Cajypart a écrit :Un être humain sans chromosome X n'existe pas.
L'affirmation est absolue, sans référentiel spatial ni temporel.
Bien sûr que ce référentiel existe. Il est même extrêmement défini et réduit puisqu'il ne concerne qu'une seule espèce de mammifères qui ne peut exister que dans un contexte biologique très contraignant. (L'équivalent des dimensions de ton salon pour y faire tenir un éléphant).
Tu as pris "chromosome X" pour faire joli et scientifique mais tu aurais pu prendre "tête" ou "cœur".
Tu aurais même pu ajouter : "... ne peut nager dans l'eau bouillante" ; "... ne supporte pas la congélation" ...
Et tu aurais eu raison !
Quant à l'utilité d'une telle démonstration, je t'en laisse juge. Si ça te suffis à clamer : "J'ai gagné", tant mieux pour toi.
Pourquoi faut-il que tes exemples soient si triviaux et portent tous sur des domaines bien définis et restreints ? Ceux précisément où on est d'accord ?
Cette phrase est la réponse (quasi rituelle, je le concède, et un peu trop quelquefois) à la botte secrète zozo : "Prouve-moi que tel produit de l'imagination n'existe pas" qui pense erronément que "je ne peux pas prouver non X" est l'équivalent à l'autorisation de dire "X existe". Dans ce cadre, elle ne me parait ni déplacée ni fausse. On n'est moins ici dans le domaine de la preuve, faute de faits, que dans celui de la rhétorique. Une réponse complète serait : "Il m'est impossible de t'avancer un fait qui prouverait que ce que tu affirmes n'existe pas mais sache que cette impossibilité n'implique en rien sa vérité". Et peut-être ajouter selon les cas : "Compte tenu de ce que je sais, Je considère que sa probabilité est vraiment trop faible pour y consacrer plus de temps qu'on en a passé jusqu'ici."
je ne l'ai personnellement jamais entendue ou lue dans un autre contexte que celui-ci. Et surtout pas dans celui de tes exemples.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu