les Slaves, tous tes frères.
Żebyś ty wiedział, jak to strasznie boli
nas, dzieci Wielkiej, Niepodległej, Świętej
skuwać w kajdany łaski twej przeklętej,
cuchnącej jarzmem wiekowej niewoli.
Si tu savais l'incommensurable affliction
Qu'un grand, qu'un libre et saint pays, que ses enfants,
Obtiennent des chaînes, et ton maudit présent ,
Le joug affreux d'une séculaire prison.
Legła twa armia zwycięska, czerwona
u stóp łun jasnych płonącej Warszawy
i ścierwią duszę syci bólem krwawym
garstki szaleńców, co na gruzach kona.
Ton Armée Rouge victorieuse stationnait,
Aux lumières incendiaires de Varsovie
Perversement, de douleur et de sang, elle se rassasie,
D'une poignée de fous laissés en ces ruines agoniser.
Miesiąc już mija od Powstania chwili,
łudzisz nas dział swoich łomotem,
wiedząc, jak znowu będzie strasznie potem
powiedzieć sobie, że z nas znów zakpili.
Un mois déjà que débuta l'Insurrection,
Le fracas de tes canons, mais ce n'est qu'un leurre
On le sait, viendront encor de terribles heures
De leur part, tout ne fut que mystification
Czekamy ciebie, nie dla nas, żołnierzy,
dla naszych rannych – mamy ich tysiące,
i dzieci są tu i matki karmiące,
i po piwnicach zaraza się szerzy.
Pas pour nous, soldats, mais nous t'attendons
Pour nos blessés – on en a des milliers ,
Des enfants et des mères qui donnent leur lait,
Dans les caves , se répandent les infections.
Czekamy ciebie – ty zwlekasz i zwlekasz,
ty się nas boisz, i my wiemy o tym.
Chcesz, byśmy legli tu wszyscy pokotem,
naszej zagłady pod Warszawą czekasz.
Tu tardes et tu tardes, mais nous t'attendons,
Nous savons bien pourquoi nous te faisons frémir.
Tu veux nous voir en rangs serrés gésir ,
Tu veux à Varsovie notre extermination.
Nic nam nie robisz – masz prawo wybierać,
możesz nam pomóc, możesz nas wybawić
lub czekać dalej i śmierci zostawić…
śmierć nie jest straszna, umiemy umierać.
Agir ou pas – c'est ton droit de choisir
Tu peux nous aider, tu peux nous sauver
Ou attendre encore, au trépas nous condamner ...
La mort ne nous effraie pas, nous savons mourir.
Ale wiedz o tym, że z naszej mogiły
Nowa się Polska – zwycięska narodzi.
I po tej ziemi ty nie będziesz chodzić
czerwony władco rozbestwionej siły.
Mais sache bien que de nos pierres tombales,
Vainqueure - une nouvelle Pologne naîtra
Sur cette terre, tu ne mettras point tes pas
Rouge despote, chef de la force bestiale.
...Nous les avons retrouvés à Karaganda, une ville du nord-est du Kazakhstan. Ici, tout n'est que goulag. Tout rappelle les zeks (prisonniers) expédiés par Staline vers les steppes. Dans ce bassin minier, qui regorge de houille et de cuivre, où l'Union soviétique a implanté des combinats sidérurgiques, l'ensemble pénitentiaire du « Karlag » regroupait des dizaines de camps différents. Tout ce qui est sorti de terre à cette époque est dû au travail des victimes du tyran. Les immeubles staliniens de la ville ont été bâtis pas des forçats. Comme les routes et les chemins de fer. Les gueules noires qui abattaient le charbon dans les profondes galeries et les ouvriers qui suaient devant les hauts fourneaux étaient aussi détenus ou déportés. Ainsi que les paysans des fermes collectives...
Staline et ses sbires du NKVD, l'ancêtre du KGB, se sont servis du Kazakhstan comme d'un déversoir : un million de détenus y ont été envoyés. Dans les années 30, des intellectuels de Moscou ou de Leningrad suspectés de menées anticommunistes. Des Coréens, des Polonais, des Allemands de la Volga, des Ukrainiens, des Tchétchènes et des Ingouches les ont suivis dans les années 40 : accusés d'intelligence avec l'envahisseur nazi ou l'ennemi japonais, ils ont été déportés en masse vers cette terre où il y avait de l'espace et où on avait besoin de bras pour appuyer l'effort militaire...
Hubert-Félix Thiéfaine a écrit le texte "Karaganda - Camp 99", en 2014.
Il y fait référence au goulag, au système concentrationnaire soviétique, dont Poutine et ses sbires ne souhaitent plus entendre parler, et à ce poète polonais, Jozef Szczepanski "Ziutek", qui a écrit "Peste rouge" en 1944, à Varsovie. Est-il besoin de rappeler que Staline a laissé les résistants polonais se faire massacrer par les nazis en dépit de leurs multiples appels à l'aide? Staline anticipait la fin de la guerre et l'occupation des futurs territoires où la mainmise communiste allait s'exercer. Il fallait se débarrasser des cadres polonais, comme ils étaient occupés à lutter contre l'occupation allemande...
Dans ce cas aussi, Poutine aimerait rayer définitivement cet épisode noir de l'histoire qu'il contribue à réécrire.
Révisionniste, négationniste,... il cumule tous les rôles.
Il bénéficie de l'aide dune poignée de sombres abrutis occidentaux qui relaient sa propagande infecte.
Il faut en avoir un sérieux grain pour oser soutenir le régime russe actuel et cultiver la haine de l'autre.
Que peut-on opposer à un complotiste délirant?
Des mots, et encore des mots, des faits et encore des faits.
https://youtu.be/-PvuTsl5gPI
https://www.paroles.net/hubert-felix-th ... da-camp-99