Attention de ne pas confondre des notions différentes, le temps requis pour obtenir le plein effet du réchauffement induit par une émission de GES et le temps requis pour un retour à une concentration antérieure suite à un retour à un zéro émission anthropique.Gwanelle a écrit : 08 août 2024, 12:01Le méthane réchauffe plus fort que le CO2 mais moins longtemps (30 ans contre 100 ans).
Existe-t-il vraiment une inertie climatique de 20 ans ?
les secteurs sur lesquels nous devons agir pour limiter la gravité du réchauffement climatique sont les suivantsÀ très long terme – sur plusieurs centaines ou milliers d’années – les puits de carbone deviendraient dominants et les températures mondiales finiraient par baisser, tant que les émissions anthropiques de CO2 resteraient nulles. La durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est déterminée par la vitesse à laquelle les puits absorbent le CO2 ; alors qu’environ la moitié de nos émissions sont absorbées relativement rapidement, une partie de nos émissions de CO2 qui s’est accumulée dans l’atmosphère sera encore présente dans des dizaines de milliers d’années.
- l'alimentation-agriculture avec, notamment, la réduction de consommation de viande de ruminants
- les transports et déplacements, la réduction des km parcourus de façon motorisée et la masse des véhicules (le passage à l'électrique est très loin de suffire)
- les surfaces construites (artificialisation des sols). En France, nous sommes à une moyenne de 51m² habitable par personne contre environ 20m² par personne il y a 50 ans (il me semble. Je n'ai pas retrouvé une référence explicite à ce chiffre). Heureusement, la meilleure isolation des logements a divisé par environ 2 les kWh de chauffage requis par m² habitable.
- les biens et produits de consommation
- le numérique (3 à 4% des émissions de GES semble-t-il selon les deniers chiffres que j'avais lus. A vérifier quand même donc). Le numérique émettrait autant de CO2 que l'ensemble du transport routier et 50% de plus que la totalité de l'aérotransport. 50% des GES d'origine numérique seraient dus aux terminaux (les écrans et postes de travail), 25% les data center et 25% le réseau de distribution.
